Avec la notification du marché de réalisation du RRF aux industriels retenus, le ministère de l’intérieur a débuté la construction du futur réseau dès récemment. La construction puis les tests d’une première version du RRF s’étendront sur une période de 19 mois, permettant de sécuriser la robustesse technique de la solution et son appropriation par les futurs utilisateurs. Mais quel est le coût du RRF, le réseau radio du futur ?

Plus de 700 millions d’euros ont été investis par le ministère de l’Intérieur, afin de constituer une opportunité unique de consolider la filière industrielle française et d’en tirer les bénéfices en termes d’emplois – ainsi qu’à l’export – avec la structuration d’une offre crédible face aux autres acteurs mondiaux.

A partir de 2024, le RRF deviendra l’épine dorsale des communications opérationnelles des services de sécurité, de secours et des acteurs de la gestion de crise.

Un certain coût, mais une l’État garantit un RRF « très robuste »

Selon le ministère de l’Intérieur, avec le RRF, la France va se doter d’un réseau de communication très haut débit (4G puis 5G) commun à l’ensemble des acteurs de la sécurité et du secours, leur permettant de communiquer instantanément les uns avec les autres en bénéficiant de nouvelles fonctionnalités : appels vidéo, partage de position en direct, envoi d’électrocardiogrammes etc.

Malgré son coût, le RRF prend en compte l’ensemble des utilisateurs participant au continuum de sécurité et de secours et permet de raccorder les agents sur le terrain aux salles de commandement. Il bénéficie d’une adhésion forte des acteurs auxquels il s’adresse, qu’il s’agisse des services de l’Etat ou de services relevant des collectivités locales.

De par son infrastructure très robuste, le RRF apportera à ses utilisateurs un réseau hautement résilient, garantissant la continuité et la sécurité des communications sur l’ensemble du territoire.

Par-delà ses enjeux opérationnels de protection de la population, le RRF est un véritable projet industriel qui fait de la France un acteur central dans le domaine stratégique des radiocommunications critiques à l’échelle mondiale.

Un véhicule léger infirmier (VLI) du SDIS d’Indre-et-Loire a été accidenté ce mercredi aux alentours de 9 heures, alors qu’il circulait près du lac de la Bergeonnerie à Tours.

Selon La Nouvelle République, après avoir été percuté par un jeune automobiliste, le véhicule de secours a fini en équilibre sur une rambarde, menaçant de plonger dans une pente menant au plan d’eau.

Par chance, un exercice de sapeurs-pompiers avait lieu à quelques mètres de l’accident. Ainsi, plusieurs agents du SDIS 37 sont intervenus rapidement pour porter secours aux impliqués. L’accident n’a fait aucun blessé.

Indication

Ces techniques sont indiquées lorsqu’une victime doit être transportée du lieu de sa prise en charge vers un poste de secours ou un véhicule d’évacuation, en particulier lorsque le trajet s’avère long ou difficile ou bien que la victime est de forte corpulence.

Justification

Le brancardage permet de transporter une victime qui ne peut pas, ou ne doit pas, se déplacer par ses propres moyens.

Matériel

Réalisation

La mise en œuvre de cette technique nécessite quatre intervenants :

Préalablement à la manœuvre de brancardage, la victime a été installée et arrimée dans le brancard.

Traditionnellement, la victime est brancardée tête en avant, dans le sens de la marche.

Brancardage en terrain plat

Initialement :

Secouriste 1 : « Pour le brancardage… En position ! »

L’ensemble des secouristes s’accroupit devant sa poignée en faisant face au brancard, cuisses écartées, dos plat.

Secouriste 1 : « Êtes-vous prêts ? »
Secouristes 2, 3 et 4 : « Prêts ! »
Secouriste 1 : « Attention pour lever… Levez ! »

L’ensemble des secouristes se relève, à la force des cuisses, en conservant le dos plat.

Secouriste 1 : « Attention pour avancer… »

Les secouristes pivotent alors d’un quart de tour pour se retrouver dans le sens de la marche, une main tenant la poignée du brancard, l’autre restant libre.

Secouriste 1 : « Avancez ! »

Les secouristes avancent avec le brancard.

En cours de déplacement, les secouristes placés à l’avant annoncent tout obstacle dès qu’ils l’aperçoivent. Lorsque c’est nécessaire (relais, passage d’obstacle…), le chef commande l’arrêt du brancard :

Secouriste 1 : « Attention pour arrêter… Arrêtez ! »

Puis, lorsque cela s’avère nécessaire, afin de le poser :

Secouriste 1 : « Attention pour poser… »

Les secouristes pivotent alors d’un quart de tour afin de faire face au brancard, reposent la main libre sur la poignée.

Secouriste 1 : « Posez ! »

Le brancard est descendu horizontalement et posé doucement sur le sol.

Franchissement d’obstacle

Après que l’obstacle ait été signalé par l’un des secouristes placés à l’avant :

Secouriste 1 : « Face au brancard ! »

Les secouristes 2 et 3 doivent :

Le secouriste 4 doit :

Le secouriste 1 peut alors :

Secouriste 1 : « Envoyez ! »

Les secouristes 2 et 3 doivent :

Le secouriste 4 doit :

Après que le secouriste 1 ait commandé l’arrêt du brancard :

Secouriste 1 : « Envoyez ! »

Les secouristes 2 et 3 doivent :

Le secouriste 4 doit :

Après que le secouriste 4 ait lâché le brancard, les trois autres secouristes terminent le franchissement de l’obstacle et s’arrêtent à distance de celui-ci. Le secouriste 4 peut alors venir se placer entre les deux poignées arrières du brancard.

Les secouristes 2 et 3, placés sur le côté, peuvent alors se dégager et reprendre leur place à l’avant.

Le secouriste 1 peut ensuite regagner sa place à l’arrière.

Passage étroit

À proximité du passage étroit, le secouriste 1 fait arrêter la progression. Puis, il commande aux secouristes de passer, les uns après les autres, à l’intérieur de la hampe du brancard sans la lâcher.

À l’issue de cette manœuvre, les secouristes doivent se retrouver dos-à-dos à l’intérieur des hampes du brancard.

Secouriste 1 : « Avancez ! »

Les secouristes progressent alors en pas chassés au travers du passage.

Une fois le franchissement du passage étroit terminé, le brancard est à nouveau arrêté, afin de permettre à chaque secouriste de reprendre sa place initiale, à l’extérieur des hampes, dans le sens de la progression.

Brancardage en pente ou dans un escalier

Après avoir vérifié l’arrimage de la victime, le chef demande aux secouristes qui sont vers le bas, de tenir les poignées à deux mains et de les relever jusqu’à la ceinture, la poitrine ou l’épaule de façon à maintenir le brancard en position horizontale.

Si la progression se fait dans le sens de la descente, il est préférable de brancarder la victime les pieds en avant.

Risques & Contraintes

Afin de limiter les lésions du dos, les secouristes doivent garder le dos plat et travailler avec les cuisses.

Le respect des ordres donnés permet une parfaite synchronisation des gestes et évite ainsi toute chute du brancard et de la victime.

Évaluation

Les ordres de brancardage sont audibles, clairs et justes.
Le brancard est maintenu en position horizontale.
Le déplacement de la victime est souple, sans secousse ni balancement.

 

Référence du cours : 10FT03. Mis à jour en septembre 2019 par la direction générale de la sécurité civile et de la gestion des crises.

Indication

Ces techniques sont indiquées lorsqu’une victime doit être transportée du lieu de sa prise en charge vers un poste de secours ou un véhicule d’évacuation et que la corpulence de la victime permet un brancardage à seulement 3 secouristes.

Justification

Le brancardage permet de transporter une victime qui ne peut pas, ou ne doit pas, se déplacer par ses propres moyens.

Matériel

Réalisation

La mise en œuvre de cette technique nécessite trois intervenants :

Préalablement à la manœuvre de brancardage, la victime a été installée et arrimée dans le brancard.
Traditionnellement, la victime est brancardée tête en avant, dans le sens de la marche

Brancardage en terrain plat

Initialement :

Secouriste 1 : « Pour le brancardage… En position ! »

L’ensemble des secouristes s’accroupit devant sa poignée en faisant face au brancard, cuisses écartées, dos plat.

Secouriste 1 : « Êtes-vous prêts ? »
Secouristes 2, 3 et 4 : « Prêts ! »
Secouriste 1 : « Attention pour lever… Levez ! »

L’ensemble des secouristes se relève, à la force des cuisses, en conservant le dos plat.

Secouriste 1 : « Attention pour avancer… »

Les secouristes 2 et 3 pivotent alors d’un quart de tour pour se retrouver dans le sens de la marche, une main tenant la poignée du brancard, l’autre restant libre.

Secouriste 1 : « Avancez ! »

Les secouristes avancent avec le brancard.

En cours de déplacement, les secouristes placés à l’avant annoncent tout obstacle dès qu’ils l’aperçoivent.

Lorsque c’est nécessaire (relais, passage d’obstacle…), le chef commande l’arrêt du brancard :

Secouriste 1 : « Attention pour arrêter… Arrêtez ! »

Puis ensuite, afin de le poser :

Secouriste 1 : « Attention pour poser… »

Les secouristes 2 et 3 pivotent alors d’un quart de tour afin de faire face au brancard, reposent la main libre sur la poignée.

Secouriste 1 : « Posez ! »

Le brancard est descendu horizontalement et posé doucement sur le sol.

Si le brancardage est réalisé au moyen d’un chariot brancard, il est plus facile de le réaliser après avoir soulevé le chariot et déployé ses pieds.

Dans ce cas de figure, un équipier se place à l’arrière, entre les hampes du chariot et le pousse tout en le dirigeant. Les deux autres saisissent le chariot par les hampes avant pour faciliter sa progression et le maintenir.

Franchissement d’obstacle

Après que l’obstacle ait été signalé par l’un des secouristes placés à l’avant :

Secouriste 1 : « Face au brancard ! »

Puis :

Secouriste 1 : « Envoyez ! »

Après que le secouriste 1 ait commandé l’arrêt du brancard :

Secouriste 1 : « Envoyez ! »

Les secouristes dégagent alors le brancard de l’obstacle.

Le secouriste 1 commande de poser le brancard. Une fois celui-ci au sol, chacun reprend sa place initiale.

Passage étroit

À proximité du passage étroit, le secouriste 1 fait arrêter la progression. Puis, il commande aux secouristes 2 et 3 de passer, l’un après l’autre, à l’intérieur de la hampe du brancard sans la lâcher.

À l’issue de cette manœuvre, les secouristes 2 et 3 doivent se retrouver dos à dos à l’intérieur des hampes du brancard.

Secouriste 1 : « Avancez ! »

Les secouristes progressent au travers du passage, en pas chassés pour ceux situés entre les hampes.

Une fois le franchissement du passage étroit terminé, le brancard est à nouveau arrêté afin de permettre aux secouristes 2 et 3 de reprendre leur place initiale, à l’extérieur des hampes, dans le sens de la progression.

Brancardage en pente ou dans un escalier

Après avoir vérifié l’arrimage de la victime, le chef place :

Ensuite, il commande aux secouristes qui sont vers le bas, de tenir les poignées à deux mains et de les relever jusqu’à la ceinture, la poitrine ou l’épaule de façon à maintenir le brancard en position horizontale.

Si la progression se fait dans le sens de la descente, il est préférable de brancarder la victime les pieds en avant.

Risques & Contraintes

Afin de limiter les lésions du dos, les secouristes doivent garder le dos plat et travailler avec les cuisses. Le respect des ordres donnés permet une parfaite synchronisation des gestes et évite ainsi toute chute du brancard et de la victime.

Évaluation

Les ordres de brancardage sont audibles, clairs et justes.

Le brancard est maintenu en position horizontale.

Le déplacement de la victime est souple, sans secousse ni balancement.

Référence du cours : 10FT04. Mis à jour en septembre 2019 par la direction générale de la sécurité civile et de la gestion des crises.

Indication

La chaise de transport peut être utilisée si :

Justification

L’utilisation d’une chaise de transport pour déplacer une victime permet de répondre à une difficulté réelle de brancardage en étages, dans les escaliers ou ascenseurs étroits.

Matériel

Réalisation

Après avoir installé et arrimé la victime sur la chaise de transport, il convient de :

Lorsqu’un obstacle ou un escalier doit être franchi :

Dès que possible, la chaise est placée à côté du brancard afin de procéder au transfert.

Risques & Contraintes

Le verrouillage de la chaise ainsi que l’arrimage de la victime sont systématiquement vérifiés avant la manœuvre afin d’éviter toute chute.

Afin de limiter les lésions du dos, les secouristes doivent garder le dos plat et travailler avec les cuisses. Évaluation La victime reste convenablement assise et son état ne s’aggrave pas.

Référence du cours : 10FT05. Mis à jour en septembre 2019 par la direction générale de la sécurité civile et de la gestion des crises.

Indication

Ces techniques sont indiquées pour déplacer une victime, non valide, qui n’est pas suspecte d’un traumatisme de la colonne vertébrale ou des membres, sur quelques mètres.

Justification

Ces techniques permettent de déplacer une victime sur une courte distance vers une zone calme, un abri pour la protéger des intempéries ou un endroit où elle pourra être allongée.

Matériel

Réalisation

Déplacement par saisie des extrémités

Cette technique est pratique pour déplacer une victime qui se trouve dans un espace étroit.

Le déplacement est réalisé au minimum par deux secouristes.

Pour cela, après avoir aidé la victime à s’asseoir :

Le secouriste 1 doit :

Le secouriste 2 doit :

Secouriste 1 : « Êtes-vous prêt ? »
Secouriste 2 : « Prêt ! »
Secouriste 1 : « Avancez ! »

Les secouristes se redressent et se dirigent vers l’avant. Arrivés à destination :

Secouriste 1 : « Halte ! Attention pour poser… Posez ! »

Les deux secouristes déposent délicatement la victime au sol ou sur une chaise.

Déplacement par une chaise à mains

Le déplacement est réalisé au minimum par deux secouristes. Pour cela :

La victime est déplacée au commandement de l’un des secouristes.

Déplacement à l’aide d’une chaise

Le déplacement est réalisé au minimum par deux secouristes.

Pour cela :

Ensuite :

Le secouriste 1 doit :

Le secouriste 2 doit :

Au commandement du secouriste 1, les deux secouristes doivent :

Risques & Contraintes

Le secouriste ne doit jamais utiliser une technique de déplacement de la victime si la victime est suspecte d’un traumatisme de la colonne vertébrale  ou des membres.

Si le secouriste respecte l’indication de ces techniques, il ne doit pas aggraver l’état de la victime.

Évaluation

Le déplacement de la victime n’entraîne pas de désagrément pour celle-ci.

Référence du cours : 10FT06. Mis à jour en septembre 2019 par la direction générale de la sécurité civile et de la gestion des crises.

Indication

Cette technique est indiquée pour isoler ou transporter une victime installée sur un brancard.

Justification

L’utilisation d’un véhicule de secours rend plus confortable la prise en charge d’une victime voire son transport.

Matériel

Réalisation

En utilisant un brancard sans chariot

Le brancard est chargé dans le véhicule :

Le brancard doit être verrouillé au sol ou au porte-brancard.

En utilisant un chariot-brancard

Le brancard est chargé dans le véhicule :

Le brancard doit être verrouillé au sol ou au porte-brancard.

Le chariot est chargé dans le véhicule de secours à trois secouristes, parfois quatre :

Dès que l’avant du chariot est posé sur les rails :

Lorsque le chariot est rentré des deux tiers dans le véhicule :

Le déchargement d’une victime d’un véhicule de secours se fait exactement de manière inverse au chargement. S’assurer que les pieds du chariot-brancard soient bien verrouillés avant de déplacer le brancard.

Risques & Contraintes

L’arrimage de la victime doit toujours être vérifié avant la manœuvre pour éviter toute chute.

Afin de limiter les lésions dorsales, les secouristes doivent garder le dos droit et travailler en fléchissant les genoux et les hanches.

La responsabilité de l’arrimage de la victime dans le moyen de transport et la fermeture des portes incombe au conducteur du véhicule.

En aucun cas la manœuvre ne doit être réalisée à un seul secouriste.

Dans les véhicules de secours dotés de plusieurs brancards, le blessé le plus grave doit être le plus facilement accessible par les personnels d’accompagnement.

Évaluation

La personne commandant la manœuvre est placée au pied du brancard pour surveiller les autres secouristes ainsi que la victime. Le brancard doit être maintenu le plus horizontalement possible. Une fois installé dans le véhicule, le chariot est fixé sur son support (fixation 3 points).

Référence du cours : 10FT07. Mis à jour en septembre 2019 par la direction générale de la sécurité civile et de la gestion des crises.

Indication

Cette technique est indiquée chaque fois qu’une victime doit être installée sur un brancard ou un autre dispositif qui permet son transport.

Justification

Afin d’assurer un transport correct et confortable de la victime, le dispositif de portage doit être préparé à l’avance par les secouristes.

Matériel

Réalisation

Pour un brancard

Chaque fois que possible, la victime est enveloppée dans un drap puis une couverture avant d’être arrimée sur le brancard. Pour cela :

Une fois que la victime a été installée sur le brancard au moyen d’une technique adaptée à son état :

Pour une chaise de transport

Un drap (ou une couverture) peut être disposé sur une chaise de transport pour envelopper une victime. Le drap est placé sur la chaise en prenant soin de ne pas le laisser traîner au sol pour ne pas gêner le déplacement.

En aucun cas la couverture ou le drap ne devront rendre inaccessibles les sangles qui permettent de maintenir la victime une fois celle-ci installée sur la chaise.

Risques & Contraintes

Néant.

Évaluation

Une fois préparé, le dispositif de portage doit permettre :

Référence du cours : 10FT08. Mis à jour en septembre 2019 par la direction générale de la sécurité civile et de la gestion des crises.

Indication

L’utilisation du brancard cuillère est particulièrement indiquée pour relever une victime allongée sur le sol et l’installer sur un dispositif de portage.

Il est le moyen recommandé de première intention pour relever une victime traumatisée suspecte d’un traumatisme du rachis allongée sur le dos pour l’installer sur un matelas immobilisateur à dépression.

Il est possible aussi de l’utiliser :

Justification

L’utilisation du brancard cuillère facilite l’installation de la victime sur un brancard ou son transfert sur un matelas immobilisateur à dépression tout en maintenant son axe tête-cou-tronc. Des moyens de relevage de victimes, c’est celui qui, s’il est utilisé correctement, est le moins susceptible de mobiliser la victime et d’aggraver une éventuelle lésion du rachis. Son utilisation peut être associée à celle des blocs de tête pour restreindre le rachis cervical.

Matériel

Réalisation

La mise en œuvre de cette technique nécessite trois intervenants :

Préalablement à la manœuvre de relevage :

Initialement :

Puis :

Risques & Contraintes

Tout risque de chute de la victime ou d’une aggravation d’une éventuelle lésion de la colonne vertébrale est évité si la technique est correctement exécutée.

Éviter de pincer les parties postérieures de la victime lors de la mise en place des cuillères.

Contrôler le verrouillage des cuillères afin d’éviter tout risque de chute.

Évaluation

L’axe tête-cou-tronc de la victime doit être maintenu pendant toute la manœuvre si un traumatisme du rachis est suspecté.

La mise en place des cuillères doit mobiliser le moins possible la victime.

À l’issue de la manœuvre, la victime est correctement installée sur le brancard cuillère et les fixations correctement fermées.

Référence du cours : 10FT09. Mis à jour en septembre 2019 par la direction générale de la sécurité civile et de la gestion des crises.

Indication

Les techniques de relevage d’une victime à quatre secouristes sont réalisées :

Justification

Ces techniques permettent :

Une cinquième personne peut être utilisée pour faire glisser le brancard sous la victime lorsque cela est nécessaire.

Matériel

Un dispositif de portage préalablement préparé et adapté, si nécessaire, à recevoir une victime qui présente un traumatisme du rachis (matelas immobilisateur, plan dur). L’ensemble de ce dispositif sera nommé « brancard » dans la suite de la fiche.

Réalisation

Pont néerlandais à quatre porteurs

La mise en œuvre de cette technique nécessite quatre intervenants :

Préalablement à la manœuvre de relevage :

Initialement :

Puis :

Secouriste 1 : « Êtes-vous prêts ? »

Secouristes 2, 3 et 4 : « Prêts ! »

Secouriste1 : « Attention pour lever… Levez ! »

Les secouristes doivent :

L’équipier de tête (secouriste 1) peut se dégager seulement si la stabilisation du rachis cervical est assurée.

Pont amélioré

La mise en œuvre de cette technique nécessite quatre intervenants :

Préalablement à la manœuvre de relevage :

Initialement :

Secouriste 1 : « Êtes-vous prêts ? »

Secouristes 2, 3 et 4 : « Prêts ! »

Secouriste 1 : « Attention pour lever… Levez ! »

Secouriste 1 : « Envoyez le brancard ! »

Une fois que le brancard est en place :

Secouriste 1 : « Posez ! »

L’équipier de tête peut se dégager seulement si la victime n’est pas suspecte d’un traumatisme du rachis ou après avoir assuré une restriction des mouvements du rachis cervical, par exemple par une immobilisation de la tête dans un matelas à dépression ou la mise en place de blocs de tête.

Risques & Contraintes

Tout risque de chute de la victime ou d’une aggravation d’une éventuelle lésion de la colonne vertébrale est évité si la technique est correctement choisie et exécutée. Le respect des règles de manutention évite au secouriste de se blesser pendant la manœuvre.

Évaluation

Le transfert de la victime sur le brancard doit être doux, sans à-coup et l’axe tête-cou-tronc doit être respecté. À l’issue de la manœuvre, la victime se trouve en position correcte sur le brancard.

Référence du cours : 10FT10. Mis à jour en septembre 2019 par la direction générale de la sécurité civile et de la gestion des crises.