Indication

Le lot membre arraché ou sectionné est utilisé pour envelopper un membre amputé et permettre son acheminement avec la victime vers l’hôpital.

Justification

Le froid permet de préserver un membre amputé pendant la prise en charge et le transport du blessé, dans l’attente de sa réimplantation éventuelle.

Matériel

Le lot membre arraché ou sectionné est composé : • d’un sac isotherme doublé à l’intérieur d’une poche plastique étanche destinée à recevoir le segment de membre amputé ; • d’une paire de gants stériles ; • d’un ou plusieurs sacs réfrigérants instantanés ou de la glace ; • d’un champ stérile.

Réalisation

En l’absence de lot « membre arraché ou sectionné » :

Risques & Contraintes

Le contact direct entre le membre amputé et la source de froid serait responsable de gelures qui peuvent compromettre la réussite de sa réimplantation.

Évaluation

Le membre sectionné est correctement conditionné pour le transport et n’est pas en contact direct avec la source de froid.

Référence du cours : 08FT17. Mis à jour en septembre 2019 par la direction générale de la sécurité civile et de la gestion des crises.
Inspirée des témoignages de pompiers présents ce jour-là, cette mini-série retrace l’incendie de Notre-Dame en 2019 du point de vue de personnages aux quatre coins de Paris.

La série se déroule durant la nuit de l’incendie de Notre Dame. Elle nous raconte le destin d’hommes et de femmes ayant eux mêmes leur propre incendie à éteindre.

En parallèle du combat que mène la brigade des sapeurs pompiers de Paris contre l’embrasement de la Cathédrale, nous suivons des personnages qui vont devoir aller jusqu’au bout d’eux-mêmes. Ils vont se battre, s’aimer, se croiser, se haïr, se sourire ou s’entraider… pour à la fin, avoir une chance de se reconstruire.

Paru ce dimanche 16 octobre au journal officiel, un arrêté du ministère de l’Intérieur et des Outre-Mer pris en date du 10 octobre dernier, limite le nombre maximum d’emplois de contrôleurs généraux de sapeurs-pompiers professionnels, au sein des services de l’État et de ses établissements publics.

L’arrêté a été signé pour le ministre Gérald Darmanin et par le préfet Alain Thirion, directeur général de la sécurité civile et de la gestion des crises. Ce dernier limite officiellement le nombre de sapeurs-pompiers professionnels au grade de contrôleur-général, à 29 et sur l’ensemble du territoire français.

Cela a une certaine logique si l’on considère que dans l’armée un général de brigade commande 6800 hommes.
Ce qui fait 197 200 🤔😉

— Bernard HAMELIN (@BernardHAMELIN1) October 16, 2022

Le nombre maximum de contrôleurs généraux de sapeurs-pompiers professionnels pouvant exercer au sein des services de l’Etat et de ses établissements publics est fixé […] à 29.https://t.co/DbOrrDUFwY pic.twitter.com/yRiBhmb1nP

— Patrick Hertgen (@PatrickHertgen) October 16, 2022

 

Après avoir lutté contre plusieurs mégafeux l’été dernier, le Centre international de recherche sur le cancer (Circ) de l’Organisation mondiale de la santé a indiqué qu’il classait l’exposition professionnelle des pompiers, comme cancérogène pour l’homme.

Cette décision a été prise sur « une base de preuves suffisantes », après examen en profondeur de la littérature scientifique durant des groupes de travail, auxquels 25 experts internationaux provenant de huit pays ont participé.

Depuis le précédente classification du Circ en 2007 dernier, en tant que cancérogène probable pour l’homme, de nombreuses études nouvelles portant sur l’association exposition professionnelle des pompiers et risque de cancers ont été publiées.

La nouvelle évaluation prend en compte 52 études de cohortes et études de cas-témoins, douze rapports de cas et sept méta-analyses. Le groupe de travail a lui-même effectué une méta-analyse intégrant des études de cohortes de pompiers publiées jusqu’en juin 2022.

Un risque de mésothéliome 58 % plus élevé

En conclusion, il y a des preuves « suffisantes » pour faire un lien entre l’exposition professionnelle des pompiers et le mésothéliome. Il s’agit d’un cancer qui affecte les cellules du mésothélium, une membrane protectrice recouvrant la plupart de nos organes internes. Un risque de mésothéliome est 58 % plus élevé chez les pompiers que dans la population générale. Une situation qui peut être expliquée par une exposition à l’amiante.

Le groupe de travail a également relevé un lien entre la profession des pompiers et le cancer de la vessie (accroissement du risque de 16 %). L’exposition à la suie est notamment soupçonnée de provoquer ce type de cancer. Le Circ a aussi compilé des preuves « limitées » pour faire un lien avec le cancer du colon, de la prostate, des testicules, le mélanome de la peau et le lymphome non hodgkinien.

Principes de l’action de secours

Abord relationnel de la victime

L’action de secours doit permettre :

Eléments essentiels dans la prise en charge

Observer, rechercher

En présence d’une personne en situation de crise, le bilan circonstanciel est essentiel. L’observation et la recherche d’éléments auprès de la victime, de son entourage et de son environnement, doivent permettre de repérer et d’identifier :

C’est à partir de cette première étape que les stratégies de protection et de prise en charge vont pouvoir être déterminées.

Sécuriser, protéger

Apaiser la détresse, répondre aux besoins

Dans l’abord relationnel de la victime, le secouriste cherche à favoriser l’apaisement émotionnel, voir à prévenir une potentielle escalade d’agressivité pouvant conduire à la violence et se traduire par un passage à l’acte auto ou hétéro-agressif. Cette action s’exerce dans le calme, sans précipitation ni hésitation. Aussi, elle permet de compléter le bilan, puis d’engager les soins nécessaires.

Néanmoins, lors d’états d’agitation incontrôlables et dangereux, l’abordage relationnel a ses limites et la sédation par un traitement médicamenteux sera indispensable.

Conduite à tenir spécifique

Le secouriste devra s’adapter à la spécificité de chaque situation et de chaque personne. Il appliquera les principes de l’abord relationnel de la victime, et sera de plus particulièrement attentif aux points suivants :

Lorsque la personne présente une réaction de type hypoactive (silencieuse)

La tâche essentielle consiste à orienter l’attention de la victime sur des éléments sécurisants et sur des tâches simples, positives et non stressantes.

Lorsque la personne présente une réaction de type hyperactive (bruyante)

Contextes particuliers

Plusieurs contextes particuliers nécessite d’adapter la conduite à tenir, il s’agit de :

La victime au comportement agressif / violent

Le secouriste, peut se trouver confronté à des victimes présentant des comportements agressifs, voire violents, de nature différente. En effet, ces violences peuvent être non intentionnelles (le fait de personnes en état d’irresponsabilité : patients psychiatriques, toxicomanes, personnes en état d’ivresse, …), parfois dirigées contre la victime elle-même (automutilation, etc) ou encore intentionnelles, en direction du secouriste.

Contexte

Après une accumulation émotionnelle, la personne manifeste une tension nerveuse avec apparition d’anxiété et d’agitation psychomotrice. La personne n’étant plus à ce moment en état de raisonner, il peut s’en suivre alors un état de panique avec impossibilité à prendre du recul par rapport à la situation et à la critiquer.

Si, à ce moment, la situation n’est pas maîtrisée et le processus interrompu, alors la tension accumulée se libère : c’est le passage à l’acte. Immédiatement après, survient une phase de soulagement pour la personne ainsi vidée de son énergie.

L’agressivité

Peut être tournée vers la victime elle-même, en direction de tiers ou des secouristes. Cet état est soustendu par une émotion de colère dont les origines peuvent être multiples. La victime agressive est une personne qui souffre, qui se défend face à un problème qu’elle perçoit et qu’elle ne sait pas gérer.

Les comportements agressifs prennent différentes formes :

Les signes d’alerte d’un passage à l’acte violent

Conduite à tenir spécifique face au geste violent (coups et blessures, bousculades, crachats, … )

Abord relationnel possible

  • Maintenir un contact verbal :
    • Laisser la victime s’exprimer.
    • Adopter une attitude d’écoute sans jugement, savoir se taire, écouter la personne jusqu’au bout et ne pas lui couper la parole.
    • Montrer à la personne que l’on a perçu l’agressivité
    • En aucun cas accepter qu’elle s’exprime avec agressivité ou manque de respect o Utiliser la reformulation
    • Clarifier tous les points de désaccord
    • Chercher à positiver le dialogue
    • Encourager la personne à suggérer une solution au problème
  • Analyser en permanence la situation et appeler du renfort même si la personne est devenue calme car cette dernière pourrait à nouveau devenir agressive.

Abord relationnel impossible

Mesures de sauvegarde :

Dans les situations de crise avec danger, les secouristes doivent se retirer et alerter.

L’usage de la force pour maîtriser la victime n’est pas du ressort du secouriste, sauf 2 exceptions :

  • pour préserver sa propre intégrité
  • ou dans la mesure du possible pour limiter un danger manifestement grave et imminent.

Les morts inattendues

On qualifie le décès d’inattendu lorsque la mort survient de façon brutale chez un sujet à priori en bonne santé. Le décès peut être naturel, violent, accidentel ou par homicide.

Contexte

Dans ces contextes, les secouristes sont généralement confrontés :

La souffrance des témoins et/ou de l’entourage sera influencée par les facteurs suivants :

Ces derniers, témoins et entourage, nécessitent une prise en charge à part entière. Selon la nature de la relation avec le décédé, les sentiments éprouvés peuvent varier et parfois donner lieu à une décharge brutale de souffrance psychique et à la mise en place de mécanismes de défense psychologique : sidération, malaise, effondrement, incompréhension déni, culpabilité, recherche de responsabilité, agressivité, colère, etc. Ils sont naturels et leur abord ne relève pas nécessairement d’un professionnel de la santé mentale. Une présence empreinte d’humanité et de bienveillance constitue la première réponse au besoin des endeuillés.

Conduite à tenir spécifique

Le travail de deuil, c’est-à-dire, l’adaptation à la perte d’un proche, est un processus qui s’inscrit progressivement dans le temps et dont le point de départ, l’annonce du décès, va grandement influer sur son déroulé. Il s’agit donc d’un moment très important pour lequel un maximum de précautions est nécessaire.

A titre très exceptionnel, le secouriste peut être amené à réaliser l’annonce du décès. Le décès doit être annoncé de façon claire et adaptée.

Il s’agit de fournir des informations honnêtes et claires, avec empathie et respect, de manière à engager les proches dans un processus de deuil sans brutalité supplémentaire :

Les victimes de violences

Contexte

Qu’elles aient lieu dans l’intimité du milieu familial (violences conjugales, maltraitances) ou commises à l’extérieur par des personnes inconnues ou des connaissances, la violence peut être verbale, physique, psychologique, sexuelle et/ou liée à la négligence et aux privations. Il peut s’agir d’un geste isolé de violence ou d’un certain nombre de gestes qui s’inscrivent dans un cycle de maltraitance.

Dans ces contextes, il peut exister une certaine complexité pour établir une relation avec la victime et pour évaluer la situation, notamment :

Le secouriste occupe une place prépondérante car il est souvent celui qui constitue le premier soutien. Son regard bienveillant permet à la victime de retrouver une part de sentiment de sécurité. Ses qualités d’écoute et d’empathie sont déterminantes pour engager la victime vers la reconnaissance du préjudice subi. La personne doit se sentir rassurée, en confiance afin de ne pas vivre sa prise en charge comme une nouvelle agression.

Conduite à tenir spécifique

Précisions

Il ne s’agit pas de réaliser une enquête, mais d’évaluer les risques encourus afin de déterminer la réponse opérationnelle la plus adaptée dans l’immédiat. Ainsi doit être appréciée la nécessité du recours aux forces de l’ordre, qui ne se fera que dans trois conditions : un danger persistant pour la/les victime(s), pour l’équipage ou lorsque la victime en fait la demande.

La crise suicidaire

Contexte

Etat de « crise psychique », temporaire et réversible, dont le risque majeur est le suicide (« acte de se donner délibérément la mort », OMS 2014).

Il s’agit d’un moment de la vie d’une personne où celle-ci se sent dans une souffrance majeure, dans une impasse avec l’impossibilité de s’en sortir. La personne est submergée par les émotions, elle présente une fatigue physique et morale qui altère son jugement et l’empêche de raisonner. L’idée suicidaire devient de plus en plus présente et finit par s’imposer comme la seule issue possible à cette souffrance.

Le processus suicidaire se met en place suite à une accumulation de facteurs (familiaux, professionnels, sociaux, …) et ne résulte jamais d’une seule origine.

Signes et manifestations :

Conduite à tenir spécifique

Face à une personne en crise suicidaire, la tâche des secouristes consistera à repousser l’échéance du passage à l’acte en reconnaissant la souffrance de la personne en crise et en discernant les éléments qui augmentent le risque de passage à l’acte.

Pour déterminer les priorités de l’intervention, il convient de procéder assez rapidement à l’évaluation du potentiel suicidaire, en prenant en compte :

Critères d’une urgence élevée

La victime doit percevoir qu’elle est prise en compte et respectée. Le dialogue se réalise avec tact, sans émettre de jugement de valeur (propos moralisateurs ou de « bon sens »). Il faut bannir toute provocation, tout ordre catégorique, se retenir de minimiser les problèmes et de dévaloriser le geste (« une bêtise »). Il s’agit de reconnaître et d’aborder clairement la situation de crise.

Précisions

Les événements exceptionnels

Contexte

Le secouriste peut être amené à intervenir lors de catastrophes ou de situations exceptionnelles.

Il s’agit d’évènements inhabituels survenant de manière brutale, la plupart du temps, entraînant des dégâts tant humains que matériels et pouvant être à l’origine d’un afflux de victimes : catastrophes majeures (telles que inondations, feux de forêt, ouragans, …) ou Accidents Catastrophiques à Effet Limité (accidents de transport par voie routière impliquant plusieurs véhicules (carambolages) ou des véhicules de transport (autocar, train, …), incendies en milieu urbain, les accidents liés au gaz, accidents technologiques, accidents au cours des rassemblements de foule, attentats terroristes), ou encore les pandémies.

Ces événements comportent une extrême violence et s’accompagnent :

L’action de secours peut se révéler particulièrement complexe du fait :

Conduite à tenir spécifique

Il s’agit là de tenter de gérer un attroupement ou une foule afin de diminuer l’anxiété d’une ou des victimes et des impliqués.

Face à un attroupement ou une foule

En cas de mouvement de panique

Les réactions de détresse doivent alerter, elles sont l’indice d’une blessure psychologique grave. Une prise en charge médicale et/ou psychologique est indiquée afin de faire face à l’installation dans la durée de troubles psycho-traumatiques.

Il sera donc nécessaire d’orienter ces personnes vers une prise en charge psychologique spécialisée (aux urgences hospitalières ou à proximité de la catastrophe par les Cellules d’Urgences MédicoPsychologiques).

Rappel sur les Cellules d’Urgence Médico-Psychologique

Les cellules d’urgence médico-psychologique (CUMP) constituent, en France, un dispositif de prise en charge psychologique précoce des blessés psychiques dans les situations d’urgence collective (événements majeurs, sinistres, ou encore attentats) intervenant dans le cadre du SAMU.

Les CUMP sont composées de spécialistes (psychiatres, psychologues, infirmiers) spécialement formés à ce type d’urgence.

La CUMP est déclenchée à l’initiative du SAMU

 

Référence du cours : 09PR01. Mis à jour en novembre 2021 par la direction générale de la sécurité civile et de la gestion des crises.

Indication

Cette technique est indiquée pour aider un blessé léger, qui peut maintenir la station debout, à marcher sur quelques mètres.

Justification

Cette technique permet de déplacer une victime qui peut temporairement garder la station debout vers une zone calme (bord du terrain) ou un abri pour la protéger de la pluie ou de toute autre intempérie.

Matériel

Aucun matériel.

Réalisation

À un secouriste

Cette technique est utilisée si la victime est capable de porter son propre poids et de se tenir debout sur ses deux jambes.

Il convient :

À deux secouristes

Cette technique est utilisée si la victime a des difficultés pour se tenir debout seule.

La technique est la même que celle à un secouriste, mais, dans ce cas, un secouriste se place de chaque côté de la victime.

Risques & Contraintes

Le secouriste ne doit jamais utiliser une technique d’aide à la marche si la victime est suspecte d’un traumatisme de la colonne vertébrale ou des membres inférieurs.

Évaluation

Le déplacement de la victime n’entraîne pas de désagrément pour celle-ci.

Référence du cours : 10FT01. Mis à jour en septembre 2019 par la direction générale de la sécurité civile et de la gestion des crises.

Indication

Toute victime doit être arrimée sur un brancard ou tout autre dispositif de transport avant son brancardage.

Justification

Les mouvements entraînés au cours du brancardage peuvent être à l’origine d’une chute de la victime. Afin d’éviter cela, la victime doit obligatoirement être arrimée.

Matériel

Réalisation

Si la victime est installée dans un matelas immobilisateur à dépression posé sur un brancard, l’arrimage de l’ensemble « victime-matelas » s’effectue de la même façon.

Si le brancard n’est pas équipé de sangles de fixation, les secouristes peuvent arrimer la victime en utilisant des sangles, en évitant l’utilisation de cordes et cordages.

Risques & Contraintes

Un serrage excessif est susceptible d’occasionner à la victime :

Évaluation

L’arrimage sur le brancard maintient la victime en totalité, sans compression de la partie inférieure du thorax, de la partie supérieure de l’abdomen ou d’une éventuelle lésion.

Référence du cours : 10FT02. Mis à jour en septembre 2019 par la direction générale de la sécurité civile et de la gestion des crises.

À l’occasion du 128ème congrès national des sapeurs-pompiers qui s’est déroulé en septembre dernier à Nancy, les sujets liés à l’égalité femmes-hommes et de la diversité ont émaillé.

Si la parité est encore bien loin, elle progresse néanmoins de 6 points depuis l’annonce du plan en faveur de l’égalité femmes-hommes, instauré en 2016 par la direction générale de la sécurité civile et de la gestion des crises.

En 2022, soit quarante ans après le décret autorisant le recrutement de femmes dans les casernes, 20% des sapeurs-pompiers sont des femmes, contre 14% en 2016.

Des résultats inégaux selon les départements

Création de vestiaires réservés aux femmes dans les casernes, habillement plus confortable adapté à leur physionomie, allègement du matériel… sont depuis déployés, inégalement, dans les Sdis.

En mars 2021, le ministère de l’Intérieur lançait son plan d’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes. Du côté de la Fédération nationale des sapeurs-pompiers de France (FNSPF), un groupe de travail dédié aux questions d’égalité et de diversité promeut ses propres actions.

Mixité et lutte contre les discriminations

Pour ce faire, elle s’appuie sur un réseau de référents « égalité-diversité », désignés à l’échelon départemental. « L’objectif est de poursuivre ce maillage par des binômes [une femme et un homme] dans chaque Sdis, chargés de mener des actions de sensibilisation et de communication pour continuer à avancer », indique Céline ­Guilbert, pilote du groupe de travail à La Gazette des communes.

Ils compléteront le dispositif de référents « mixité et lutte contre les discriminations » prévu par la loi « Matras » du 25 novembre 2021, dont les décrets d’application étaient attendus pour septembre 2022.

Avec la notification du marché de réalisation du RRF aux industriels retenus, le ministère de l’intérieur a débuté la construction du futur réseau dès récemment. La construction puis les tests d’une première version du RRF s’étendront sur une période de 19 mois, permettant de sécuriser la robustesse technique de la solution et son appropriation par les futurs utilisateurs. Mais quel est le coût du RRF, le réseau radio du futur ?

Plus de 700 millions d’euros ont été investis par le ministère de l’Intérieur, afin de constituer une opportunité unique de consolider la filière industrielle française et d’en tirer les bénéfices en termes d’emplois – ainsi qu’à l’export – avec la structuration d’une offre crédible face aux autres acteurs mondiaux.

A partir de 2024, le RRF deviendra l’épine dorsale des communications opérationnelles des services de sécurité, de secours et des acteurs de la gestion de crise.

Un certain coût, mais une l’État garantit un RRF « très robuste »

Selon le ministère de l’Intérieur, avec le RRF, la France va se doter d’un réseau de communication très haut débit (4G puis 5G) commun à l’ensemble des acteurs de la sécurité et du secours, leur permettant de communiquer instantanément les uns avec les autres en bénéficiant de nouvelles fonctionnalités : appels vidéo, partage de position en direct, envoi d’électrocardiogrammes etc.

Malgré son coût, le RRF prend en compte l’ensemble des utilisateurs participant au continuum de sécurité et de secours et permet de raccorder les agents sur le terrain aux salles de commandement. Il bénéficie d’une adhésion forte des acteurs auxquels il s’adresse, qu’il s’agisse des services de l’Etat ou de services relevant des collectivités locales.

De par son infrastructure très robuste, le RRF apportera à ses utilisateurs un réseau hautement résilient, garantissant la continuité et la sécurité des communications sur l’ensemble du territoire.

Par-delà ses enjeux opérationnels de protection de la population, le RRF est un véritable projet industriel qui fait de la France un acteur central dans le domaine stratégique des radiocommunications critiques à l’échelle mondiale.

Un véhicule léger infirmier (VLI) du SDIS d’Indre-et-Loire a été accidenté ce mercredi aux alentours de 9 heures, alors qu’il circulait près du lac de la Bergeonnerie à Tours.

Selon La Nouvelle République, après avoir été percuté par un jeune automobiliste, le véhicule de secours a fini en équilibre sur une rambarde, menaçant de plonger dans une pente menant au plan d’eau.

Par chance, un exercice de sapeurs-pompiers avait lieu à quelques mètres de l’accident. Ainsi, plusieurs agents du SDIS 37 sont intervenus rapidement pour porter secours aux impliqués. L’accident n’a fait aucun blessé.