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Un gendarme en permission abat un homme suspecté de violences conjugales.

Un gendarme en permission a tué un homme armé d'un couteau ce jeudi à Morceux-la-Nouvelle (Landes), en intervenant sur un différend conjugal. Il est actuellement en garde à vue.
Illustration - D.R./Adobe Stock.
©Illustration - D.R./Adobe Stock.
L'essentiel

Un gendarme en permission est intervenu sur un différend conjugal à Morceux-la-Nouvelle (Landes), où il a abattu un homme armé d’un couteau.

Le gendarme a été placé en garde à vue. Deux enquêtes ont été lancées : l’une sur les violences présumées de la victime, l’autre sur l’usage de l’arme par le militaire.

Une autopsie est prévue pour déterminer les circonstances précises du décès, alors que les faits interrogent sur le rôle des militaires en intervention hors service.

Ce jeudi 26 juin, aux alentours de 8 heures, un gendarme en permission est intervenu dans une zone résidentielle de Morceux-la-Nouvelle (Landes) à la suite d’un violent différend conjugal survenu chez ses voisins. Selon la procureure de la République de Mont-de-Marsan, Alexa Dubourg, l’homme, soupçonné de violences conjugales, aurait menacé le militaire avec un couteau.

Face à cette menace, le gendarme aurait dans un premier temps procédé à un tir de sommation. Malgré cela, la victime aurait continué d’avancer de manière menaçante. Le gendarme aurait alors fait feu, touchant mortellement l’individu. Ce dernier est décédé sur place.

Deux enquêtes ouvertes, le gendarme entendu

Le gendarme, dont l’identité n’a pas été révélée, a été placé en garde à vue. Deux enquêtes distinctes ont été ouvertes pour faire toute la lumière sur cette affaire. La première concerne les violences conjugales et les faits de menace avec arme, potentiellement commis par la victime. Elle a été confiée à la section de recherches de Pau.

La seconde enquête, qui porte sur l’utilisation de l’arme par le gendarme, a été confiée à l’Inspection générale de la gendarmerie nationale (IGGN). Cette procédure vise à vérifier la conformité de l’usage de l’arme à feu dans ce contexte d’intervention non officielle.

Une autopsie programmée

Une autopsie de la victime doit être pratiquée dans les prochains jours afin de confirmer les circonstances exactes du décès. Cette analyse sera cruciale pour recouper les premiers éléments de l’enquête et les témoignages recueillis sur place.

Ce drame relance les questions autour des interventions hors service des militaires et des personnels de sécurité, souvent premières forces disponibles en cas d’urgence dans les zones rurales. L’affaire est suivie de près par les autorités judiciaires et les représentants de la gendarmerie.

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