Le Service départemental d’incendie et de secours de la Manche (SDIS 50) a récemment intégré à sa flotte un VATT, un véhicule amphibie tout terrain innovant, spécialement conçu pour renforcer la sécurité en baie du Mont-Saint-Michel.
Ce nouveau véhicule d’intervention, au design audacieux évoquant un film de science-fiction, attire tous les regards au sein du SDIS 50.
Cet insolite VATT, produit par la société ukrainienne Sherp, arbore quatre roues motrices démesurées. Il vient augmenter le parc de véhicules des sapeurs-pompiers, dont la mission est d’assurer la sécurité des 1,28 million de visiteurs du Mont Saint-Michel et des personnes traversant la baie.
Après une phase de tests réussie en avril 2023 par le personnel du SDIS 50, le véhicule a démontré qu’il « satisfait tous les objectifs opérationnels, techniques et financiers établis pour les pompiers, grâce à ses capacités de franchissement, de flottabilité, de transport, ainsi qu’à sa facilité d’utilisation et d’entretien », souligne la préfecture de la Manche.
Un véhicule tout terrain respectant l’environnement
Ce nouveau VATT est destiné à remplacer les deux véhicules chenillettes amphibies du SDIS 50, en offrant une meilleure adaptation aux contraintes environnementales, aux risques et à l’afflux touristique considérable dans la Manche.
Grâce à son indice de pression au sol le plus bas parmi les véhicules amphibies, le VATT préserve le sol pendant la conduite, un point crucial compte tenu de la sensibilité de l’écosystème de la baie du Mont Saint-Michel, classée au patrimoine mondial de l’Unesco.
La motorisation du véhicule respecte également les normes anti-pollution. La préfecture de la Manche rassure : « il n’y a aucun risque de fuite de carburant ou d’huile grâce à la conception étanche de la coque ».
Un transport sécurisé pour 10 personnes
Le nouvel engin tout terrain, dont la flottabilité est assurée par les quatre imposants pneus à pression ajustable, permettra aux pompiers de surmonter aisément bras de mer, obstacles et zones vaseuses pour porter assistance à des personnes en danger.
Pour piloter ce VATT exceptionnel, capable de transporter jusqu’à dix personnes, cinq conducteurs ont été spécialement formés les jeudi 3 et vendredi 4 août 2023.
La société française Zelup a collaboré avec les pompiers de Paris pour concevoir une toute nouvelle lance à incendie. Cette innovation vise à offrir aux soldats du feu un outil plus performant, sécurisé et économe en eau.
Le mercredi 21 avril 2021, les Pompiers de Paris ont publié une vidéo de la démonstration de leur prochaine lance à incendie, un projet qui jusqu’à présent était strictement confidentiel. On découvre la projection d’un étrange brouillard d’eau en complément du puissant jet. Ce nuage de petites gouttelettes, très fines, constitue ce qui pourrait devenir une avancée majeure dans les technologies mises à disposition des pompiers. Outre ses atouts en termes d’efficacité et d’économie en eau, la lance pourrait relever significativement le niveau de protection des soldats du feu grâce à ce halo bruineux.
Effectivement, cette lance de nouvelle génération est le fruit du travail de l’entreprise française Zelup, qui se spécialise dans les solutions de nettoyage. Son baptême du feu a été réalisé suite à une demande du lieutenant-colonel Fabian Testa, du bureau d’étude de la Brigade des sapeurs-pompiers de Paris.
Le projet finalisé aboutit à une lance qui est capable d’utiliser entre six à huit fois moins d’eau que les lances traditionnelles, tout en étant en mesure d’effectuer des interventions qui étaient jusqu’à présent impossibles. Cette lance se révèle particulièrement efficace dans les feux en intérieur « à tirage inversé », où il n’y a qu’une seule ouverture, comme c’est souvent le cas dans les feux de cave. Grâce à cette innovation, les pompiers peuvent intervenir plus efficacement et en utilisant moins de ressources, tout en étant mieux préparés pour affronter des situations complexes et délicates.
Le nuage de gouttelettes d’eau projeté par la lance ne se limite pas à protéger contre le rayonnement thermique, mais il joue également un rôle crucial en abattant la quasi-totalité des particules en suspension. Ces particules sont particulièrement nocives et présentes en grande quantité lors des incendies. Grâce à ce procédé, la nouvelle lance offre une double protection en créant une barrière contre les effets thermiques dangereux et en éliminant les particules toxiques présentes dans l’air, contribuant ainsi à améliorer la sécurité des pompiers et des personnes présentes sur les lieux d’intervention.
Il est intéressant de savoir que cette lance prometteuse n’a pas encore été testée en conditions réelles, mais qu’elle a déjà été brevetée conjointement par Zelup et l’État français. La production est prévue de se dérouler dans l’usine de Zelup située à Condrieu (Rhône), au sud de Lyon. Elle sera progressivement intégrée aux gros camions des Sapeurs-pompiers de Paris, à l’horizon de 2024. Cette approche progressive permettra aux pompiers de bénéficier des avantages de cette nouvelle technologie au fur et à mesure de son déploiement dans leur flotte de véhicules.
Avec la notification du marché de réalisation du RRF aux industriels retenus, le ministère de l’intérieur a débuté la construction du futur réseau dès récemment. La construction puis les tests d’une première version du RRF s’étendront sur une période de 19 mois, permettant de sécuriser la robustesse technique de la solution et son appropriation par les futurs utilisateurs. Mais quel est le coût du RRF, le réseau radio du futur ?
Plus de 700 millions d’euros ont été investis par le ministère de l’Intérieur, afin de constituer une opportunité unique de consolider la filière industrielle française et d’en tirer les bénéfices en termes d’emplois – ainsi qu’à l’export – avec la structuration d’une offre crédible face aux autres acteurs mondiaux.
A partir de 2024, le RRF deviendra l’épine dorsale des communications opérationnelles des services de sécurité, de secours et des acteurs de la gestion de crise.
Un certain coût, mais une l’État garantit un RRF « très robuste »
Selon le ministère de l’Intérieur, avec le RRF, la France va se doter d’un réseau de communication très haut débit (4G puis 5G) commun à l’ensemble des acteurs de la sécurité et du secours, leur permettant de communiquer instantanément les uns avec les autres en bénéficiant de nouvelles fonctionnalités : appels vidéo, partage de position en direct, envoi d’électrocardiogrammes etc.
Malgré son coût, le RRF prend en compte l’ensemble des utilisateurs participant au continuum de sécurité et de secours et permet de raccorder les agents sur le terrain aux salles de commandement. Il bénéficie d’une adhésion forte des acteurs auxquels il s’adresse, qu’il s’agisse des services de l’Etat ou de services relevant des collectivités locales.
De par son infrastructure très robuste, le RRF apportera à ses utilisateurs un réseau hautement résilient, garantissant la continuité et la sécurité des communications sur l’ensemble du territoire.
Par-delà ses enjeux opérationnels de protection de la population, le RRF est un véritable projet industriel qui fait de la France un acteur central dans le domaine stratégique des radiocommunications critiques à l’échelle mondiale.
Le Réseau radio du Futur (RRF) est la réponse de l’Etat pour moderniser les moyens de communication des acteurs de la sécurité et du secours. Aujourd’hui, les policiers, les gendarmes, les sapeurs-pompiers, les médecins du SAMU utilisent des équipements radio conçus au début des années 1990, propres à chaque force, et qui ne permettent pas la transmission d’importantes quantités de données ou d’images en temps réel depuis le terrain.
Selon le ministère de l’Intérieur, avec le RRF, la France va se doter d’un réseau de communication très haut débit (4G puis 5G) commun à l’ensemble des acteurs de la sécurité et du secours, leur permettant de communiquer instantanément les uns avec les autres en bénéficiant de nouvelles fonctionnalités : appels vidéo, partage de position en direct, envoi d’électrocardiogrammes etc.
Le RRF sera hautement résilient
Le RRF prend en compte l’ensemble des utilisateurs participant au continuum de sécurité et de secours et permet de raccorder les agents sur le terrain aux salles de commandement. Il bénéficie d’une adhésion forte des acteurs auxquels il s’adresse, qu’il s’agisse des services de l’Etat ou de services relevant des collectivités locales.
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Pour en savoir davantage sur le réseau radio du futur, grand projet de modernisation porté par @Interieur_Gouv pour mieux protéger nos concitoyens, notamment lors des crises, je vous invite à regarder la vidéo ci-dessous👇 https://t.co/Mdk2JSEtKe pic.twitter.com/SB6iavEO4T
— Gérald DARMANIN (@GDarmanin) October 13, 2022
De par son infrastructure très robuste, le RRF apportera à ses utilisateurs un réseau hautement résilient, garantissant la continuité et la sécurité des communications sur l’ensemble du territoire.
Par-delà ses enjeux opérationnels de protection de la population, le RRF est un véritable projet industriel qui fait de la France un acteur central dans le domaine stratégique des radiocommunications critiques à l’échelle mondiale.
Des tests en 2023, avant une mise en service dès 2024
Avec un investissement de plus de 700 millions d’euros du ministère de l’Intérieur, il constitue une opportunité unique de consolider la filière industrielle française et d’en tirer les bénéfices en termes d’emplois – ainsi qu’à l’export – avec la structuration d’une offre crédible face aux autres acteurs mondiaux.
Avec la notification du marché de réalisation du RRF aux industriels retenus, le ministère de l’intérieur a débuté la construction du futur réseau dès récemment. La construction puis les tests d’une première version du RRF s’étendront sur une période de 19 mois, permettant de sécuriser la robustesse technique de la solution et son appropriation par les futurs utilisateurs.
A partir de 2024, le RRF deviendra l’épine dorsale des communications opérationnelles des services de sécurité, de secours et des acteurs de la gestion de crise.
Après plusieurs mois de travaux, le centre d’incendie et de secours de Toulouse Atlanta sera opérationnel dès demain matin. C’est le 4e nouveau centre qui ouvre sur l’agglomération toulousaine en l’espace de moins de 15 mois.
Il fait partie des cinq centres de secours construits ex-nihilo sur l’agglomération toulousaine qui s’inscrit plus globalement dans le vaste programme de construction entrepris par le SDIS de la Haute-Garonne pour adapter son organisation à la croissance démographique et à l’évolution des risques sur le département.
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Améliorer la qualité des secours
Le premier a ouvert le 25 mai 2021 à Montgiscard, suivi de près par ceux d’Aussonne puis de Toulouse Delrieu. L’ouverture de cette caserne, qui sera suivie ensuite par celle de Toulouse Carsalade en octobre 2022, va permettre d’optimiser la couverture opérationnelle du territoire défendu en réduisant les délais d’intervention, et d’améliorer la qualité des secours au profit de la population.
Qui dit nouveau centre de secours, dit nouveau secteur. Situé dans Toulouse intra-muros, sur le boulevard d’Atlanta, à proximité immédiate du périphérique, le centre de secours Toulouse Atlanta a une position stratégique. Il va venir en soutien des casernes qui interviennent dans Toulouse et couvrir dix communes, partiellement ou en totalité, autrefois défendues par les centres de secours de Ramonville Saint-Agne, Rouffiac-Tolosan et Toulouse Lougnon.
Les communes desservies en premier appel par la caserne sont celles de Flourens, L’union, Launaguet, Mons, Pin Balma et une partie de celles d’Aucamville, Balma, Dremil-Lafage, Fonbeauzard et Toulouse.
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Acquis dans le cadre du plan de relance du secteur aéronautique lancé par le Gouvernement en 2020, les deux hélicoptères H145 ont été livrés par Airbus Helicopters début décembre 2021. Cette commande a par la suite été complétée par deux hélicoptères supplémentaires qui seront livrés en décembre 2022.
Une équipe dédiée a été constituée pour procéder aux nombreuses étapes nécessaires à la qualification des appareils : formation des équipages, étude du comportement de l’appareil dans tout le spectre de missions réalisées par la Sécurité civile, élaboration des nouvelles procédures de travail et conception d’un manuel d’exploitation adapté. Une évaluation technico-opérationnelle a été réalisée avec le soutien de la DGA, d’Airbus Helicopters et de Safran Helicopter Engines.
Son rotor principal, de conception nouvelle et comportant cinq pales, ainsi que son fenestron (rotor de queue) sont les marques distinctives de ce nouvel hélicoptère. Il est aussi doté d’un moteur plus puissant avec une régulation numérique, d’une nouvelle avionique allégeant la charge de l’équipage et améliorant grandement son niveau de performance et de sécurité. De plus, son niveau vibratoire a été amélioré et par là-même le confort des secourus.
Caractéristiques
- Hélicoptère H145 – Indicatif Dragon
- Vitesse de croisière : 230 km/h (vitesse maximale en piqué : 280 km/h)
- Altitude d’intervention : plus de 6 000 mètres (20 000 pieds)
- Capacité de transport : 10 personnes dont l’équipage (1 pilote et 1 mécanicien opérateur de bord)
- Autonomie : 3h
- Treuil de 90 mètres avec une charge de 227kg
- Pilote automatique 4 axes (gestion du stationnaire automatique)
- Capacité IFR (vol aux instruments) et JVN (vol de nuit sous jumelles de vision nocturne)
La flotte des Dragon de la Sécurité civile dispose désormais de 35 hélicoptères : 33 EC145 et 2 H145. Répartis sur 23 bases hélicoptères en France hexagonale et en outre-mer, dont 5 en détachement saisonnier et 2 déplacées, en saison, les Dragon peuvent intervenir en plaine, en mer et en montagne. Ils assurent des missions de secours (mise en sécurité et évacuation), de reconnaissance aérienne ainsi que le transport de personnels, de fret et le guidage des moyens aériens et terrestres.
En 2021, ils ont réalisé 18 577 missions et effectuent en moyenne 16 000 heures de vol chaque année. Toutes les 33 minutes, une victime est secourue par les hélicoptères de la Sécurité civile.