Indication

Le réalignement est effectué chaque fois que possible par un médecin.

En l’absence de médecin, on peut être amené, sur avis médical, à réaligner un avant-bras ou une jambe qui présente une fracture fermée, c’est-à-dire lui faire recouvrer un axe proche de la normale.

Ce réalignement est indiqué par la présence de signes de complications vasculaires ou neurologiques (membre froid, pâle, insensible) ou si la déformation empêche la mise en place d’un dispositif d’immobilisation.

Justification

La présence d’une déformation angulaire au niveau d’un membre fracturé peut entraîner une complication nerveuse ou vasculaire et constituer un obstacle ou une gêne à la mise en place d’un matériel d’immobilisation spécifique.

Le réalignement d’un membre traumatisé permet de :

Matériel

Aucun matériel.

Réalisation

Fracture fermée de l’avant-bras

Le secouriste doit :

La traction n’est relâchée qu’après immobilisation du membre.

Fracture fermée de la jambe

Cette technique nécessite que le secouriste soit assisté d’une seconde personne. Le secouriste doit :

La traction n’est relâchée qu’après immobilisation du membre.

Risques & Contraintes

Le réalignement d’un membre doit être immédiatement interrompu et un nouvel avis médical demandé si :

Pendant ou après le réalignement, des complications vasculaires (hématome, compression d’un vaisseau) ou neurologiques (perte de la sensibilité ou de la motricité) peuvent apparaître. Dans ce cas, un nouvel avis médical doit être demandé.

Évaluation

Le réalignement de membre est correct si : • il est possible de poser sans difficulté un moyen d’immobilisation spécifique ; • on constate une atténuation de la douleur et des signes de complications.

Référence du cours : 08FT11. Mis à jour en septembre 2019 par la direction générale de la sécurité civile et de la gestion des crises.

Indication

Le retrait du casque de protection d’une victime est indiqué :

La réalisation du retrait du casque de protection doit alors permettre de rechercher les signes de respiration, après avoir libéré les voies aériennes.

Justification

La présence d’un casque de protection chez la victime peut occasionner une gêne dans la réalisation de l’examen et des gestes de secours.

Matériel

Aucun matériel.

Réalisation

Le retrait du casque de protection se fait sur une victime allongée sur le dos.

À deux secouristes

Le secouriste 1, chargé du retrait du casque, doit :

Le secouriste 2 doit :

Le secouriste 1 doit :

Le secouriste 2, dès l’arrêt du retrait, doit :

Le secouriste 1 doit :

En secouriste isolé

Le retrait du casque à un secouriste est un geste extrêmement délicat :

Risques & Contraintes

Une mobilisation du rachis cervical ou de la tête de la victime au cours de la manœuvre de retrait du casque peut entraîner une aggravation de son état et des séquelles graves.

Le retrait du casque de protection par un seul secouriste doit rester un geste exceptionnel, qui doit être réalisé seulement s’il ne peut pas obtenir un renfort immédiat.

Évaluation

La nuque et la tête de la victime doivent rester immobiles durant toute la manœuvre.

Référence du cours : 08FT12. Mis à jour en septembre 2019 par la direction générale de la sécurité civile et de la gestion des crises.

Indication

Cette technique est indiquée chez une victime consciente qui présente :

Justification

L’application de froid permet d’atténuer la douleur et de limiter le gonflement. Matériel L’application de froid peut être réalisée avec :

Les bombes cryogènes sont réservées à l’usage médical.

Réalisation

L’application de froid doit être la plus précoce possible et s’étendre au-delà de la zone douloureuse.

La durée d’application ne doit pas excéder vingt minutes. Elle peut être réduite de moitié en cas d’inconfort causé à la victime.

En utilisant de l’eau et de la glace

En utilisant une compresse chimique

Risques & Contraintes

L’application de froid est proscrite :

Une application de froid prolongée peut provoquer :

Évaluation

L’application de froid entraîne une diminution de la douleur et du gonflement sans provoquer de désagréments pour la victime.

Référence du cours : 08FT13. Mis à jour en septembre 2014 par la direction générale de la sécurité civile et de la gestion des crises.

Indication

Cette technique est indiquée pour protéger une plaie ou plusieurs plaies étendues ainsi que les brûlures graves.

Justification

L’emballage au moyen d’un pansement stérile accroit la protection de la zone lésée contre les souillures et permet de limiter la déperdition de chaleur.

Matériel

Le pansement stérile pour brûlures type SSA

Le pansement stérile pour brûlures du service de santé des armées (type SSA), d’un format de 60 x 80 cm, présente :

Les draps et champs stériles

Les champs stériles sont des pièces de tissus de taille suffisante pour recouvrir des lésions étendues.

Réalisation

Ne jamais toucher avec les doigts, même recouverts de gants, la partie du pansement qui entrera en contact avec la zone lésée.

Avec un pansement stérile pour brûlures type SSA

Avec un drap ou un champ stérile

Risques & Contraintes

La partie du pansement, du drap ou du champ stérile entrant en contact avec la victime ne doit jamais être touchée par les doigts du sauveteur, même protégés par des gants.
La zone lésée doit être entièrement recouverte.

Évaluation

La zone lésée est entièrement recouverte par le pansement.

Référence du cours : 08FT14. Mis à jour en septembre 2014 par la direction générale de la sécurité civile et de la gestion des crises.

Indication

Cette technique est indiquée afin d’assurer le maintien d’un pansement non compressif sur une plaie.

Justification

Le maintien du pansement à l’aide d’un filet tubulaire évite tout phénomène de compression circulaire d’un membre et laisse à la victime sa liberté de mouvement. Réalisé avec une bande, ce maintien accroît la protection contre les souillures extérieures.

Matériel

Les bandes de crêpe ou extensibles

Les bandes de crêpe ou les bandes extensibles sont les plus communément utilisées. Elles sont de différentes largeurs.

Les filets de mailles tubulaires

Les filets de mailles tubulaires sont des cylindres de filet élastique de différents diamètres adaptés à chaque partie du corps.

Réalisation

Maintien à l’aide d’une bande

Après avoir positionné le pansement non compressif :

Maintien à l’aide d’un filet

Après avoir positionné le pansement non compressif :

Risques & Contraintes

Le dispositif de maintien (par bande ou filet) :

La mise en place d’un filet peut être effectuée sur une victime allongée qui présente une plaie du crâne et est suspecte d’un traumatisme du rachis. Toutefois, elle doit être effectuée en présence d’un maintien de la tête et en glissant délicatement le filet sous celle-ci. En revanche, cette technique ne peut pas être réalisée avec une bande.

Un bandage circulaire peut conduire à un effet garrot. Aussi, il convient de surveiller attentivement l’apparition progressive d’une douleur diffuse ou d’un saignement et de contrôler la circulation du membre en dessous du pansement (pouls, temps de recoloration cutanée, aspect de la peau).

Exceptionnellement, cette technique peut permettre de réaliser la compression du membre pansé.

Évaluation

Le dispositif doit maintenir le pansement sans entraver la circulation en aval. Par ailleurs, aucune douleur ne doit apparaître au niveau du membre pansé après une dizaine de minutes.

Référence du cours : 08FT15. Mis à jour en septembre 2014 par la direction générale de la sécurité civile et de la gestion des crises.

Indication

Le lot membre arraché ou sectionné est utilisé pour envelopper un membre amputé et permettre son acheminement avec la victime vers l’hôpital.

Justification

Le froid permet de préserver un membre amputé pendant la prise en charge et le transport du blessé, dans l’attente de sa réimplantation éventuelle.

Matériel

Le lot membre arraché ou sectionné est composé : • d’un sac isotherme doublé à l’intérieur d’une poche plastique étanche destinée à recevoir le segment de membre amputé ; • d’une paire de gants stériles ; • d’un ou plusieurs sacs réfrigérants instantanés ou de la glace ; • d’un champ stérile.

Réalisation

En l’absence de lot « membre arraché ou sectionné » :

Risques & Contraintes

Le contact direct entre le membre amputé et la source de froid serait responsable de gelures qui peuvent compromettre la réussite de sa réimplantation.

Évaluation

Le membre sectionné est correctement conditionné pour le transport et n’est pas en contact direct avec la source de froid.

Référence du cours : 08FT17. Mis à jour en septembre 2019 par la direction générale de la sécurité civile et de la gestion des crises.

Indication

Cette technique est indiquée pour aider un blessé léger, qui peut maintenir la station debout, à marcher sur quelques mètres.

Justification

Cette technique permet de déplacer une victime qui peut temporairement garder la station debout vers une zone calme (bord du terrain) ou un abri pour la protéger de la pluie ou de toute autre intempérie.

Matériel

Aucun matériel.

Réalisation

À un secouriste

Cette technique est utilisée si la victime est capable de porter son propre poids et de se tenir debout sur ses deux jambes.

Il convient :

À deux secouristes

Cette technique est utilisée si la victime a des difficultés pour se tenir debout seule.

La technique est la même que celle à un secouriste, mais, dans ce cas, un secouriste se place de chaque côté de la victime.

Risques & Contraintes

Le secouriste ne doit jamais utiliser une technique d’aide à la marche si la victime est suspecte d’un traumatisme de la colonne vertébrale ou des membres inférieurs.

Évaluation

Le déplacement de la victime n’entraîne pas de désagrément pour celle-ci.

Référence du cours : 10FT01. Mis à jour en septembre 2019 par la direction générale de la sécurité civile et de la gestion des crises.

Indication

Toute victime doit être arrimée sur un brancard ou tout autre dispositif de transport avant son brancardage.

Justification

Les mouvements entraînés au cours du brancardage peuvent être à l’origine d’une chute de la victime. Afin d’éviter cela, la victime doit obligatoirement être arrimée.

Matériel

Réalisation

Si la victime est installée dans un matelas immobilisateur à dépression posé sur un brancard, l’arrimage de l’ensemble « victime-matelas » s’effectue de la même façon.

Si le brancard n’est pas équipé de sangles de fixation, les secouristes peuvent arrimer la victime en utilisant des sangles, en évitant l’utilisation de cordes et cordages.

Risques & Contraintes

Un serrage excessif est susceptible d’occasionner à la victime :

Évaluation

L’arrimage sur le brancard maintient la victime en totalité, sans compression de la partie inférieure du thorax, de la partie supérieure de l’abdomen ou d’une éventuelle lésion.

Référence du cours : 10FT02. Mis à jour en septembre 2019 par la direction générale de la sécurité civile et de la gestion des crises.

Indication

Ces techniques sont indiquées lorsqu’une victime doit être transportée du lieu de sa prise en charge vers un poste de secours ou un véhicule d’évacuation, en particulier lorsque le trajet s’avère long ou difficile ou bien que la victime est de forte corpulence.

Justification

Le brancardage permet de transporter une victime qui ne peut pas, ou ne doit pas, se déplacer par ses propres moyens.

Matériel

Réalisation

La mise en œuvre de cette technique nécessite quatre intervenants :

Préalablement à la manœuvre de brancardage, la victime a été installée et arrimée dans le brancard.

Traditionnellement, la victime est brancardée tête en avant, dans le sens de la marche.

Brancardage en terrain plat

Initialement :

Secouriste 1 : « Pour le brancardage… En position ! »

L’ensemble des secouristes s’accroupit devant sa poignée en faisant face au brancard, cuisses écartées, dos plat.

Secouriste 1 : « Êtes-vous prêts ? »
Secouristes 2, 3 et 4 : « Prêts ! »
Secouriste 1 : « Attention pour lever… Levez ! »

L’ensemble des secouristes se relève, à la force des cuisses, en conservant le dos plat.

Secouriste 1 : « Attention pour avancer… »

Les secouristes pivotent alors d’un quart de tour pour se retrouver dans le sens de la marche, une main tenant la poignée du brancard, l’autre restant libre.

Secouriste 1 : « Avancez ! »

Les secouristes avancent avec le brancard.

En cours de déplacement, les secouristes placés à l’avant annoncent tout obstacle dès qu’ils l’aperçoivent. Lorsque c’est nécessaire (relais, passage d’obstacle…), le chef commande l’arrêt du brancard :

Secouriste 1 : « Attention pour arrêter… Arrêtez ! »

Puis, lorsque cela s’avère nécessaire, afin de le poser :

Secouriste 1 : « Attention pour poser… »

Les secouristes pivotent alors d’un quart de tour afin de faire face au brancard, reposent la main libre sur la poignée.

Secouriste 1 : « Posez ! »

Le brancard est descendu horizontalement et posé doucement sur le sol.

Franchissement d’obstacle

Après que l’obstacle ait été signalé par l’un des secouristes placés à l’avant :

Secouriste 1 : « Face au brancard ! »

Les secouristes 2 et 3 doivent :

Le secouriste 4 doit :

Le secouriste 1 peut alors :

Secouriste 1 : « Envoyez ! »

Les secouristes 2 et 3 doivent :

Le secouriste 4 doit :

Après que le secouriste 1 ait commandé l’arrêt du brancard :

Secouriste 1 : « Envoyez ! »

Les secouristes 2 et 3 doivent :

Le secouriste 4 doit :

Après que le secouriste 4 ait lâché le brancard, les trois autres secouristes terminent le franchissement de l’obstacle et s’arrêtent à distance de celui-ci. Le secouriste 4 peut alors venir se placer entre les deux poignées arrières du brancard.

Les secouristes 2 et 3, placés sur le côté, peuvent alors se dégager et reprendre leur place à l’avant.

Le secouriste 1 peut ensuite regagner sa place à l’arrière.

Passage étroit

À proximité du passage étroit, le secouriste 1 fait arrêter la progression. Puis, il commande aux secouristes de passer, les uns après les autres, à l’intérieur de la hampe du brancard sans la lâcher.

À l’issue de cette manœuvre, les secouristes doivent se retrouver dos-à-dos à l’intérieur des hampes du brancard.

Secouriste 1 : « Avancez ! »

Les secouristes progressent alors en pas chassés au travers du passage.

Une fois le franchissement du passage étroit terminé, le brancard est à nouveau arrêté, afin de permettre à chaque secouriste de reprendre sa place initiale, à l’extérieur des hampes, dans le sens de la progression.

Brancardage en pente ou dans un escalier

Après avoir vérifié l’arrimage de la victime, le chef demande aux secouristes qui sont vers le bas, de tenir les poignées à deux mains et de les relever jusqu’à la ceinture, la poitrine ou l’épaule de façon à maintenir le brancard en position horizontale.

Si la progression se fait dans le sens de la descente, il est préférable de brancarder la victime les pieds en avant.

Risques & Contraintes

Afin de limiter les lésions du dos, les secouristes doivent garder le dos plat et travailler avec les cuisses.

Le respect des ordres donnés permet une parfaite synchronisation des gestes et évite ainsi toute chute du brancard et de la victime.

Évaluation

Les ordres de brancardage sont audibles, clairs et justes.
Le brancard est maintenu en position horizontale.
Le déplacement de la victime est souple, sans secousse ni balancement.

 

Référence du cours : 10FT03. Mis à jour en septembre 2019 par la direction générale de la sécurité civile et de la gestion des crises.

Indication

Ces techniques sont indiquées lorsqu’une victime doit être transportée du lieu de sa prise en charge vers un poste de secours ou un véhicule d’évacuation et que la corpulence de la victime permet un brancardage à seulement 3 secouristes.

Justification

Le brancardage permet de transporter une victime qui ne peut pas, ou ne doit pas, se déplacer par ses propres moyens.

Matériel

Réalisation

La mise en œuvre de cette technique nécessite trois intervenants :

Préalablement à la manœuvre de brancardage, la victime a été installée et arrimée dans le brancard.
Traditionnellement, la victime est brancardée tête en avant, dans le sens de la marche

Brancardage en terrain plat

Initialement :

Secouriste 1 : « Pour le brancardage… En position ! »

L’ensemble des secouristes s’accroupit devant sa poignée en faisant face au brancard, cuisses écartées, dos plat.

Secouriste 1 : « Êtes-vous prêts ? »
Secouristes 2, 3 et 4 : « Prêts ! »
Secouriste 1 : « Attention pour lever… Levez ! »

L’ensemble des secouristes se relève, à la force des cuisses, en conservant le dos plat.

Secouriste 1 : « Attention pour avancer… »

Les secouristes 2 et 3 pivotent alors d’un quart de tour pour se retrouver dans le sens de la marche, une main tenant la poignée du brancard, l’autre restant libre.

Secouriste 1 : « Avancez ! »

Les secouristes avancent avec le brancard.

En cours de déplacement, les secouristes placés à l’avant annoncent tout obstacle dès qu’ils l’aperçoivent.

Lorsque c’est nécessaire (relais, passage d’obstacle…), le chef commande l’arrêt du brancard :

Secouriste 1 : « Attention pour arrêter… Arrêtez ! »

Puis ensuite, afin de le poser :

Secouriste 1 : « Attention pour poser… »

Les secouristes 2 et 3 pivotent alors d’un quart de tour afin de faire face au brancard, reposent la main libre sur la poignée.

Secouriste 1 : « Posez ! »

Le brancard est descendu horizontalement et posé doucement sur le sol.

Si le brancardage est réalisé au moyen d’un chariot brancard, il est plus facile de le réaliser après avoir soulevé le chariot et déployé ses pieds.

Dans ce cas de figure, un équipier se place à l’arrière, entre les hampes du chariot et le pousse tout en le dirigeant. Les deux autres saisissent le chariot par les hampes avant pour faciliter sa progression et le maintenir.

Franchissement d’obstacle

Après que l’obstacle ait été signalé par l’un des secouristes placés à l’avant :

Secouriste 1 : « Face au brancard ! »

Puis :

Secouriste 1 : « Envoyez ! »

Après que le secouriste 1 ait commandé l’arrêt du brancard :

Secouriste 1 : « Envoyez ! »

Les secouristes dégagent alors le brancard de l’obstacle.

Le secouriste 1 commande de poser le brancard. Une fois celui-ci au sol, chacun reprend sa place initiale.

Passage étroit

À proximité du passage étroit, le secouriste 1 fait arrêter la progression. Puis, il commande aux secouristes 2 et 3 de passer, l’un après l’autre, à l’intérieur de la hampe du brancard sans la lâcher.

À l’issue de cette manœuvre, les secouristes 2 et 3 doivent se retrouver dos à dos à l’intérieur des hampes du brancard.

Secouriste 1 : « Avancez ! »

Les secouristes progressent au travers du passage, en pas chassés pour ceux situés entre les hampes.

Une fois le franchissement du passage étroit terminé, le brancard est à nouveau arrêté afin de permettre aux secouristes 2 et 3 de reprendre leur place initiale, à l’extérieur des hampes, dans le sens de la progression.

Brancardage en pente ou dans un escalier

Après avoir vérifié l’arrimage de la victime, le chef place :

Ensuite, il commande aux secouristes qui sont vers le bas, de tenir les poignées à deux mains et de les relever jusqu’à la ceinture, la poitrine ou l’épaule de façon à maintenir le brancard en position horizontale.

Si la progression se fait dans le sens de la descente, il est préférable de brancarder la victime les pieds en avant.

Risques & Contraintes

Afin de limiter les lésions du dos, les secouristes doivent garder le dos plat et travailler avec les cuisses. Le respect des ordres donnés permet une parfaite synchronisation des gestes et évite ainsi toute chute du brancard et de la victime.

Évaluation

Les ordres de brancardage sont audibles, clairs et justes.

Le brancard est maintenu en position horizontale.

Le déplacement de la victime est souple, sans secousse ni balancement.

Référence du cours : 10FT04. Mis à jour en septembre 2019 par la direction générale de la sécurité civile et de la gestion des crises.