Un accident de la circulation s’est produit dans la nuit du 31 décembre au 1er janvier, peu après minuit à Béziers (Hérault). Selon la presse locale, quatre blessés ont été pris en charge par les secours dont une maman et son enfant.
En pleine intervention, le conjoint de la mère a agressé physiquement un sapeur-pompier en lui portant un coup au visage. L’homme âgé d’une trentaine voulait accéder à sa conjointe qui faisait l’objet d’une prise en charge.
D’après France Bleu Hérault, le pompier souffrirait de traumatismes à la face et a dû être transporté aux urgences. Un dépôt de plainte doit être effectué à l’encontre de l’agresseur. L’individu, non alcoolisé au moment des faits, a été interpellé par la police nationale puis placé en garde à vue.
Son nom est déjà connu du fichier de traitement des antécédents judiciaires (TAJ) pour outrage à agent dépositaire de l’autorité.
L’été dernier a été intense chez les sapeurs-pompiers de l’Hérault. Entre l’augmentation des interventions courantes et les incendies de végétation, les sapeurs-pompiers du SDIS 34 affichent un déficit de l’ordre de 1,8 million d’euros. C’est une première.
Dans l’Hérault, pas moins de 638 feux de végétation ont été éteints durant la saison estivale et 29 colonnes ont été envoyées dans des départements voisins pour prêter main-forte, notamment en Gironde. L’explosion de l’activité et la méthode opérationnelle visant à intervenir massivement sur les feux naissants, sont l’origine de ce déficit.
Priorité aux feux naissants
« Désormais, quinze véhicules sont envoyés à chaque départ de feu. Cet envoi massif fait la force des pompiers de l’Hérault, avec le soutien de la flotte aérienne départementale », précise le contrôleur général Éric Flores, directeur du SDIS 34.
Grâce à cette méthode couteuse, mais avant tout efficace, le patrimoine sauvegardé par l’action des soldats du feu est colossal. Sur un incendie pris pour exemple, « parce qu’on est intervenu tout de suite en nombre, on a réussi à le contenir à 1.000 hectares. Il aurait pu en faire dix fois plus. Entre les mètres carrés détruits et le nombre de maisons préservées, c’est 311 millions d’euros sauvés », ajoute Éric Flores.
Un geste financier de l’État ?
Le département de l’Hérault va prendre en charge le déficit, selon nos confrères de 20 Minutes. Mais son président, Kléber Mesquida (PS), souhaite mettre l’Etat à contribution.
« C’est 311 millions d’euros sauvés, ce sont 311 millions que les compagnies d’assurances n’ont pas eus à donner », souligne-t-il, reprenant l’exemple du feu de Saint-Bauzille-de-la-Sylve. Il demande l’augmentation de la taxe spéciale sur les conventions d’assurance.
D’après nos informations, confirmées par une information du Métropolitain, un sapeur-pompier professionnel du SDIS 34, ainsi qu’un médecin montpellierain ont été mis en examen dans le cadre d’une enquête relative à un trafic de pass sinitaires.
Ils sont accusés d’avoir délivré une dizaine de faux pass sanitaires en échange d’une somme d’argent (350€ par certificat). Selon les premiers éléments de l’enquête, le pompier faisait l’intermédiaire entre les intéressés et le médecin, qui lui, fournissait le « précieux sésame ».
Un trafic rapidement découvert
C’est l’agence régionale de Santé Occitanie qui a donné l’alerte aux enquêteurs, quand elle appris l’existence de ce trafic. L’enquête menée par la section de recherches de Montpellier a permis de remonter rapidement vers les bénéficiaires et les éventuels protagonistes.
Une information judiciaire a été ouverte et les deux accusés ont été placés en garde à vue, avant d’être présentés à un juge d’instruction. Ce dernier a décidé de leur mise en examen et de les remettre en liberté, sous contrôle judiciaire. L’agent du SDIS de l’Hérault a été suspendu à titre conservatoire par sa hiérarchie.
Selon nos confrères d‘Actu Montpellier, un sapeur-pompier volontaire de 25 ans de la caserne de Valras-Plage, maraîcher à Cazouls-lès-Béziers, a accidentellement perdu la vie cette nuit, lors d’une violente sortie de route à Gruissan, dans l’Aude.
Nicolas M. jouait au rugby en division départementale à Murviel-les-Béziers. Son ancien club de rugby, mais aussi l’amicale des sapeurs-pompiers de Béziers et d’autres pages Facebook lui ont rendu hommage à travers des messages de soutien. Son père est sapeur-pompier professionnel à la caserne de Béziers, un de ses oncles est également « soldat du feu ». Un drame de la route qui endeuille le Sdis 34.