Indication

Les techniques de réchauffement d’une victime sont mises en œuvre devant une victime :

Justification

Le froid peut :

Il existe un lien étroit entre l’hydratation, la perte liquidienne et la perte de chaleur. À mesure que le corps perd sa chaleur par ces différents mécanismes, le volume circulatoire total est réduit, ce qui peut entraîner une déshydratation. La baisse de l’hydratation rend le corps plus sensible à l’hypothermie, à la détresse circulatoire et aux autres troubles dus au froid.

Matériel

Réalisation

Il existe plusieurs moyens qui peuvent être utilisés seuls ou en association pour diminuer la déperdition de chaleur ou apporter de la chaleur à la victime.

Risques  & Contraintes                     

Si la mise en place de mesure de protection contre le froid nécessite une mobilisation de la victime, cette mobilisation doit être délicate pour ne pas aggraver l’état de la victime.

L’utilisation de dispositif de chauffage comme les bouillottes, les briques ou les chaufferettes doit limiter le risque de survenue de brûlures.

Il ne faut pas appliquer directement le dispositif de chaud au contact de la peau de la victime. Interposer une épaisseur de tissu suffisante et contrôler régulièrement l’état de la peau de la victime en contact avec ces dispositifs.

Évaluation

L’efficacité des mesures de protection de la victime contre le froid ainsi que son réchauffement est évaluée sur :

Référence du cours : 05FT22. Mis à jour en décembre 2022 par la direction générale de la sécurité civile et de la gestion des crises.

La victime a perdu connaissance et respire

La victime est consciente et présente des signes de détresse neurologique 

La victime est consciente et présente des signes d’AVC ou d’AIT     

Près des 2/3 des victimes qui présentent un AVC présentent des troubles de la déglutition associés.

Les victimes d’AVC sont idéalement acheminées vers un centre spécialisé « Unité de soins intensifs neurologiques » ou « unité neuro-vasculaire ». La prise en charge précoce des victimes d’AVC permet d’obtenir des bénéfices réels par rapport à une prise en charge conventionnelle avec un risque de mortalité et de séquelles réduit.

 

Référence du cours : 06PR01. Mis à jour en juin 2018 par la direction générale de la sécurité civile et de la gestion des crises.

Définition

La crise convulsive généralisée est une perturbation de l’activité électrique cérébrale qui se traduit extérieurement par une perte de connaissance et/ou un regard fixe accompagné de mouvements musculaires incontrôlés de tout le corps (convulsion généralisée). Ces manifestations sont appelées des convulsions.

Causes

Les crises convulsives peuvent avoir de nombreuses causes dont :

Les enfants, plus particulièrement les nourrissons, peuvent présenter des convulsions provoquées par une variation soudaine de la température (fièvre).

Risques & Conséquences                    

La survenue d’une crise convulsive peut être à l’origine :

Signes

La crise convulsive peut être précédée de signes annonciateurs. La victime peut éprouver une sensation ou une impression inhabituelle (telle qu’une hallucination visuelle ou olfactive).

Lorsqu’elle survient, la crise convulsive généralisée est facilement identifiable au cours du 2ème regard. Elle se caractérise :

Cette phase dure en règle générale moins de cinq minutes, période pendant laquelle la victime peut se mordre la langue.

Lors de la reprise progressive de sa conscience, la victime peut être hébétée, le regard fixe ou se comporter

de manière étrange et ne se souvient de rien (amnésie des circonstances).

Dans certains cas, elle peut enchaîner plusieurs crises convulsives avec ou sans reprise de conscience entre les crises. C’est l’état de mal convulsif qui nécessite une prise en charge médicale urgente.

Chez le nourrisson, la crise convulsive est habituellement provoquée par la fièvre lors d’une maladie infectieuse ou d’une exposition exagérée à la chaleur. Elle s’accompagne :

Principe de l’action de secours

L’action du sauveteur doit permettre :

Référence du cours : 06AC02. Mis à jour en juin 2018 par la direction générale de la sécurité civile et de la gestion des crises.

Ne jamais contraindre les mouvements de la victime durant toute la crise.

Chez l’adulte ou l’enfant

Au début de la crise

Pendant la crise

A la fin des convulsions

Dans tous les cas

Chez le nourrisson

La prise en charge est identique à celle de l’adulte, mais il faut en plus :

Référence du cours : 06PR02. Mis à jour en juin 2018 par la direction générale de la sécurité civile et de la gestion des crises.

Triste découverte ce lundi sur le parking de la direction départementale du SDIS d’Ille-et-Vilaine. Cinq camions stationnés sur le site de Rennes ont été retrouvés vandalisés, les pneus dégonflés.

Selon la direction du SIS à nos confrère de 20 Minutes, ils ont été dégonflés « au moyen d’un dispositif provoquant une fuite lente et régulière ».

Cet acte aurait « pu mettre en danger un utilisateur de ces véhicules », estime le président du conseil d’administration du SDIS, exprimant le vœu « que le ou les auteurs de tels actes soient identifiés et sanctionnés avec toute la fermeté requise ». Une plainte a été déposée par le SDIS 35.

Cinq véhicules du SDIS 35 vandalisés au moyen « d’un dispositif provoquant une fuite lente et régulière ». Une plainte a été déposée. Le communiqué de @JeanLucChenut, président du CASDIS ⤵️ pic.twitter.com/hCVNtjQnLR

— Anthony Montardy (@AnthonyMontardy) January 3, 2023

 

Les sapeurs-pompiers de l’Ain ont été alertés le soir de la Saint-Sylvestre -samedi 31 décembre- aux alentours de 20h30, pour porter secours à deux randonneurs qui auraient chuté d’une falaise, sur les hauteurs de Thoiry.

Très rapidement, le centre opérationnel déclenche d’importants moyens, notamment des spécialistes du groupe de reconnaissance et d’intervention en milieu périlleux (GRIMP), des militaires de la gendarmerie nationale, deux pilotes de drones et un hélicoptère de la base aérienne de la Sécurité civile.

Une fois sur place, les secours se déploient sur le terrain à la recherche des victimes. C’est vers 2 heures que les recherches sont interrompues pour reprendre au lever du jour, en vain. Les gendarmes décident donc d’ouvrir une enquête et de pousser leurs investigations du côté du signalement.

Ils découvrent que le requérant est finalement un sapeur-pompier volontaire et que ce dernier a voulu faire un canular à ses collègues. Une blague de mauvais goût qui risque de lui coûter cher, puisqu’il s’est rendu coupable de « divulgation d’une fausse information faisant croire à un sinistre et de nature à provoquer l’intervention inutile des secours ».

Le jeune homme risque deux ans d’emprisonnement et 30’000€ d’amende. Il a été placé en garde à vue et devra répondre de ses actes devant le tribunal judiciaire.

Un accident de la circulation s’est produit dans la nuit du 31 décembre au 1er janvier, peu après minuit à Béziers (Hérault). Selon la presse locale, quatre blessés ont été pris en charge par les secours dont une maman et son enfant.

En pleine intervention, le conjoint de la mère a agressé physiquement un sapeur-pompier en lui portant un coup au visage. L’homme âgé d’une trentaine voulait accéder à sa conjointe qui faisait l’objet d’une prise en charge.

D’après France Bleu Hérault, le pompier souffrirait de traumatismes à la face et a dû être transporté aux urgences. Un dépôt de plainte doit être effectué à l’encontre de l’agresseur. L’individu, non alcoolisé au moment des faits, a été interpellé par la police nationale puis placé en garde à vue.

Son nom est déjà connu du fichier de traitement des antécédents judiciaires (TAJ) pour outrage à agent dépositaire de l’autorité.

L’été dernier a été intense chez les sapeurs-pompiers de l’Hérault. Entre l’augmentation des interventions courantes et les incendies de végétation, les sapeurs-pompiers du SDIS 34 affichent un déficit de l’ordre de 1,8 million d’euros. C’est une première.

Dans l’Hérault, pas moins de 638 feux de végétation ont été éteints durant la saison estivale et 29 colonnes ont été envoyées dans des départements voisins pour prêter main-forte, notamment en Gironde. L’explosion de l’activité et la méthode opérationnelle visant à intervenir massivement sur les feux naissants, sont l’origine de ce déficit.

Priorité aux feux naissants

« Désormais, quinze véhicules sont envoyés à chaque départ de feu. Cet envoi massif fait la force des pompiers de l’Hérault, avec le soutien de la flotte aérienne départementale », précise le contrôleur général Éric Flores, directeur du SDIS 34.

Grâce à cette méthode couteuse, mais avant tout efficace, le patrimoine sauvegardé par l’action des soldats du feu est colossal. Sur un incendie pris pour exemple, « parce qu’on est intervenu tout de suite en nombre, on a réussi à le contenir à 1.000 hectares. Il aurait pu en faire dix fois plus. Entre les mètres carrés détruits et le nombre de maisons préservées, c’est 311 millions d’euros sauvés », ajoute Éric Flores.

Un geste financier de l’État ?

Le département de l’Hérault va prendre en charge le déficit, selon nos confrères de 20 Minutes. Mais son président, Kléber Mesquida (PS), souhaite mettre l’Etat à contribution.

« C’est 311 millions d’euros sauvés, ce sont 311 millions que les compagnies d’assurances n’ont pas eus à donner », souligne-t-il, reprenant l’exemple du feu de Saint-Bauzille-de-la-Sylve. Il demande l’augmentation de la taxe spéciale sur les conventions d’assurance.

Prise en charge de la victime :

Rappels de sécurité

Référence du cours : 07PR19. Mis à jour en novembre 2021 par la direction générale de la sécurité civile et de la gestion des crises.

Indication

Cette technique est indiquée pour protéger une plaie ou plusieurs plaies étendues ainsi que les brûlures graves.

Justification

L’emballage au moyen d’un pansement stérile accroit la protection de la zone lésée contre les souillures et permet de limiter la déperdition de chaleur.

Matériel

Le pansement stérile pour brûlures type SSA

Le pansement stérile pour brûlures du service de santé des armées (type SSA), d’un format de 60 x 80 cm, présente :

Les draps et champs stériles

Les champs stériles sont des pièces de tissus de taille suffisante pour recouvrir des lésions étendues.

Réalisation

Ne jamais toucher avec les doigts, même recouverts de gants, la partie du pansement qui entrera en contact avec la zone lésée.

Avec un pansement stérile pour brûlures type SSA

Avec un drap ou un champ stérile

Risques & Contraintes

La partie du pansement, du drap ou du champ stérile entrant en contact avec la victime ne doit jamais être touchée par les doigts du sauveteur, même protégés par des gants.
La zone lésée doit être entièrement recouverte.

Évaluation

La zone lésée est entièrement recouverte par le pansement.

Référence du cours : 08FT14. Mis à jour en septembre 2014 par la direction générale de la sécurité civile et de la gestion des crises.