Définition

La crise convulsive généralisée est une perturbation de l’activité électrique cérébrale qui se traduit extérieurement par une perte de connaissance et/ou un regard fixe accompagné de mouvements musculaires incontrôlés de tout le corps (convulsion généralisée). Ces manifestations sont appelées des convulsions.

Causes

Les crises convulsives peuvent avoir de nombreuses causes dont :

Les enfants, plus particulièrement les nourrissons, peuvent présenter des convulsions provoquées par une variation soudaine de la température (fièvre).

Risques & Conséquences                    

La survenue d’une crise convulsive peut être à l’origine :

Signes

La crise convulsive peut être précédée de signes annonciateurs. La victime peut éprouver une sensation ou une impression inhabituelle (telle qu’une hallucination visuelle ou olfactive).

Lorsqu’elle survient, la crise convulsive généralisée est facilement identifiable au cours du 2ème regard. Elle se caractérise :

Cette phase dure en règle générale moins de cinq minutes, période pendant laquelle la victime peut se mordre la langue.

Lors de la reprise progressive de sa conscience, la victime peut être hébétée, le regard fixe ou se comporter

de manière étrange et ne se souvient de rien (amnésie des circonstances).

Dans certains cas, elle peut enchaîner plusieurs crises convulsives avec ou sans reprise de conscience entre les crises. C’est l’état de mal convulsif qui nécessite une prise en charge médicale urgente.

Chez le nourrisson, la crise convulsive est habituellement provoquée par la fièvre lors d’une maladie infectieuse ou d’une exposition exagérée à la chaleur. Elle s’accompagne :

Principe de l’action de secours

L’action du sauveteur doit permettre :

Référence du cours : 06AC02. Mis à jour en juin 2018 par la direction générale de la sécurité civile et de la gestion des crises.

Définition

La crise d’asthme est une détresse respiratoire provoquée par une inflammation et une contraction des fibres musculaires lisses des bronchioles (petites bronches) qui entraîne un rétrécissement brutal de leur calibre.

L’asthme est une maladie respiratoire chronique qui touche un très grand nombre de personnes de tout âge. Sa fréquence est en augmentation, particulièrement dans les zones urbaines et industrialisées.

Les asthmatiques ont souvent avec eux des médicaments sous forme d’aérosol doseur (spray) qu’ils utilisent en cas de crise pour la faire cesser. Ces médicaments entraînent une dilatation des petites bronches et facilitent la respiration.

Causes

Chez l’asthmatique, la crise d’asthme peut être déclenchée par certains facteurs favorisants comme :

Les personnes qui souffrent d’asthme peuvent diminuer la survenue de crises en contrôlant leur environnement et en limitant le risque d’exposition aux facteurs déclenchant la crise d’asthme.

Risques & Conséquences                    

La crise d’asthme rend la respiration difficile et entraîne une détresse respiratoire. Quand la crise survient, la victime peut utiliser des médicaments. Les médicaments de l’asthme relaxent les fibres musculaires lisses des bronchioles et permettent à l’air de circuler jusqu’aux alvéoles. Ceci rend la respiration de la victime plus facile.

Signes

Les signes apparaissent chez une personne souvent connue comme étant asthmatique.

Dans sa forme grave, le 2ème regard fait apparaitre une victime consciente, très angoissée, qui se plaint de respirer difficilement, qui refuse de s’allonger et qui demande à rester assise.

Lors de l’examen, on peut constater :

En fin de compte, on se retrouve devant une victime qui présente une détresse respiratoire.

En l’absence d’une prise en charge rapide ou parfois brutalement, la victime peut perdre connaissance et présenter un arrêt cardiaque.

Dans sa forme la plus légère, la victime consciente se plaint d’une gêne respiratoire modérée, sans modification importante de la fréquence respiratoire.

Principe de l’action de secours

L’action de secours doit permettre :

Définition 

Comme l’oxygène, le sucre est essentiel au fonctionnement de l’organisme et notamment du cerveau. L’organisme produit une hormone appelée « insuline » qui intervient dans le transport et la pénétration du sucre dans les tissus. 

Le diabète est une maladie au cours de laquelle l’organisme, par manque de production de cette hormone, n’arrive pas à réguler le passage et l’utilisation du sucre qui est transporté par le sang vers les tissus du corps et qui s’accumule dans le sang. 

Les diabétiques doivent surveiller attentivement la quantité de sucre présente dans leur sang. Ils utilisent un lecteur de glycémie qui permet, à partir d’une goutte de sang prélevée au niveau du doigt, de mesurer et de surveiller le taux de sucre dans le sang. Un régime alimentaire adapté et un traitement médical régulier leur permettent de réguler l’utilisation du sucre par l’organisme. 

Un apport insuffisant de sucre ou un excès de traitement peuvent entraîner un manque grave de sucre à l’origine d’un malaise : c’est « l’hypoglycémie ». 

La plupart des diabétiques connaissent ce risque et ont sur eux un morceau de sucre qu’ils doivent prendre immédiatement en cas de malaise pour faire remonter le taux de sucre rapidement. Cependant, la survenue du malaise est parfois très brutale. 

Causes 

Les malaises par manque de sucre sont fréquents chez le diabétique et sont facilités par : 

NB : D’autres malaises d’origine et causes différentes peuvent se rencontrer chez une personne atteinte de diabète. De même, un malaise lié à une hypoglycémie peut se rencontrer chez des personnes qui ne sont pas diabétiques (malaise à l’effort, à jeun). 

Risques & Conséquences 

Lorsque le taux de sucre diminue, le fonctionnement du cerveau et de tout l’organisme est rapidement altéré. L’hypoglycémie peut déclencher des complications soudaines et potentiellement mortelles comme des convulsions ou une perte de connaissance (détresse neurologique). Il n’en est pas de même pour l’hyperglycémie qui évolue en règle générale progressivement, sans signes visibles sur une période de plusieurs heures ou plusieurs jours et qui fait rarement l’objet d’un recours à des services de secours d’urgence. 

Signes 

Les signes d’hypoglycémie peuvent être constatés chez une personne connue comme étant diabétique dès le 2ème regard. La victime peut présenter : 

Dans certains cas, la victime présente des signes qui peuvent faire évoquer un accident vasculaire cérébral. 

Lors du 4ème regard, la victime peut se plaindre : 

Mesure de la glycémie capillaire 

Lors de l’interrogatoire de la victime ou de son entourage, il est possible d’apprendre que celle-ci est diabétique. 

Dans ce cas, devant un malaise chez un diabétique, un test de dépistage d’une hypoglycémie peut être réalisé en utilisant un appareil de mesure de la glycémie capillaire, le glucomètre. 

On utilisera de préférence l’appareil de mesure de la victime, sinon l’équipe de secours utilisera le sien si elle en est dotée. 

Le résultat instantané de cette mesure permet à l’équipe de secours de transmettre cette information lors du bilan au médecin régulateur pour l’aider dans l’évaluation de la situation et des suites à donner. 

Lors du transfert de la valeur de la mesure, il est essentiel d’indiquer l’unité de mesure de la glycémie utilisée par l’appareil : millimoles par litre (mmol/l), milligrammes par décilitre (mg/dl) ou grammes par litre (g/l). En fonction de l’unité, le chiffre est totalement différent. 

On considère qu’une victime est en hypoglycémie si la valeur mesurée de la glycémie est < 3,3 mmol/l (ou < 60 mg/dl ou < 0,6 g/l). 

Principe de l’action de secours 

L’action de secours doit permettre : 

Référence du cours : 06AC05. Mis à jour en juin 2018 par la direction générale de la sécurité civile et de la gestion des crises.

Définition 

Le malaise est une sensation pénible, traduisant un trouble du fonctionnement de l’organisme, sans que la personne qui en est victime puisse en identifier l’origine. Ce trouble peut être fugace ou durable, de survenue brutale ou progressive, ou correspondre à une maladie qui s’aggrave. 

Parfois, la victime ne se rend pas compte de son trouble ou ne peut l’exprimer, c’est alors son entourage qui constate une anomalie et qui demande d’intervenir. 

Certaines personnes présentent des malaises répétitifs, souvent identiques, typiques d’une maladie (troubles cardiaques, diabète, asthme). On distingue couramment : 

Causes 

De nombreuses causes peuvent entraîner un malaise ou l’aggravation d’une maladie, telles que : 

Il ne faut pas confondre un malaise ou une aggravation brutale d’une maladie avec la survenue de signes ou de manifestions qui sont secondaires à : 

Signes

La victime est consciente et peut présenter des signes de gravité tels que : 

¹ La victime est couverte de sueur, sans avoir fourni d’effort ou sans que la température ambiante en soit la cause. 

² La victime ne peut plus parler ou le fait avec de grandes difficultés. 

En l’absence de signe de détresse vitale rapidement identifiable, c’est le 4ème regard qui permet de retrouver les signes d’un malaise. 

L’analyse de la plainte de la victime permet de mettre en évidence des sensations particulières (symptômes) tels que : 

L’interrogatoire permet de retrouver parfois des antécédents médicaux (maladies) ainsi que l’existence d’un traitement à prendre régulièrement ou en cas de malaise. 

L’examen de la victime permet de mettre en évidence des signes tels que : 

Risques & Conséquences 

Une malaise grave peut à tout moment évoluer vers une détresse vitale. 

Principe de l’action de secours 

L’action de secours doit permettre : 

¹La victime est couverte de sueur, sans avoir fourni d’effort ou sans que la température ambiante en soit la cause. 

²La victime ne peut plus parler ou le fait avec de grandes difficultés.  

 

Référence du cours : 06AC06. Mis à jour en juin 2018 par la direction générale de la sécurité civile et de la gestion des crises.

Définition 

L’allergie est une réaction de l’organisme à une substance étrangère ou allergène que l’individu touche, inhale, avale ou qui lui est administrée. 

Si les réactions allergiques sont relativement courantes et bégnines, elles peuvent dans certains cas donner une réaction généralisée sévère qui met en jeu le pronostic vital. Il s’agit alors d’une réaction allergique grave appelée « réaction anaphylactique » ou « anaphylaxie ». 

Causes 

L’anaphylaxie est une réaction d’hypersensibilité allergique lorsqu’une personne sensible est en contact avec l’allergène. Les allergènes les plus connus sont souvent contenus dans : 

Risques & Conséquences 

La réaction anaphylactique se caractérise par l’apparition brutale d’une atteinte des voies aériennes supérieures ou inférieures, ou d’une atteinte cardiovasculaire qui peut évoluer très rapidement vers un arrêt cardiaque et le décès de la victime. 

Signes 

La réaction allergique grave peut survenir chez une personne qui connaît son allergie ou qui présente ces signes pour la première fois. 

Elle survient après un délai de quelques minutes à quelques heures suivant l’exposition à un allergène qui est le facteur déclenchant. 

La réaction anaphylactique se caractérise par la présence de signes inquiétants constatés lors du 2ème ou 3ème regard. Il s’agit d’une détresse respiratoire : 

Dans d’autres cas, la réaction allergique grave prend la forme d’une détresse circulatoire avec une accélération de la fréquence cardiaque, un pouls radial difficile à percevoir et une chute de la pression artérielle. 

En l’absence d’une prise en charge rapide, la victime peut perdre connaissance et présenter un arrêt cardiaque. 

En règle générale, ces signes de détresse sont associés à des signes que le secouriste identifie plus particulièrement au cours du 4ème regard. 206 

Il peut s’agir d’une atteinte cutanéomuqueuse avec l’apparition de plaques rouges sur la peau avec démangeaisons (urticaire qui peut devenir généralisée). 

Des troubles digestifs peuvent être aussi présents avec une douleur abdominale, des diarrhées et des vomissements. 

Il est essentiel pour le secouriste de reconnaitre ces signes et de savoir les rechercher. Ces manifestations peuvent être isolées, associées ou annoncer une aggravation. 

Principe de l’action de secours 

L’action de secours doit permettre : 

 

Référence du cours : 06AC07. Mis à jour en novembre 2021 par la direction générale de la sécurité civile et de la gestion des crises.

Définition

L’accident électrique regroupe toutes les lésions de l’organisme, temporaires ou définitives, provoquées par le courant électrique et qui sont dues :

L’électrisation est l’ensemble des lésions provoquées par le passage d’un courant électrique à travers le corps.

Le terme électrocution est réservé à une électrisation mortelle, soit immédiatement, soit très précocement.

Causes

On distingue différents types d’accidents électriques :

En France, on estime à une centaine par an le nombre d’accidents mortels d’origine électrique, toutes origines confondues :

Mécanisme

D’une manière générale, le courant suit le chemin offrant le moins de résistance entre le point d’entrée et le point de sortie du corps.

La recherche de ces points d’entrée et de sortie est systématique afin de guider l’évaluation des organes traversés.

À l’inverse des nerfs et des vaisseaux sanguins, la peau constitue la barrière la plus résistante, sa qualité dépend de son état (intègre, sèche, humide, mouillée…). Le liquide amniotique étant un excellent conducteur électrique, la grossesse devra être systématiquement recherchée pour évaluer toute atteinte du fœtus.

Le courant électrique peut endommager tous les organes qui se trouvent sur son chemin par 3 mécanismes différents, en fonction de son intensité (en milliampères – mA) et de son voltage (en volts – V) :

Il est classique de dire que les hauts voltages (≥ 1000 V) « brûlent » et les faibles voltages (< 1000 V) « tuent ».

Il est important de ne pas oublier les circonstances de l’accident électrique et de rechercher les éventuelles complications traumatiques d’une chute ou d’une projection de la victime.

Risques & Conséquences

Le passage du courant dans l’organisme peut entraîner :

Les courants à haute tension (≥ 1000 V), plus particulièrement continue, provoquent des brûlures profondes et des traumatismes.

Les courants de basse tension (< 1000 V), le plus souvent alternatifs, provoquent surtout des fonctionnements anarchiques du cœur (fibrillation ventriculaire).

Signes

L’accident électrique est habituellement évoqué lors du 1er regard.

Les signes présentés par la victime ne sont pas spécifiques.

Au 2ème ou 3ème regard, la victime peut être consciente ou avoir perdu connaissance, en arrêt respiratoire ou cardio-respiratoire ou présenter une détresse.

Au 4ème regard, elle peut présenter des brûlures plus ou moins étendues ou des traumatismes associés.

Même si la victime ne présente aucun signe, des manifestations secondaires peuvent apparaître. Un avis médical est indispensable.

Principe de l’action de secours

Tout en intervenant en sécurité, l’action de secours doit permettre :

Référence du cours : 07AC01. Mis à jour en juin 2018 par la direction générale de la sécurité civile et de la gestion des crises.

Définition

L’accident lié à la plongée correspond potentiellement à toute manifestation qui survient pendant, immédiatement après ou dans les vingt-quatre heures qui suivent une plongée en apnée ou en scaphandre autonome.

Causes

Les accidents liés à la plongée ont plusieurs origines et peuvent survenir aussi bien lors d’une plongée en apnée que d’une plongée en scaphandre autonome. On distingue plusieurs types d’accidents dont les principaux sont :

Risques & Conséquences

Selon le type d’accident, les risques comme les conséquences occasionnées à la victime peuvent varier :

Cette déchirure peut aussi provoquer un passage de l’air dans les vaisseaux pulmonaires puis dans la circulation générale. Les bulles de gaz peuvent alors atteindre le cerveau et donner des manifestations neurologiques.

Signes

Le 1er regard indique que l’on est en présence d’une victime qui vient de réaliser une plongée dans les vingt-quatre heures qui précèdent l’apparition des signes.

Lors du 2ème ou 3ème regard, elle peut présenter :

Si la victime est consciente, elle peut se plaindre :

L’examen permet de constater, éventuellement :

Toutes manifestations inhabituelles ou anormales qui surviennent pendant, immédiatement après ou dans les vingt-quatre heures qui suivent une plongée doivent être considérées comme un accident de plongée.

Principe de l’action de secours

L’action de secours doit permettre :

Référence du cours : 07AC02. Mis à jour en juin 2018 par la direction générale de la sécurité civile et de la gestion des crises.

Définition

L’accouchement inopiné est l’acte de mettre au monde un nouveau-né hors d’une maternité. Il peut survenir avant l’arrivée des secours ou en leur présence.

On appelle parturiente une femme enceinte sur le point d’accoucher. Normalement, l’accouchement a lieu à trente-neuf semaines de grossesse, soit quarante et une semaines d’aménorrhée (absence de règles).

L’accouchement peut survenir avant, on parle alors d’accouchement prématuré.

L’accouchement se déroule en trois étapes :

Causes

Les causes d’accouchement inopiné sont multiples, allant de la grossesse mal ou non suivie, à la multiparité.

Risques & Conséquences

L’accouchement se déroule normalement sans complications, mais il peut parfois entraîner des complications mettant en jeu la vie du fœtus ou de la mère.

Signes

Les contractions utérines marquent le début du travail. Elles sont douloureuses, mais sont aussi perceptibles en posant doucement la main sur le ventre de la mère. Durant la contraction, celui-ci devient très dur puis se relâche. Peu intenses et espacées au début, elles vont devenir de plus en plus fréquentes, rapprochées et douloureuses.

La rupture de la poche des eaux survient secondairement. Le liquide qui s’écoule est normalement clair. Cette rupture peut survenir alors que la mère ne présente aucune contraction utérine. La rupture de la poche des eaux et l’envie irrépressible que la mère ressent de pousser traduisent généralement un accouchement imminent et le début de la phase d’expulsion. Il en est de même si la tête du nouveau-né apparaît à la vulve.

Vingt à trente minutes après l’expulsion, la mère ressent de nouvelles contractions et l’envie de pousser. Ces contractions se traduisent par une expulsion du placenta et de ses annexes. C’est la délivrance.

Principe de l’action de secours

L’action de secours doit permettre :

Référence du cours : 07AC03. Mis à jour en septembre 2014 par la direction générale de la sécurité civile et de la gestion des crises.

Définition

Les affections liées à la chaleur sont des élévations anormales, au-dessus de 37,5 °C, de la température corporelle, plus ou moins accompagnées de différents symptômes non spécifiques.

La forme d’évolution la plus grave, qui engage le pronostic vital, est le coup de chaleur (ou hyperthermie maligne d’effort), qui associe une température corporelle supérieure à 40 °C et des troubles neurologiques et qui évolue vers une détresse vitale avec notamment des troubles circulatoires.

Causes

Les affections liées à la chaleur sont dues :

Plus la température ambiante est élevée, plus l’organisme a du mal à perdre de la chaleur, surtout si le milieu est chaud et humide, et qu’un effort est produit.

La température centrale de l’organisme s’élève et est associée à une perte d’eau et de sels minéraux.

Les personnes âgées et les nourrissons y sont particulièrement sensibles.

La prise de certains traitements ou toxiques (drogues) peuvent les favoriser.

Risques & Conséquences

L’exposition prolongée à la chaleur peut entraîner des troubles graves du fonctionnement de l’organisme avec une déshydratation et des atteintes neurologiques et cardiaques pouvant aller jusqu’au décès.

Signes

Le 1er regard est essentiel. Il permet de constater l’exposition à la chaleur, au soleil ou l’existence d’un contexte d’effort important.

Lors du 2ème ou 3ème regard, la victime peut présenter :

Si la victime est consciente et sans atteinte neurologique, elle se plaint souvent : 

Suivant les circonstances et l’importance des manifestations, on parle de :

Principe de l’action de secours

L’action de secours doit permettre :

Définition

Une compression de membre est l’interruption de la circulation sanguine au niveau de masses musculaires comprimées.

Elle est dite prolongée si elle est de plus de deux heures. La compression prolongée des muscles des membres est aussi appelée « crush syndrom » ou « syndrome des ensevelis ».

Causes

Les compressions de membres se rencontrent lors de situations accidentelles telles que :

Risques & Conséquences

L’arrêt de la circulation sanguine et la compression directe entraînent, progressivement, des lésions des muscles qui s’accompagnent d’une production de déchets toxiques pour l’organisme.

Ces déchets toxiques restent au niveau du membre tant que ce dernier est comprimé. Ils s’accumulent d’autant plus que la compression dure longtemps.

Au moment du dégagement de la victime et de la levée de la compression qui rétablit la circulation sanguine, ces déchets sont entraînés par le sang dans tout l’organisme. Ils agissent comme de véritables poisons, notamment pour le cœur et les reins.

Cela peut se traduire par la survenue brutale d’un arrêt cardiaque ou d’une détresse circulatoire, juste après le dégagement. Ultérieurement, un blocage du fonctionnement des reins de la victime peut survenir. C’est pourquoi un traitement médical est nécessaire avant la levée de la compression.

À la compression des membres peuvent s’associer d’autres lésions traumatiques créées par les mêmes circonstances : plaies, fractures, luxation. Une compression prolongée de membre peut être mortelle à plus ou moins brève échéance.

Signes

Le 1er regard est essentiel. Il permet de constater que la victime est, en partie, coincée et comprimée sous une charge importante.

Lors des autres regards, il peut exister des signes de détresse circulatoire.

Si la partie du corps qui siège en dessous de la compression est accessible, elle est froide, pâle et il existe des troubles de la sensibilité.

Principe de l’action de secours

L’action de secours doit permettre :

Référence du cours : 07AC05. Mis à jour en juin 2018 par la direction générale de la sécurité civile et de la gestion des crises.