1 Le port de gants par le secouriste est souhaitable, mais ne doit en aucun cas retarder ou empêcher une RCP.

2 À 2 secouristes sans DAE, un secouriste poursuit le massage cardiaque, le second demande un renfort médical et revient avec un DAE pour le mettre en œuvre. À 2 secouristes avec DAE, un secouriste poursuit le massage cardiaque, le second met en œuvre le DAE. Il demande un renfort médical immédiatement après la première analyse et la délivrance éventuelle du premier choc. À 3 secouristes ou plus, les trois actions (alerte, MCE et DAE) sont à réaliser simultanément. La mise en place des électrodes du DAE sur la victime doit se faire sans interruption des manœuvres de RCP. L’interruption des compressions thoraciques doit être limitée à son minimum au moment des insufflations.

3 L’apport d’oxygène à la victime sous ventilation artificielle doit être réalisé dès que possible, sans retarder la mise en œuvre des gestes de réanimation.

4 Lorsque l’aspiration de sécrétions est réalisée, elle ne doit pas retarder ni interrompre les manœuvres de RCP ou la délivrance d’un choc électrique.

5 Une canule oropharyngée est mise en place en cas de ventilation artificielle inefficace par difficulté de maintien des voies ennes de la victime libres.

Référence du cours : 05PR01. Mis à jour en décembre 2022 par la direction générale de la sécurité civile et de la gestion des crises.

 

En l’absence de tiers

Si un DAE est à proximité immédiate (dans le champ visuel, il ne faut pas perdre de temps à démarrer la RCP), le mettre en œuvre le plus tôt possible, suivre ses indications vocales en interrompant le massage cardiaque le moins possible.

Un tiers est présent                      

Dans tous les cas

Si les insufflations ne peuvent pas être effectuées (répulsion du sauveteur, vomissements…) ou si elles semblent inefficaces, le sauveteur doit immédiatement reprendre les compressions thoraciques.


1 À l’époque des téléphones portables, la transmission de l’alerte ne pose plus guère de problème. Dans le cas contraire, un sauveteur seul face à une personne en arrêt cardiaque est en grande difficulté. Il doit appeler très tôt pour donner un maximum de chance de survie à la victime. Il peut poursuivre la manœuvre de réanimation en utilisant la fonction mains libres de son téléphone portable.

Référence du cours : 05PR02. Mis à jour en décembre 2022 par la direction générale de la sécurité civile et de la gestion des crises.

 

Tableau 12 : Fréquences des insufflations

ÂGE DE LA VICTIME

Frequence des insufflations

Nourrisson

25 à 30 insufflations / min

Enfant

15 à 25 insufflations / min


1 À deux secouristes ou plus avec DAE, un ou deux secouristes poursuivent le massage cardiaque et la ventilation, l’autre met en œuvre le DAE. À deux secouristes sans DAE, les deux secouristes poursuivent le massage cardiaque et la ventilation jusqu’à l’arrivée des renforts (avec DAE).

La mise en place des électrodes du DAE sur la victime doit se faire sans interrompre les manœuvres de RCP. L’interruption des compressions thoraciques doit être limitée à son minimum au moment des insufflations.

2 L’apport d’oxygène à la victime sous ventilation artificielle doit être réalisé dès que possible, sans retarder la mise en œuvre des gestes de réanimation.

3 Lorsque l’aspiration de sécrétions est réalisée, elle ne doit pas retarder ni interrompre les manœuvres de RCP ou la délivrance d’un choc électrique.

4 Une canule oropharyngée est mise en place en cas de ventilation artificielle inefficace par difficulté de maintien des voies ennes de la victime libres.

Référence du cours : 05PR03. Mis à jour en décembre 2022 par la direction générale de la sécurité civile et de la gestion des crises.

 

En l’absence de tiers

Un tiers est présent                      


1 À l’époque des téléphones portables, la transmission de l’alerte ne pose plus guère de problème. Dans le cas contraire, un sauveteur seul face à une personne en arrêt cardiaque est en grande difficulté. Il doit appeler très tôt pour donner un maximum de chance de survie à la victime. Il peut poursuivre la manœuvre de réanimation en utilisant la fonction mains libres de son téléphone portable.


Dans tous les cas

Si les insufflations ne peuvent pas être effectuées (répulsion du sauveteur, vomissements…) ou si elles semblent inefficaces, le sauveteur doit immédiatement reprendre les compressions thoraciques.

Référence du cours : 05PR04. Mis à jour en décembre 2022 par la direction générale de la sécurité civile et de la gestion des crises.

 

La victime est consciente

Si elle présente une hémorragie externe, appliquer la conduite à tenir adaptée. Dans le cas contraire, ou après avoir arrêté l’hémorragie :

Le risque d’aggravation brutale avec arrêt cardiaque est majeur, notamment lors de toute mobilisation de la victime (relevage, brancardage).

La victime a perdu connaissance et ne respire pas ou de façon anormale  

Appliquer la procédure relative à l’arrêt cardiaque.

La victime a perdu connaissance et respire

Appliquer la procédure relative à la perte de connaissance.


1 Le fait de placer en position horizontale une personne victime d’une hémorragie facilite la circulation sanguine, notamment au niveau du cerveau. La réalisation des gestes de secours est aussi facilitée et les conséquences de l’hémorragie sur les fonctions vitales sont retardées.  

Référence du cours : 05PR05. Mis à jour en décembre 2022 par la direction générale de la sécurité civile et de la gestion des crises.

 

La victime est consciente

La victime a perdu connaissance 

Référence du cours : 05PR06. Mis à jour en décembre 2022 par la direction générale de la sécurité civile et de la gestion des crises.

La victime est consciente

Réaliser une désobstruction des voies aériennes si la victime présente les signes d’une obstruction complète par un corps étranger

Dans le cas contraire :

La victime a perdu connaissance et ne respire pas ou de façon anormale  

La victime a perdu connaissance et respire              

 

Référence du cours : 05PR07. Mis à jour en décembre 2022 par la direction générale de la sécurité civile et de la gestion des crises.

Cas particulier : fracture ouverte et corps étranger

Si la victime présente une fracture ouverte, avec un morceau d’os visible ou si la plaie qui saigne contient un corps étranger visible :

Si le saignement reste important et massif, réaliser la pose d’un garrot.

 

Référence du cours : 05PR08. Mis à jour en décembre 2022 par la direction générale de la sécurité civile et de la gestion des crises.

Tableau 13: Conduite à tenir spécifique devant une hémorragie extériorisée

hémorragie conduite à tenir


1 Le fait de se moucher avec vigueur est important dans l’efficacité du geste, afin de permettre l’évacuation des caillots de sang.

2 La compression du nez doit intervenir rapidement pour éviter qu’un caillot ne se reforme.

3 Le retournement sur le côté gauche de la femme enceinte, ou d’une victime obèse, permet d’éviter l’apparition d’une détresse par compression de certains vaisseaux sanguins de l’abdomen

 

Référence du cours : 05PR09. Mis à jour en décembre 2022 par la direction générale de la sécurité civile et de la gestion des crises.

Face à une de ces situations, appliquer la conduite à tenir devant une obstruction complète :


1 Le fait d’encourager à tousser aide au rejet du corps étranger.  

 

Référence du cours : 05PR10. Mis à jour en décembre 2022 par la direction générale de la sécurité civile et de la gestion des crises.