D’après une source proche de l’enquête, deux individus supplémentaires sont actuellement portés disparus. Le drame survenu ce dimanche 25 février à la station de Mont-Dore, située dans le Puy-de-Dôme, a entraîné la perte de quatre vies, selon les informations communiquées par la gendarmerie, confirmant ainsi les premières informations relayées par La Montagne.
Des détails supplémentaires indiquent que trois autres personnes ont été affectées par l’avalanche, bien que leur état de santé et leur situation actuelle demeurent inconnus à ce stade. Les autorités poursuivent leurs efforts pour recueillir des informations et prendre en charge les personnes impliquées dans cette tragédie.
D’après les informations de la gendarmerie, les premiers appels aux secours ont été enregistrés aux alentours de 13 heures. En réponse à cet appel d’urgence, le Peloton de Gendarmerie de Haute Montagne (PGHM) de Mont-Dore, des gendarmes spécialisés dans les interventions en montagne, des équipes cynophiles des pompiers, des pisteurs, ainsi que le Service d’Aide Médicale d’Urgence (SAMU), ont été rapidement mobilisés sur les lieux de l’avalanche.
Plus d’informations à venir…
Le niveau d’alerte du plan Vigipirate a été porté à son maximum en France, après l’annonce de la Première ministre Élisabeth Borne ce vendredi 13 octobre. Cette décision intervient quelques heures après l’assassinat d’un professeur à Arras. L’activation du niveau « urgence attentat » relève de la compétence du chef de l’exécutif, démontrant la gravité de la situation sécuritaire.
Effectivement, selon le ministère de l’Intérieur, le déclenchement du niveau « urgence attentat » du plan Vigipirate peut résulter de deux situations spécifiques. Premièrement, il peut être activé en cas d’attentat avéré, où si une attaque terroriste s’est produite. Deuxièmement, le niveau « urgence attentat » peut être déclenché si un groupe terroriste identifié mais non localisé entre en action.
Éviter le risque de sur-attentat
Concrètement, le passage au niveau « urgence attentat » du plan Vigipirate permet de mettre en œuvre une mobilisation exceptionnelle de moyens, tant en termes de forces de sécurité que de ressources logistiques. En outre, cette activation autorise la diffusion rapide d’informations cruciales visant à protéger les citoyens dans une situation de crise.
Le dispositif « urgence attentat » a été mis en place à la suite des attaques terroristes de 2015 et 2016, pour renforcer les deux premiers niveaux du plan Vigipirate. Ces deux premiers niveaux sont la « vigilance », qui représente la « posture permanente de sécurité », et le « niveau sécurité renforcée – risque d’attentat », qui implique des « mesures particulières additionnelles » en « complément des mesures permanentes ».
Un violent incendie a dévasté deux immeubles abandonnés à Rouen (Seine-Maritime) le soir du samedi 30 septembre 2023, provoquant leur effondrement sous la force intense des flammes. Les sapeurs-pompiers ont engagé une bataille acharnée contre l’incendie pendant de longues heures, mettant leur vie en danger pour contenir le sinistre. Malheureusement, deux membres des services d’incendie ont été blessés au cours de l’intervention
Vers 18 heures, le samedi 30 septembre 2023, les services des pompiers ont reçu une alerte signalant la présence de fumée émanant d’un immeuble de sept étages situé rue de Gessard, dans le quartier Saint-Julien, du côté gauche de la Seine à Rouen. Cet édifice, construit dans les années 1970 avec une structure en verre et en acier, était inoccupé depuis 2018 et était destiné à être démoli.
L’incendie a commencé au premier étage d’un « immeuble désaffecté mais probablement squatté », selon les informations fournies par le Service départemental d’incendie et de secours de la Seine-Maritime (Sdis 76) en début de soirée le samedi. À l’arrivée des pompiers sur les lieux, plusieurs points d’incendie ont été constatés à différents étages de l’immeuble.
Le premier immeuble, suivi du second, a connu son effondrement au cours de la soirée. Vers minuit, le maire, Nicolas Mayer-Rossignol, a rassuré en déclarant : « Le feu semble circonscrit à cette heure, le risque de propagation semble désormais écarté. » Il a ajouté que « son origine reste indéterminée. »
Les causes exactes de l’incendie restent pour l’instant inconnues, et une enquête approfondie sera menée pour déterminer l’origine du sinistre. Des spécialistes en incendie seront mobilisés pour analyser les débris et recueillir des indices qui aideront à élucider les circonstances entourant cet incident.
Au cours de la matinée de dimanche, un drame s’est déroulé à Murcie, dans le sud-est de l’Espagne, où un incendie tragique a éclaté dans une discothèque, entraînant la perte de vie d’au moins treize personnes. Malheureusement, ce bilan continue de s’alourdir, car les opérations de recherche et de sauvetage se poursuivent, avec la police travaillant ardemment pour retrouver d’autres victimes parmi les décombres.
Peu avant 14 heures ce lundi, les équipes de secours d’urgence ont annoncé la découverte de six nouveaux corps dans les décombres de la discothèque, portant le nombre total de décès à treize. Ils ont également averti que d’autres victimes pourraient malheureusement être découvertes au fur et à mesure de l’avancée des opérations de recherche.
Les premiers intervenants ont été alertés vers 6 heures du matin au sujet d’un incendie déclaré dans une boîte de nuit située dans le quartier d’Atalayas à Murcie. Les pompiers ont rapidement réagi, mais malgré leurs efforts, le sinistre a déjà engendré quatre blessés, dont deux ont été conduits à l’hôpital pour recevoir des soins appropriés.
Cet incident tragique suscite une profonde tristesse dans la communauté locale et au-delà. Les autorités poursuivent leurs efforts pour identifier les causes exactes de l’incendie et examinent les circonstances entourant cet événement dévastateur. Nos pensées vont aux familles des victimes et à tous ceux qui ont été touchés par cette terrible tragédie.
Un violent événement météorologique a touché la commune de Gans dans le département de la Gironde aux alentours de 16h00 cet après-midi.
D’après les premières informations qui sont en notre possession, une dizaine d’habitations, la salle des fêtes et l’église du village ont été touchés. Il n’y aurait pas de blessés d’après un premier bilan.
Un important dispositif de secours du SDIS 33 ainsi que les autorités communales et départementales sont sur place.
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Pendant qu’elle se trouvait en mission pour porter secours à une personne victime d’un malaise à Neuville-sur-Saône, une sapeur-pompière a été agressée par un individu qui est actuellement détenu en garde à vue.
Une femme pompier, qui intervenait en compagnie de ses collègues dimanche à Neuville-sur-Saône, dans la Métropole de Lyon, pour secourir une personne en état d’ébriété au domicile d’un couple, a été victime d’une agression sexuelle. Selon les informations du journal Le Progrès, confirmées par une source de la gendarmerie au Figaro, l’agression s’est produite lorsque l’homme a touché les parties intimes de la sapeur-pompière.
La situation s’est rapidement tendue entre les sapeurs-pompiers et les personnes présentes sur les lieux. Vers 16h40, les gendarmes ont été appelés à intervenir, et le couple impliqué a été interpellé et placé en garde à vue. Au cours de l’incident, deux pompiers ont subi des blessures légères. La préfète du Rhône, Fabienne Buccio, a publiquement condamné cette agression sur Twitter et a exprimé son soutien à la victime ainsi qu’à ses collègues.
Les dépouilles de onze individus ont été découvertes parmi les débris du gîte dévasté par un incendie le mercredi 9 août à Wintzenheim (Haut-Rhin), comme en a fait état Nathalie Kielwasser, vice-procureure du Tribunal judiciaire de Colmar. Cet établissement accueillait des personnes en situation de handicap ainsi que leurs accompagnateurs. La Première ministre, Elisabeth Borne, s’est rendue sur les lieux mercredi après-midi. Après avoir tenu des discussions avec des représentants locaux et les pompiers du Sdis 68, elle a pris la parole pour exprimer sa consternation face à ce « drame épouvantable », dont les circonstances demeurent encore obscures.
Il semblerait que le feu ait couvé pendant plusieurs heures avant que l’alerte ne soit donnée. Selon toujours Nathalie Kielwasser, la configuration du bâtiment laisse penser que les flammes ont pu se développer pendant un certain temps avant que l’alarme ne retentisse, aux alentours de 6h30 du matin. C’est la propriétaire du gîte qui a donné l’alerte après avoir entendu des appels à l’aide. Les occupants résidant au rez-de-chaussée « sont sains et saufs », a souligné la vice-procureure. Une enquête visant à déterminer les causes des décès a également été ouverte et confiée à la section de recherche de la gendarmerie de Strasbourg.
Le gouvernement a exprimé sa tristesse face à cette « tragédie ». Elisabeth Borne avait rapidement annoncé sur Twitter qu’elle se rendrait à Wintzenheim accompagnée de la ministre des Solidarités, Aurore Bergé. Les deux ministres sont arrivées vers 14 heures sur les lieux du sinistre. « Face à cette tragédie, mes pensées accompagnent les victimes, les blessés et leurs familles », a réagi de son côté le président de la République, Emmanuel Macron, sur les réseaux sociaux.
Les personnes en vacances provenaient de Besançon et de Nancy. Le gîte accueillait deux groupes de personnes en situation de handicap, chacun encadré par une association différente. La préfecture a annoncé qu’une réception discrète pour les familles des victimes avait été organisée dans une salle à Wintzenheim. Le maire de Nancy, Mathieu Klein, a exprimé sa profonde peine envers ce « terrible incendie survenu ce matin à Wintzenheim, dans le gîte qui abritait des personnes en situation de handicap originaires de Nancy. » Il a adressé son soutien et ses condoléances aux familles des victimes.
Un important dispositif de secours a été mobilisé. Sur place, 76 pompiers, quatre camions de pompiers, quatre ambulances et un poste médical avancé ont été dépêchés en moins de quinze minutes. Au total, 300 m² sur les 500 que comptait le gîte privé ont été ravagés par les flammes, selon la préfecture. Malgré la violence de l’incendie, les pompiers ont rapidement réussi à le maîtriser, comme l’a précisé la préfecture. Par ailleurs, dix-sept personnes ont été évacuées, et une personne en situation d’urgence relative a été transférée à l’hôpital. Une personne en état de choc a également été prise en charge.
Le Service départemental d’incendie et de secours de la Manche (SDIS 50) a récemment intégré à sa flotte un VATT, un véhicule amphibie tout terrain innovant, spécialement conçu pour renforcer la sécurité en baie du Mont-Saint-Michel.
Ce nouveau véhicule d’intervention, au design audacieux évoquant un film de science-fiction, attire tous les regards au sein du SDIS 50.
Cet insolite VATT, produit par la société ukrainienne Sherp, arbore quatre roues motrices démesurées. Il vient augmenter le parc de véhicules des sapeurs-pompiers, dont la mission est d’assurer la sécurité des 1,28 million de visiteurs du Mont Saint-Michel et des personnes traversant la baie.
Après une phase de tests réussie en avril 2023 par le personnel du SDIS 50, le véhicule a démontré qu’il « satisfait tous les objectifs opérationnels, techniques et financiers établis pour les pompiers, grâce à ses capacités de franchissement, de flottabilité, de transport, ainsi qu’à sa facilité d’utilisation et d’entretien », souligne la préfecture de la Manche.
Un véhicule tout terrain respectant l’environnement
Ce nouveau VATT est destiné à remplacer les deux véhicules chenillettes amphibies du SDIS 50, en offrant une meilleure adaptation aux contraintes environnementales, aux risques et à l’afflux touristique considérable dans la Manche.
Grâce à son indice de pression au sol le plus bas parmi les véhicules amphibies, le VATT préserve le sol pendant la conduite, un point crucial compte tenu de la sensibilité de l’écosystème de la baie du Mont Saint-Michel, classée au patrimoine mondial de l’Unesco.
La motorisation du véhicule respecte également les normes anti-pollution. La préfecture de la Manche rassure : « il n’y a aucun risque de fuite de carburant ou d’huile grâce à la conception étanche de la coque ».
Un transport sécurisé pour 10 personnes
Le nouvel engin tout terrain, dont la flottabilité est assurée par les quatre imposants pneus à pression ajustable, permettra aux pompiers de surmonter aisément bras de mer, obstacles et zones vaseuses pour porter assistance à des personnes en danger.
Pour piloter ce VATT exceptionnel, capable de transporter jusqu’à dix personnes, cinq conducteurs ont été spécialement formés les jeudi 3 et vendredi 4 août 2023.
La société française Zelup a collaboré avec les pompiers de Paris pour concevoir une toute nouvelle lance à incendie. Cette innovation vise à offrir aux soldats du feu un outil plus performant, sécurisé et économe en eau.
Le mercredi 21 avril 2021, les Pompiers de Paris ont publié une vidéo de la démonstration de leur prochaine lance à incendie, un projet qui jusqu’à présent était strictement confidentiel. On découvre la projection d’un étrange brouillard d’eau en complément du puissant jet. Ce nuage de petites gouttelettes, très fines, constitue ce qui pourrait devenir une avancée majeure dans les technologies mises à disposition des pompiers. Outre ses atouts en termes d’efficacité et d’économie en eau, la lance pourrait relever significativement le niveau de protection des soldats du feu grâce à ce halo bruineux.
Effectivement, cette lance de nouvelle génération est le fruit du travail de l’entreprise française Zelup, qui se spécialise dans les solutions de nettoyage. Son baptême du feu a été réalisé suite à une demande du lieutenant-colonel Fabian Testa, du bureau d’étude de la Brigade des sapeurs-pompiers de Paris.
Le projet finalisé aboutit à une lance qui est capable d’utiliser entre six à huit fois moins d’eau que les lances traditionnelles, tout en étant en mesure d’effectuer des interventions qui étaient jusqu’à présent impossibles. Cette lance se révèle particulièrement efficace dans les feux en intérieur « à tirage inversé », où il n’y a qu’une seule ouverture, comme c’est souvent le cas dans les feux de cave. Grâce à cette innovation, les pompiers peuvent intervenir plus efficacement et en utilisant moins de ressources, tout en étant mieux préparés pour affronter des situations complexes et délicates.
Le nuage de gouttelettes d’eau projeté par la lance ne se limite pas à protéger contre le rayonnement thermique, mais il joue également un rôle crucial en abattant la quasi-totalité des particules en suspension. Ces particules sont particulièrement nocives et présentes en grande quantité lors des incendies. Grâce à ce procédé, la nouvelle lance offre une double protection en créant une barrière contre les effets thermiques dangereux et en éliminant les particules toxiques présentes dans l’air, contribuant ainsi à améliorer la sécurité des pompiers et des personnes présentes sur les lieux d’intervention.
Il est intéressant de savoir que cette lance prometteuse n’a pas encore été testée en conditions réelles, mais qu’elle a déjà été brevetée conjointement par Zelup et l’État français. La production est prévue de se dérouler dans l’usine de Zelup située à Condrieu (Rhône), au sud de Lyon. Elle sera progressivement intégrée aux gros camions des Sapeurs-pompiers de Paris, à l’horizon de 2024. Cette approche progressive permettra aux pompiers de bénéficier des avantages de cette nouvelle technologie au fur et à mesure de son déploiement dans leur flotte de véhicules.
La Météo des forêts a émis pour la première fois une alerte rouge aux feux de forêt pour le département des Bouches-du-Rhône, ce mardi. Cette décision inédite s’explique par les conditions météorologiques extrêmes attendues, comprenant de fortes chaleurs, un faible taux d’hydrométrie et des vents soufflant à plus de 115km/h.
En prévision de cette journée à haut risque, pas moins de 900 pompiers ont été mobilisés, comme l’a annoncé le lieutenant-colonel Pascal Bergé, porte-parole des sapeurs-pompiers des Bouches-du-Rhône, lors de son intervention sur BFM Marseille Provence. Cette mobilisation comprend 400 pompiers supplémentaires appelés en renfort des 500 déjà en garde dans les casernes.
« Nous sommes particulièrement inquiets compte tenu des conditions météorologiques attendues », explique le lieutenant-colonel Bergé. « Même si les pluies de juin nous ont offert un répit, les fortes chaleurs actuelles et le mistral attendu à 70km/h, selon les prévisions de Météo-France, rendent la situation très compliquée ».
En anticipant les risques d’incendie, les sapeurs-pompiers n’ont pas attendu la mise en place du dispositif de la Météo des forêts. « Chaque année, en prévision de périodes similaires, nous renforçons notre dispositif de garde avec 400 pompiers supplémentaires », précise le porte-parole.
Alors que l’année dernière, le 14 juillet 2022, un feu de forêt avait ravagé 15.000 hectares dans le massif forestier de la Montagnette, la situation reste pour l’heure sous contrôle. Néanmoins, pour minimiser les risques, la préfecture des Bouches-du-Rhône a décidé de fermer 19 des 25 massifs forestiers pour la journée de mardi.
Dans un communiqué officiel, la préfecture précise que « l’accès, la circulation et la présence sont interdits » dans les massifs du Rougadou, du Castillon, des Calanques, des Alpilles, Chambremont, Chaîne des Côtes, Lançon, Les Roques, Pont de Rhaud, Quatre Terme, Sulauze, Arbois, Côte Bleue, Étoile, Garlaban, Sainte-Baume, Cap Canaille et enfin le Grand Caunet.
Face à ces conditions météorologiques et cette situation sans précédent, la vigilance reste le maître mot. Les sapeurs-pompiers et les autorités appellent à la responsabilité de chacun pour éviter tout départ de feu et pour permettre aux équipes de secours d’intervenir dans les meilleures conditions possibles.