Après avoir lutté contre plusieurs mégafeux l’été dernier, le Centre international de recherche sur le cancer (Circ) de l’Organisation mondiale de la santé a indiqué qu’il classait l’exposition professionnelle des pompiers, comme cancérogène pour l’homme.
Cette décision a été prise sur « une base de preuves suffisantes », après examen en profondeur de la littérature scientifique durant des groupes de travail, auxquels 25 experts internationaux provenant de huit pays ont participé.
Depuis le précédente classification du Circ en 2007 dernier, en tant que cancérogène probable pour l’homme, de nombreuses études nouvelles portant sur l’association exposition professionnelle des pompiers et risque de cancers ont été publiées.
La nouvelle évaluation prend en compte 52 études de cohortes et études de cas-témoins, douze rapports de cas et sept méta-analyses. Le groupe de travail a lui-même effectué une méta-analyse intégrant des études de cohortes de pompiers publiées jusqu’en juin 2022.
Un risque de mésothéliome 58 % plus élevé
En conclusion, il y a des preuves « suffisantes » pour faire un lien entre l’exposition professionnelle des pompiers et le mésothéliome. Il s’agit d’un cancer qui affecte les cellules du mésothélium, une membrane protectrice recouvrant la plupart de nos organes internes. Un risque de mésothéliome est 58 % plus élevé chez les pompiers que dans la population générale. Une situation qui peut être expliquée par une exposition à l’amiante.
Le groupe de travail a également relevé un lien entre la profession des pompiers et le cancer de la vessie (accroissement du risque de 16 %). L’exposition à la suie est notamment soupçonnée de provoquer ce type de cancer. Le Circ a aussi compilé des preuves « limitées » pour faire un lien avec le cancer du colon, de la prostate, des testicules, le mélanome de la peau et le lymphome non hodgkinien.
Bonjour à 59ans ma carrière professionnelle c est terminée par un lymphome diffu grande cellule blanche due a l inhalation de différentes particules fines.
Non reconnu maladies professionnelles en France car nos chers médecins pompiers ce sont occupés plus de la gestion du sssm et de leurs pyramides de leurs carrières que de constituer des dossiers médicaux concernant la santé des pompiers du sdis et ceux dans toutes la France. Résultats manque des fameuses statistiques pour reconnaître certains cancers maladies professionnelles .
Voilà 5 années que cette maladie ronge ma vie
Mises à la retraite d office aucune reconnaissance fraternelle de la soit disant grande famille des pompiers
Tombés dans l oublie et la solitude après 37 années de services opérationnels .
Faite le nécessaire pour les générations futures merci
Bonjour y a t’il des études sur la maladie de Parkinson
Merci d’avance
Ce qui embarrasse nos grandes têtes pensantes c’est comment reconnaître ça en maladie professionnelle alors que la grande majorité des pompiers sont volontaires.