Soustraire la victime à la cause 

Lutter contre la détresse vitale 

En l’absence d’amélioration ou en cas de récidive dans les 10 à 15 minutes qui suivent la première injection, une deuxième injection à l’aide de l’auto-injecteur peut être réalisée. Si possible, demander un nouvel avis au médecin régulateur. 

La victime ne présente pas de détresse vitale (réaction allergique simple) 

Le médecin régulateur peut, même en l’absence de détresse vitale, demander qu’une auto-injection d’adrénaline soit réalisée. 

 

Référence du cours : 06PR07. Mis à jour en juin 2018 par la direction générale de la sécurité civile et de la gestion des crises.

Si un véhicule est en contact accidentel avec une ligne électrique, ne pas s’approcher du véhicule et ordonner aux occupants qui sont à l’intérieur de rester dedans, tant que le service compétent n’a pas donné l’assurance que la ligne est hors tension¹.

¹Les occupants d’un véhicule ne courent pas de risque tant qu’ils restent à l’intérieur de leur véhicule. En effet, celui-ci est isolé de la terre grâce à ses pneumatiques.

²Lors d’une électrisation, l’arc électrique ou le flash provoque une brûlure thermique au niveau du point de contact avec la victime. La traversée de l’organisme par le courant provoque en revanche des lésions internes. C’est pourquoi il convient de prendre en charge la victime simultanément selon le protocole lié à la brûlure thermique comme à celui de la brûlure électrique.

Référence du cours : 07PR01. Mis à jour en juin 2018 par la direction générale de la sécurité civile et de la gestion des crises.

Si la victime présente une détresse vitale,

En l’absence de détresse vitale :

Dans tous les cas, avant de transmettre le bilan :

NB : Ces renseignements sont à reporter sur la fiche d’évacuation du plongeur accidenté, tel que prévu à l’article A322-78 du code du sport¹.

¹La fiche d’évacuation répond au modèle défini à l’annexe III-19 (art. A322-78) du code du sport. Elle fait partie du matériel de secours qui devrait être présent sur le lieu de mise à l’eau ou d’immersion et elle peut être téléchargée via le site internet legifrance.gouv.fr.

Référence du cours : 07PR02. Mis à jour en juin 2018 par la direction générale de la sécurité civile et de la gestion des crises.

L’accouchement n’a pas encore eu lieu

Si le transport de la parturiente peut être réalisé, après avis médical, il convient de :

Si le transport de la parturiente ne peut pas être réalisé, après avis médical, l’accouchement doit être réalisé sur place. il convient alors de :

L’accouchement est déjà réalisé

En l’absence d’équipe médicale, surveiller la mère et l’assister pendant la délivrance.

La délivrance

La délivrance se fait chez une femme après l’accouchement et le plus souvent en présence d’une équipe médicale. Toutefois, en son absence, il faut réaliser les actions suivantes :

Référence du cours : 07PR03. Mis à jour en juin 2018 par la direction générale de la sécurité civile et de la gestion des crises.

NB : L’existence d’une pâleur doit alerter les secouristes et être indiquée lors de la transmission du bilan.

Le nouveau-né est en bonne santé

Le nouveau-né en bonne santé présente une respiration et un cri vigoureux ; un tonus vif.

Lors de son transport, le nouveau-né doit être placé dans un système fermé et fixé (incubateur, lit-auto).

Le nouveau-né n’est pas en bonne santé

Le nouveau-né n’est pas en bonne santé lorsqu’il :

Dans ce cas, il convient de demander en urgence un avis médical tout en débutant les manœuvres de réanimation pour permettre au nouveau-né de respirer :

L’état du nouveau-né reste inchangé

L’état du nouveau-né s’améliore

Conduite à tenir en fonction de la fréquence cardiaque

Référence du cours : 07PR04. Mis à jour en décembre 2022 par la direction générale de la sécurité civile et de la gestion des crises.

Dans tous les cas

La victime présente une détresse vitale

La victime ne présente pas de détresse vitale

Crampe

Insolation

Coup de chaleur et hyperthermie maligne d’effort

Référence du cours : 07PR05. Mis à jour en juin 2018 par la direction générale de la sécurité civile et de la gestion des crises.

Impossibilité d’avoir un avis médical ou de transmettre un bilan

Lors de certaines circonstances tout à fait exceptionnelles, les secours peuvent être :

Il convient alors de :

Référence du cours : 07PR06. Mis à jour en juin 2018 par la direction générale de la sécurité civile et de la gestion des crises.

Il ne faut en aucune manière essayer de réchauffer une gelure s’il existe le moindre risque d’une nouvelle exposition au froid de la partie atteinte ou si l’on est à proximité d’un centre médical ou d’une prise en charge médicale.

En l’absence de risque de réexposition au froid et si la prise en charge médicalisée ne peut être rapidement effectuée, il est possible, si le matériel est disponible, d’effectuer un réchauffement des gelures sévères et graves de moins de 24 heures en immergeant les parties atteintes dans l’eau tempérée entre 37 °C et 39 °C durant vingt à trente minutes, ou jusqu’à ce que la zone atteinte prenne une couleur rouge ou pourpre et souple au toucher.

En l’absence de récipient d’eau, des systèmes de chauffage liquide (sachets) peuvent être utilisés, à condition de ne pas les poser directement sur la gelure, mais d’interposer une épaisseur de tissu afin que la température ne soit pas supérieure à 39 °C. Toutes températures supérieures à 39 °C ou l’utilisation d’une chaleur sèche sont à proscrire, car elles aggravent les lésions et peuvent créer des brûlures.

Lors du réchauffement, les extrémités peuvent se recolorer, devenir rouges ou pourpres, douloureuses et souples au toucher. Cela signe la disparition de la vasoconstriction. Des cloques peuvent apparaître. Dans ce cas :

NB : L’administration préventive ou curative de médicaments pour lutter contre la gelure n’est pas nécessaire.

Référence du cours : 07PR07. Mis à jour en juin 2018 par la direction générale de la sécurité civile et de la gestion des crises.

La victime présente une détresse vitale

Précautions particulières pour la RCP d’une victime hypotherme :

La victime présente une hypothermie sévère ou modérée

La victime présente une hypothermie légère

Réchauffement de la victime

Devant une victime consciente qui présente une hypothermie légère avec des frissons intenses, réaliser un réchauffement passif :

Devant une victime qui présente une hypothermie modérée ou sévère sans frisson, réaliser un réchauffement actif.

Référence du cours : 07PR10. Mis à jour en juin 2018 par la direction générale de la sécurité civile et de la gestion des crises.

En cas d’intoxication (ingestion, injection)

Intoxication aux opiacés ou aux opioïdes

L’usage excessif volontaire ou non d’opiacés ou opioïdes est une cause fréquente de décès par intoxication.

La dépression respiratoire avec troubles de la conscience et myosis sont des signes caractéristiques de surdosage ou d’intoxication aux opiacés ou aux opioïdes. L’évolution peut se faire vers la perte de connaissance et la mort de la victime par anoxie.

Devant une victime qui présente une intoxication aux opiacés avec dépression respiratoire (FR < 12 mvts/min) et/ou une perte de connaissance, il faut :

En cas de projection d’un toxique sur la peau

Si le produit a provoqué une brûlure :

En l’absence de brûlure :

¹La sécurité et l’efficacité de naloxone administrable par pulvérisation intra-nasale chez les enfants de moins de 14 ans n’ont pas été établies.

Référence du cours : 07PR11. Mis à jour en novembre 2021 par la direction générale de la sécurité civile et de la gestion des crises.