1 Soustraire la victime à la cause
- éliminer tout contact de la victime avec l’allergène si possible et si l’allergène est connu.
Par exemple, supprimer le contact avec du latex si la victime est allergique au latex.
2 Lutter contre la détresse vitale
- si la victime ne respire pas ou plus ou si elle présente une respiration agonique (gasps), appliquer la conduite à tenir devant une victime en arrêt cardiaque ;
- si la victime est consciente et présente une détresse respiratoire (souffle court, sifflements à l’expiration, oedèmes des voies respiratoires), appliquer la conduite à tenir devant une détresse respiratoire (position assise ou demi-assise, oxygène si nécessaire) ;
- si la victime est consciente et présente une détresse circulatoire (chute de la tension artérielle, pouls rapide et difficile à percevoir), appliquer la conduite à tenir devant une détresse circulatoire (position strictement horizontale, oxygène si nécessaire) ;
- si la victime possède un traitement pour lutter contre les réactions allergiques graves (auto-injecteur d’adrénaline – AIA) :
- administrer à la demande de la victime ou du médecin régulateur le traitement qui lui a été prescrit,
- demander un avis médical immédiatement et appliquer les consignes,
- surveiller la victime.
En l’absence d’amélioration ou en cas de récidive dans les 10 à 15 minutes qui suivent la première injection, une deuxième injection à l’aide de l’auto-injecteur peut être réalisée. Si possible, demander un nouvel avis au médecin régulateur.
3 La victime ne présente pas de détresse vitale (réaction allergique simple)
- appliquer la conduite à tenir devant une victime présentant un malaise ou une aggravation de maladie ;
- demander un avis médical et respecter les consignes.
Le médecin régulateur peut, même en l’absence de détresse vitale, demander qu’une auto-injection d’adrénaline soit réalisée.
Référence du cours : 06PR07. Mis à jour en juin 2018 par la direction générale de la sécurité civile et de la gestion des crises.