Indication

Cette procédure est applicable pour les matériels de secours réutilisables.

Cette opération doit être réalisée systématiquement après la prise en charge d’une victime si le matériel a été mis en œuvre, ou de manière périodique (en général hebdomadaire), lors du protocole de désinfection approfondi du véhicule sanitaire.

Justification

Des infections peuvent être transmises à la victime ou à l’intervenant secouriste par le biais de matériel non désinfecté à l’issue de son utilisation.

Le nettoyage suivi de la désinfection permet d’assurer la propreté microbiologique du dispositif médico- secouriste.

Matériel

Afin de réaliser le nettoyage et la désinfection du matériel, il convient d’avoir :

Les supports en non-tissé à usage unique sont préférés par commodité.

Les serpillères et les éponges sont interdites, car elles constituent des réservoirs de micro-organismes potentiellement pathogènes.

Si les textiles de nettoyage sont réutilisés, les laver en machine à haute température (> 60 °C) avec javellisation au dernier rinçage.

Réalisation

Règles générales

La désinfection du matériel est toujours précédée d’une étape de nettoyage, même si le produit utilisé est un produit détergent-désinfectant.

Les personnes chargées de cette opération doivent respecter un circuit précis en distinguant une zone propre d’une zone sale. Elles devront nettoyer et désinfecter les plans de travail à l’issue des opérations.

Le nettoyage et la désinfection du matériel sont réalisés après l’élimination des souillures biologiques (sang, salive, etc.), dès leur production, avec un essuie-tout imprégné d’un détergent-désinfectant.

Avant tout nettoyage-désinfection des matériels, il faut :

À l’issue du nettoyage-désinfection :

Protocole relatif aux matériels immergeables

Protocole relatif aux matériels non immergeables

Risques & Contraintes         

Les désinfectants peuvent être irritants pour la peau et les muqueuses (yeux). Il est donc nécessaire de porter des gants appropriés (gants à usage unique pour un usage court, à manchettes longues, sans immersion dans la solution, sinon porter des gants de ménage), des lunettes de protection, une blouse de protection, un masque de protection respiratoire éventuellement.

En cas de contact avec les yeux, laver abondamment sous l’eau et consulter un médecin.

En cas d’ingestion, il est impératif de consulter immédiatement un médecin et de lui montrer l’emballage ou l’étiquette du produit.

Ne pas mélanger les différents produits entre eux.

Pour les solutions en pulvérisateur, ne pas respirer l’aérosol issu de la pulvérisation. Ne jamais pulvériser sur du matériel électrique (DAE, aspirateur de mucosités).

La vérification du fonctionnement du matériel est indispensable avant sa remise en service.

Évaluation          

Les procédures de nettoyage-désinfection sont :

Ces procédures doivent donc être respectées et des fiches de suivi ou d’enregistrement de l’entretien du matériel doivent être créées et renseignées convenablement chaque fois qu’une action de nettoyage- désinfection est menée. Sur ces fiches figurent :

Régulièrement, l’autorité d’emploi met à jour les procédures d’utilisation du matériel de nettoyage et du suivi, et vise les fiches de suivi d’entretien.

Lors de la réalisation des opérations de désinfection-entretien, la personne :

Référence du cours : 04FT06. Mis à jour en septembre 2014 par la direction générale de la sécurité civile et de la gestion des crises.

 

Indication

Cette technique doit être réalisée par le secouriste lors de chaque retrait des gants stériles ou non stériles à usage unique :

Justification          

Destinés à protéger le secouriste de germes dangereux, les gants à usage unique peuvent contaminer les mains du secouriste au moment de leur retrait ou contaminer une autre personne. La technique de retrait des gants à usage unique a donc pour but d’éviter cette contamination.

Les gants retirés font partie des déchets d’activités de soins à risques infectieux (DASRI).

Matériel

Réalisation

Risques & Contraintes                     

Lors de leur retrait, le secouriste peut entrer en contact avec la face externe souillée des gants. Les gants, une fois ôtés, sont placés directement dans l’emballage à élimination de déchets.

Évaluation             

Les mains nues n’ont pas touché les faces externes des gants.

Les gants, une fois ôtés, sont placés directement dans l’emballage à élimination de déchets.

Référence du cours : 04FT07. Mis à jour en septembre 2014 par la direction générale de la sécurité civile et de la gestion des crises.

 

Indication

L’utilisation de détergent et de désinfectant est indiquée lors de la réalisation des opérations de nettoyage et de désinfection réalisées conformément aux différents protocoles en vigueur.

Justification

Les matériels utilisés pour donner des soins ou porter secours aux victimes sont susceptibles de transmettre des maladies infectieuses lorsqu’ils sont souillés par des matières organiques humaines ou animales ou des particules (terre, poussières) souillées ou suspectes de l’être.

Les secouristes utilisent deux types de matériels :

Matériel             

Il s’agit d’un produit qui ne peut être utilisé que sur les surfaces propres pour éliminer, inactiver ou tuer les microorganismes après le temps de détersion.

On utilise des produits normés selon les normes AFNOR, pour les activités bactéricide et fongicide. À défaut, on utilisera de l’eau de javel diluée.

Certains produits comportent les deux fonctions.

Réalisation

La détersion des surfaces s’effectue après nettoyage à grande eau et dépoussiérage avec un linge humide simple si le degré de saleté est important et si la surface traitée permet ces traitements préliminaires.

Les produits détergents ou désinfectants ne doivent pas être utilisés sur la peau. Leur utilisation nécessite donc une protection de l’utilisateur.

Le traitement est effectué :

Les produits seront utilisés avec des chiffons propres ou des non tissés jetables à usage unique. Les éponges réutilisables sont proscrites.

Risques & Contraintes

Comme tous les produits phytosanitaires, les détergents et les désinfectants comportent certains risques liés à leur utilisation. Ces derniers sont notés sur la notice d’utilisation du produit.

Évaluation

Les détergents et les désinfectants doivent être utilisés en fonction des différentes procédures et leur règle d’utilisation indiquée sur la notice respectée.

Indication

On utilise les emballages spéciaux relatifs aux déchets des activités de soins à risques infectieux (DASRI) pour chaque déchet de soins ayant été en contact avec du sang ou un autre produit biologique. On distingue deux types de déchets :

Justification

La réalisation des soins est à l’origine d’une production de DASRI. Ils représentent une source importante de transmission des infections et d’accident d’exposition à un risque viral.

Le recueil, le stockage et l’élimination des DASRI sont réglementés et utilisent des emballages et des conteneurs spéciaux conçus pour cet usage1.

Matériel

Utilisation             

Il est indispensable de manipuler les DASRI avec des gants.

Règles générales          

Manipulation

Risques & Contraintes

La manipulation des DASRI expose aux risques infectieux, notamment aux accidents d’exposition au sang.

Évaluation

Tous les déchets sont éliminés grâce à des emballages appropriés. Les emballages ne sont ni perforés ni surchargés.

Les aiguilles sont éliminées sans être recapuchonnées.

Référence du cours : 04FT09. Mis à jour en septembre 2014 par la direction générale de la sécurité civile et de la gestion des crises.

Définition

Une personne est en arrêt cardiaque (AC) lorsque son cœur ne fonctionne plus ou fonctionne de façon anarchique, ne permettant plus d’assurer la circulation du sang dans l’organisme et en particulier l’oxygénation du cerveau.

Causes       

Chez l’adulte, l’arrêt cardiaque :

Chez l’enfant et le nourrisson, l’arrêt cardiaque est le plus souvent d’origine respiratoire. Il est la conséquence d’un manque d’oxygène. On le rencontre particulièrement en cas :

L’arrêt d’origine cardiaque chez l’enfant et le nourrisson est beaucoup plus rare que chez l’adulte. Il survient le plus souvent à cause d’une maladie ou d’une anomalie cardiaque, souvent non connue. Dans ce cas, il se manifeste, comme chez l’adulte, de façon brutale, et entraîne une chute de l’enfant alors qu’il en train de jouer ou de pratiquer une autre activité.

Il peut aussi survenir à la suite d’une hémorragie importante, d’une électrocution ou d’une atteinte traumatique grave (traumatisme du crâne, du rachis ou du thorax).

Risques  & Conséquences                    

La vie d’une victime en arrêt cardiaque est, en quelques minutes, menacée.

Quand la respiration d’une victime s’arrête et quand son cœur cesse d’être efficace, l’air n’arrive plus au niveau des poumons, le sang cesse de circuler et l’alimentation en oxygène du corps entier n’est plus assurée. Le cerveau est l’organe le plus sensible de l’organisme au manque d’oxygène. Si aucun geste de secours n’est réalisé, des lésions cérébrales apparaissent en quelques secondes, chez l’enfant ou le nourrisson, ou en quelques minutes chez l’adulte.

Progressivement, ces lésions deviennent irréversibles, rendant les chances de survie quasiment nulle en

quelques minutes (environ huit minutes chez l’adulte).

Signes

L’identification des signes de l’arrêt cardiaque est réalisée en quelques secondes au tout début du bilan (2ème regard) ou lors de la surveillance de la victime si l’arrêt cardiaque survient secondairement. Elle doit aussi pouvoir être réalisée par le secouriste si celui-ci est chargé de la réception de l’alerte.

Une victime est considérée en arrêt cardiaque si (cf. tableau 11) :

Parfois, ces signes peuvent être accompagnés d’une courte période de mouvements saccadés de la victime, ressemblant à des convulsions.

La recherche d’un pouls n’est pas systématique pour caractériser l’arrêt cardiaque1. Toutefois, si elle est effectuée, son évaluation simultanée à la recherche de la respiration ne doit jamais dépasser 10 secondes et elle ne doit pas retarder la mise en œuvre des gestes de secours déclinés dans le tableau suivant.

Cette recherche se fait au niveau :

En cas d’absence ou de doute sur la présence du pouls chez une victime qui a perdu connaissance, même avec des mouvements ventilatoires, il faut débuter ou poursuivre une RCP. En effet, la réalisation d’une RCP précoce par des témoins peut permettre une reprise de mouvements ventilatoires grâce au massage cardiaque sans une reprise de circulation.

Tableau 11: Rechercher la présence des fonctions vitales et conduites à tenir

Conscience

Ventilation

Circulation (pouls carotidien)

Conduite a tenir

Sans prise de pouls

Non

Oui

PLS si affection non traumatique

Non

Non ou anormale

RCP

Avec prise de pouls

Non

Oui

Oui (perçu)

PLS si affection non traumatique

Non

Non ou anormale

Non ou doute (non perçu)

RCP

Non

Oui

Non (non perçu)

RCP2

Non

Non

Oui (perçu)

Insufflations3


1 La prise du pouls par les secouristes dépend du choix des autorités médicales de chaque organisme ou association.

2 Cette situation, bien qu’exceptionnelle, peut se rencontrer dans les premières minutes d’une RCP chez les victimes qui ont bénéficié immédiatement d’une RCP après la survenue de l’arrêt cardiaque

3 Cette situation se rencontre chez les victimes qui présentent un arrêt ventilatoire initial, le plus souvent d’origine toxique (overdose). Si le secouriste intervient immédiatement après l’arrêt de la respiration, le pouls peut encore être perceptible. La réalisation d’insufflations évitera la survenue de l’arrêt cardiaque.


L’arrêt cardiaque peut survenir brutalement. Il peut aussi chez l’adulte, être précédé de signes annonciateurs, en particulier une douleur serrant la poitrine, permanente, angoissante, pouvant irradier dans le cou et les bras et parfois associée à une difficulté à respirer et des sueurs.

L’arrêt cardiaque peut aussi être l’évolution ultime d’une détresse vitale.

Principe de l’action de secours

L’action de secours doit permettre, sauf en cas de décès certain (tête séparée du tronc, victime déchiquetée, démembrée ou en état de raideur cadavérique), la réalisation d’une série d’actions augmentant les chances de survie de la victime :

Ces différentes étapes, complétées par une prise en charge médicale précoce, constituent une chaîne de survie susceptible d’augmenter de 4 à 40 % le taux de survie des victimes. Chaque minute gagnée dans la mise en place d’un défibrillateur automatisé externe (DAE) peut augmenter de 10 % les chances de survie de la victime.

Référence du cours : 05AC01. Mis à jour en décembre 2022 par la direction générale de la sécurité civile et de la gestion des crises.

 


1 Le port de gants par le secouriste est souhaitable, mais ne doit en aucun cas retarder ou empêcher une RCP.

2 À 2 secouristes sans DAE, un secouriste poursuit le massage cardiaque, le second demande un renfort médical et revient avec un DAE pour le mettre en œuvre. À 2 secouristes avec DAE, un secouriste poursuit le massage cardiaque, le second met en œuvre le DAE. Il demande un renfort médical immédiatement après la première analyse et la délivrance éventuelle du premier choc. À 3 secouristes ou plus, les trois actions (alerte, MCE et DAE) sont à réaliser simultanément. La mise en place des électrodes du DAE sur la victime doit se faire sans interruption des manœuvres de RCP. L’interruption des compressions thoraciques doit être limitée à son minimum au moment des insufflations.

3 L’apport d’oxygène à la victime sous ventilation artificielle doit être réalisé dès que possible, sans retarder la mise en œuvre des gestes de réanimation.

4 Lorsque l’aspiration de sécrétions est réalisée, elle ne doit pas retarder ni interrompre les manœuvres de RCP ou la délivrance d’un choc électrique.

5 Une canule oropharyngée est mise en place en cas de ventilation artificielle inefficace par difficulté de maintien des voies ennes de la victime libres.

Référence du cours : 05PR01. Mis à jour en décembre 2022 par la direction générale de la sécurité civile et de la gestion des crises.

 

En l’absence de tiers

Si un DAE est à proximité immédiate (dans le champ visuel, il ne faut pas perdre de temps à démarrer la RCP), le mettre en œuvre le plus tôt possible, suivre ses indications vocales en interrompant le massage cardiaque le moins possible.

Un tiers est présent                      

Dans tous les cas

Si les insufflations ne peuvent pas être effectuées (répulsion du sauveteur, vomissements…) ou si elles semblent inefficaces, le sauveteur doit immédiatement reprendre les compressions thoraciques.


1 À l’époque des téléphones portables, la transmission de l’alerte ne pose plus guère de problème. Dans le cas contraire, un sauveteur seul face à une personne en arrêt cardiaque est en grande difficulté. Il doit appeler très tôt pour donner un maximum de chance de survie à la victime. Il peut poursuivre la manœuvre de réanimation en utilisant la fonction mains libres de son téléphone portable.

Référence du cours : 05PR02. Mis à jour en décembre 2022 par la direction générale de la sécurité civile et de la gestion des crises.

 

En l’absence de tiers

Un tiers est présent                      


1 À l’époque des téléphones portables, la transmission de l’alerte ne pose plus guère de problème. Dans le cas contraire, un sauveteur seul face à une personne en arrêt cardiaque est en grande difficulté. Il doit appeler très tôt pour donner un maximum de chance de survie à la victime. Il peut poursuivre la manœuvre de réanimation en utilisant la fonction mains libres de son téléphone portable.


Dans tous les cas

Si les insufflations ne peuvent pas être effectuées (répulsion du sauveteur, vomissements…) ou si elles semblent inefficaces, le sauveteur doit immédiatement reprendre les compressions thoraciques.

Référence du cours : 05PR04. Mis à jour en décembre 2022 par la direction générale de la sécurité civile et de la gestion des crises.

 

Définition

On appelle détresse circulatoire une atteinte de la fonction circulatoire dont l‘évolution peut affecter, à court terme, les autres fonctions vitales de l’organisme (fonction respiratoire, fonction neurologique) et conduire au décès de la victime.

Si l’arrêt cardiaque est une détresse circulatoire majeure qui relève de gestes de secours immédiats, il existe un certain nombre de situations une victime peut présenter des signes visibles de détresse circulatoire sans pour autant être en arrêt cardiaque.

Les trois fonctions vitales sont étroitement liées et une altération de la fonction circulatoire entraîne, plus ou moins rapidement, une perturbation des autres.

Causes

Plusieurs causes peuvent entraîner une détresse circulatoire. Par exemple :

Certaines causes sont facilement identifiables, comme les hémorragies externes ou extériorisées.

D’autres causes sont évoquées devant des signes circulatoires ou grâce au bilan circonstanciel ou au bilan complémentaire.

Risques & Conséquences                    

L’atteinte de la fonction circulatoire risque d’empêcher la délivrance d’oxygène aux organes et de retentir rapidement sur les deux autres fonctions vitales.

Signes

Une détresse circulatoire peut être identifiée :

  1. Au début du bilan (2ème regard) si la victime présente un arrêt cardiaque (voir arrêt cardiaque).
  2. Lors de l’appréciation de la fonction circulatoire au cours du bilan (3ème regard).
    La victime est le plus souvent agitée ou angoissée et parfois somnolente si elle n’a pas perdu connaissance.
    Elle présente :

    • une décoloration de la peau ou pâleur qui siège surtout au niveau des extrémités, de la face interne de la paupière inférieure et des lèvres ;
    • des marbrures cutanées (alternance de zones pâles et de zones violacées donnant à la peau l’aspect marbré) prédominantes à la face antérieure des genoux ;
      Elle est moite (transpiration) et froide au toucher (sueurs froides)
      Le pouls radial est imperceptible et le pouls carotidien lorsqu’il est perçu est rapide.
  3. La mesure des paramètres physiologiques peut confirmer cette détresse :
    • le temps de recoloration cutanée (TRC) est supérieur à 2 secondes ;
    • la fréquence cardiaque est supérieure à 120 battements par minute (chez une personne au repos) ou inférieure à 40 battements par minute ;
    • la pression artérielle systolique est inférieure à 90 mmHg ou diminuée de plus de 30% de la valeur de la PA habituelle si la victime est hypertendue.
  4. La détresse circulatoire peut ne pas être évidente si elle est en cours de constitution. Elle doit être suspectée devant :
    • l’apparition progressive d’un ou plusieurs signes détaillés ci-dessus,
    • l’impossibilité pour la victime de rester assis ou debout (vertiges),
    • une sensation de soif.

Enfin, lors des mesures répétées des paramètres physiologiques (surveillance) ; une accélération du pouls, un allongement du TRC et un pincement puis une chute progressive de la PA doivent faire évoquer l’installation d’une détresse circulatoire (même si ces mesures restent dans les limites de la normale).

Principe de l’action de secours

L’action de secours doit permettre :

Référence du cours : 05AC02. Mis à jour en décembre 2022 par la direction générale de la sécurité civile et de la gestion des crises.

 

La victime est consciente

Si elle présente une hémorragie externe, appliquer la conduite à tenir adaptée. Dans le cas contraire, ou après avoir arrêté l’hémorragie :

Le risque d’aggravation brutale avec arrêt cardiaque est majeur, notamment lors de toute mobilisation de la victime (relevage, brancardage).

La victime a perdu connaissance et ne respire pas ou de façon anormale  

Appliquer la procédure relative à l’arrêt cardiaque.

La victime a perdu connaissance et respire

Appliquer la procédure relative à la perte de connaissance.


1 Le fait de placer en position horizontale une personne victime d’une hémorragie facilite la circulation sanguine, notamment au niveau du cerveau. La réalisation des gestes de secours est aussi facilitée et les conséquences de l’hémorragie sur les fonctions vitales sont retardées.  

Référence du cours : 05PR05. Mis à jour en décembre 2022 par la direction générale de la sécurité civile et de la gestion des crises.