Les faits se sont déroulés samedi à Auray, près de Vannes dans le Morbihan. Les sapeurs-pompiers ont été appelés à l’origine pour un départ de feu, dans une zone de stockage de déchets verts appartenant à la commune. Ce sont des promeneurs qui ont contacté les secours.
Une fois arrivés sur les lieux, les soldats du feu ont procédé à l’extinction de l’incendie et ont découvert un corps humain en feu. Les militaires de la gendarmerie nationale ont constaté « la présence d’un corps d’une personne de sexe masculin d’âge et d’identité indéterminés », selon Eric Pouder, le vice-procureur de la République de Lorient.
« Aucune option n’est écartée », mais la thèse du suicide est privilégiée
D’après une source proche de l’affaire à nos confrères de la presse locale, il s’agirait d’un homme âgé d’une vingtaine d’années. Une enquête a été ouverte et la section de recherche de Rennes a été saisie pour « rechercher des causes de la mort ». Une autopsie a été réalisée sur le corps mardi.
« Si aucune piste ne peut, à ce stade, être écartée, les éléments rassemblés quant à présent et notamment aussi, ceux de l’autopsie médico-légale réalisée sur réquisitions du Parquet de Lorient, semblent en l’état et plus particulièrement, orienter vers un suicide par immolation » indique ce mercredi Stéphane Kellenberger, le Procureur de la République de Lorient.
Selon une information de nos confrères de Ouest-France, ce jeudi aux alentours de 20 heures, les sapeurs-pompiers ont été appelés pour intervenir dans la commune de La Jaille-Yvon, près de Segré-en-Anjou bleu (Maine-et-Loire). Des flammes avaient commencé à dévorer une grange de 100 m².
Deux pompiers transportés au CHU
Fort heureusement, celle-ci n’était pas habitée. Quatre lances ont dû être mobilisées pour maîtriser les flammes. Cependant, deux pompiers ont été légèrement blessés dans l’opération, et ont dû être transportés au centre hospitalier d’Angers. L’origine de l’incendie n’est pas connue.
Ce mardi, en fin d’après midi, alors qu’il rentrait d’intervention, le fourgon incendie du centre de secours de Levet s’est couché sur le côté, puis s’est arrêté contre un arbre.
Fort heureusement, les six occupants sont sortis avant l’arrivée des secours et ont été transportés au centre hospitalier de Saint Amand en urgence relative.
Le président Patrick Bagot , président du conseil d’administration du Sdis 18 et le colonel Rémy Andriot, directeur départemental par intérim, apportent tout leur soutien et un prompt rétablissement à l’équipage.
Selon nos confrères de La Voix du Nord, les faits se sont déroulés à Beaumont-en-Cambrésis dans le département du Nord, le 14 mars 2021, lorsque les sapeurs-pompiers sont appelés pour assister un homme en détresse respiratoire. En pleine pandémie, les consignes sont strictes pour les pompiers, il leur est imposé de prendre la température de la personne à secourir.
« Mais l’homme va refuser cette obligation et va même se rebeller violemment. Il repousse le pompier et lui assène un coup de poing au visage. Les autres pompiers tentent de le maîtriser mais l’homme se débat », rapportent nos confrères. Il les insulte et profère des menaces : «Je vais vous buter, je vais vous faire la peau. » Les gendarmes sont appelés en renfort pour maîtriser la situation.
Dans le Nord, les violences envers les pompiers en hausses
Pour l’avocat du pompier agressé, « au-delà des blessures physiques, il y a les blessures morales. On n’est pas sapeur-pompier pour en découdre avec les personnes à qui on porte assistance. » Il rajoute à La Voix du Nord, que les pompiers subissent de plus en plus d’agressions, « en 2021, il y a eu 280 agressions sur des sapeurs-pompiers dans le Nord. » Le prévenu, cuisinier de son métier, comptabilise une condamnation sur son casier judiciaire pour violences aggravées.
Au final, la juge condamne le prévenu à sept mois de détention en sursis simple. Il doit verser 200 € de préjudice moral et 150 € de préjudice physique au sapeur-pompier agressé. Les deux autres pompiers recevront 200 € chacun pour préjudice moral. Il devra en outre leur rembourser 1800 € de frais cumulés pour l’intervention des avocats.
« En 2021, les agressions contre les sapeurs-pompiers ont baissé de 14% » avait annoncé le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin, le 9 février dernier sur Twitter. Il dénombre en effet 1518 agressions en 2021, contre 1764 en 2020.
Selon la nature des violences, les chiffres sont en hausse ou en baisse. D’après les informations de la direction générale de la sécurité civile et de la gestion des crises (DGSCGC), transmises à nos confrères de la Gazette des communes, le nombre d’agressions verbales restent stables.
Les agressions physiques en hausse
Quant aux agressions avec armes, elles sont en effet en diminution, avec 148 faits en 2021 contre 173 en 2020. En revanche, les agressions physiques (crachat, morsure…) sont en hausse : elles représentaient 648 faits en 2020, contre 836 en 2021. A noter par ailleurs que sur les blessures résultant de ces agressions en 2021, aucun cas grave ou de décès n’est à déplorer.
« Si on cumule ces chiffres, on arrive à une baisse de 14% », explique la DGSCGC qui reste prudente sur les conclusions à tirer de ces données. « Il est important de prendre en compte le contexte. L’année 2021 a été marquée par un confinement. Nous savons que la situation sanitaire a entrainé une aggravation de l’état psychologique de certaines personnes et donc de leur agressivité. Est-ce qu’en sortie de crise nous allons avoir une hausse ou une baisse des agressions ? Nous n’avons pas encore suffisamment de recul pour tout analyser. »
Un feu d’habitation s’est déclaré dans la nuit de dimanche à ce lundi, en plein centre-ville de Saint-Laurent-de-la-Salanque, non loin de Perpignan. Selon le bilan communiqué par les sapeurs-pompiers, au moins sept personnes sont mortes. Une explosion serait à l’origine du sinistre. Le feu a pris dans de petits immeubles de deux étages de part et d’autre de la rue.
Selon le ministre de l’Intérieur, un homme âgé d’une trentaine d’années a été évacué en urgence absolue, après avoir sauté du deuxième étage pour échapper aux flammes. Trois autres blessés légers ont été dénombrés par les pompiers.
Une centaine de sapeurs-pompiers
Lundi matin, plusieurs camions de pompiers étaient déployés, ainsi qu’une grue, dans le centre de la commune de 10.000 habitants. Les pompiers s’affairaient dans les décombres des bâtiments.
Près d’une centaine de sapeurs-pompiers ont été mobilisés au plus fort de la nuit. Les planchers de plusieurs habitations se sont effondrés. Une enquête a été ouverte pour déterminer les causes de l’explosion.
En déplacement dans les Pyrénées-Orientales avec @Prefet66, nous nous sommes rendus sur le lieu de la terrible explosion qui a frappé le centre du village de Saint-Laurent-de-la-Salanque.
— Olivier Dussopt (@olivierdussopt) February 14, 2022
Nos pensées accompagnent les victimes et leurs proches. L’État est à leurs côtés. pic.twitter.com/c9wnd5OJUv
Selon nos confrères de La Dépêche, un sapeur-pompier volontaire a perdu la vie dans un accident terrible accident de la route, ce mardi 8 février en milieu d’après-midi, alors qu’il circulait à moto sur la route nationale 20 à hauteur de Vèbre, entre les communes de Tarascon-sur-Ariège et d’Ax-les-Thermes.
Selon le journal régional, « ce dernier s’apprêtait à doubler un tracteur qui lui aussi se préparait à tourner à gauche et qui l’a percuté de plein fouet ». Une enquête a été ouverte pour déterminer les circonstances exactes de ce drame.
Un Ariégeois qui travaillait au service des routes du Département. Sur sa page facebook, le service départemental d’incendie et de secours lui rend hommage puisque l’accident pour lequel les sapeurs-pompiers se sont déplacés ce mardi a touché l’un des leurs.
« C’est avec une immense douleur que nous sommes intervenus en fin de journée sur la RN20 pour porter secours en vain à notre camarade le sergent-chef Jérôme AUTHIER, du centre d’incendie et de secours de Vebre, victime d’un accident de la route en moto. Son décès laisse un vide immense dans sa famille, chez ses collègues du service des routes du Département et bien sûr au sein de tout le SDIS de l’Ariège qu’il servait depuis 22 ans », écrivent-ils
D’après nos informations, les sapeurs-pompiers du Nord ont été appelés dans la nuit de mercredi à jeudi aux alentours de 1h30, pour un secours à victime sur la commune de Tourcoing.
La victime visiblement alcoolisée et tenant un discours confus est sortie à son tour d’un domicile. « Il vocifère, refuse d’être soigné et menace d’agresser physiquement les pompiers s’ils n’obtempèrent pas à ces conditions » explique une source proche au Journal La Voix du Nord.
Dans la foulée, l’homme profite d’une plaie saignante pour « projeter volontairement son sang sur les pompiers ». Le SDIS du Nord a déposé plainte. Les policiers ont été appelés sur place. Plusieurs patrouilles sont intervenues très rapidement. « La victime continue de les insulter et à projeter du sang partout« .
« L’exposition au sang n’est pas une agression anodine »
L’individu sera finalement maîtrisé et pris en charge par les secours puis évacué vers le centre Hospitalier de Dron. « La CGT du SDIS 59 s’indigne de cette nouvelle agression à l’encontre de sapeurs-pompiers qui sont pris à partie lors de leur mission de secours aux victimes« , explique Benjamin Calvario, représentant CGT au sein du CHSCT.
Même son de cloche du côté du SDIS du Nord : « Ce sont des faits intolérables. L’exposition au sang n’est pas une agression anodine parce qu’elle entraîne des conséquences à long terme sur les personnels.«
L’affaire, révélée par les pompiers du Nord, remonte au début de l’année 2021.« La France entière cherchait des vaccins contre le Covid-19. Une ressource rare à l’époque, donc précieuse », précise le Service départemental d’incendie et de secours du Nord (SDIS), relayé par France Bleu. Un médecin sapeur-pompier volontaire, mobilisé à Dunkerque, au centre de vaccination du Kursaal, a été exclu pour être reparti en cachette avec deux doses de vaccin anti-Covid. Pour rappel, les vaccins doivent être nécessairement conservés à -80° C.
Sa raison ? L’homme souhaitait faire vacciner des proches avec les deux doses en question. L’autorité de gestion du SDIS 59, rapidement mise au courant de son comportement, a aussitôt engagé une procédure qui s’est terminée par « la résiliation de l’engagement de ce médecin avec effet immédiat ». « De tels agissements, certes isolés mais surtout inqualifiables, ne doivent pas remettre en cause l’immense travail des médecins et infirmiers du service de santé et de secours médical, agents du SDIS, particulièrement investis et mobilisés depuis deux ans, pour lutter contre la pandémie », écrivent les pompiers.
L’avocate du médecin, Maître Pauline Brocart, conteste la qualification de vol. Elle explique ce geste par un contexte particulier à l’époque. « C’était ça ou les doses finissaient à la poubelle », raconte-t-elle. Elle indique également que « ce n’était pas pour des amis mais pour du personnel prioritaire » avant d’ajouter que « les doses ne sont jamais sorties du centre de vaccination ».
Selon une information de France bleu, un équipage des pompiers de Saint-Louis (Haut-Rhin) a été très mal reçu jeudi matin en venant porter secours à une personne. Ils avait été appelés pour un homme semi-inconscient sur un banc. A leur arrivée, l’homme les a insultés, menacés de mort, leur crachant même dessus et donnant des coups de pied. Une équipière a été légèrement blessée à la jambe, indique le Service d’incendie et de secours du Haut-Rhin. Une plainte a été déposée.
Dans le Haut-Rhin, les pompiers de Mulhouse, Colmar et Illzach expérimentent les caméras-piétons. Elles peuvent-être déclenchées en cas de tensions sur des interventions. Les images peuvent-être utilisées pour des dépôts de plainte, suite à une agression. En 2020, 32 faits de violences physiques ou verbales ont été recensés dans le département.
[Intolérable]😡Ce matin à St-Louis, un équipage qui partait pour un secours à personne a été victime d’insultes et menaces de mort. Une équipière a été légèrement blessée à la jambe.
— SDIS 68 – Haut-Rhin (@sdis68) February 3, 2022
Une plainte a été déposée. Le #SIS68 apporte son soutien à l’équipage.#TouchePasÀMonPompier pic.twitter.com/eKNx1YaNSf