Mercredi 14 mai, une unité du Bataillon des marins-pompiers de Marseille (BMPM) a été agressée lors d’une intervention près de la station de métro Frais-Vallon, dans les quartiers nord de la ville. Huit militaires tentaient alors de porter assistance à un chien en difficulté sur les voies lorsque plusieurs individus les ont violemment pris à partie.
Les marins-pompiers ont été victimes de menaces verbales et physiques. Plusieurs d’entre eux souffrent de contusions, sans pronostic vital engagé. Une situation qui relance une fois de plus le débat sur la récurrence des agressions envers les forces de secours.
Une condamnation unanime des autorités
Le maire de Marseille, Benoît Payan, a réagi immédiatement sur le réseau X (anciennement Twitter), en condamnant « avec fermeté » cette agression. Il a apporté son « soutien total » aux militaires blessés, leur souhaitant un « prompt rétablissement » et a annoncé qu’une plainte avait été déposée.
« Les auteurs doivent être sanctionnés avec la plus grande sévérité », a insisté l’édile. Le BMPM, de son côté, s’est refusé à tout commentaire supplémentaire tant que l’enquête est en cours.
Climat de tension persistante
Cet épisode intervient dans un contexte d’insécurité croissante pour les forces de secours. Quelques jours plus tôt, un sapeur-pompier volontaire avait été grièvement blessé à Évian-les-Bains, percuté volontairement par un automobiliste durant un rodéo urbain.
Les agressions de pompiers en intervention deviennent un enjeu majeur de sécurité publique. Les syndicats et les autorités locales multiplient les appels à un renforcement des moyens de protection et à des sanctions judiciaires exemplaires pour les auteurs de violences contre les secouristes.