D’après nos confrères d’Actu.fr, samedi dernier, il était 23h48 exactement lorsque les pompiers de l’Eure ont été engagés sur un incendie d’une maison de 80 m2 à Montfort-sur-Risle (Eure), rue de Fontainecourt.

À leur arrivée, ils ont constaté qu’un homme de 40 ans et son fils de trois ans avaient été secourus, et sortis in extremis de l’habitation par un pompier en repos présent sur place.

Une vingtaine de sapeurs-pompiers et une lance ont été nécessaires pour maîtriser le sinistre qui n’a fait aucun blessé.

Les sapeurs-pompiers du Sdis de la Somme ont été déclenchés ce dimanche en début d’après-midi pour un incendie dans une habitation située sur la commune de Saint-Riquier, près d’Abbeville.

Selon nos informations, confirmées par nos confrères du Courrier Picard, un homme est décédé. Il s’agirait de Gérard Sellier, ancien chef de centre de la caserne de Saint-Riquier.

Une enquête ouverte

L’alerte a été donnée par son aide ménagère. Le Smur d’Abbeville, également sur place, n’a pu que constater le décès de la victime, malgré l’intervention rapide des secours.

Une enquête a été ouverte pour déterminer les causes et circonstances exactes du sinistre.

BRÈVE. Après 2’200 kilomètres de voyage, le convoi de la Sécurité civile est arrivé en Roumanie.

Les vingt-sept véhicules d’incendie et de secours, ainsi que les 49 tonnes de matériel médical et d’intervention, seront transmis dans les prochains jours aux pompiers ukrainiens.

#Solidarité #Ukraine🇺🇦🤝🇫🇷 Après 2 200 kilomètres de voyage, le convoi de la Sécurité civile est arrivé en #Roumanie. Les 27 véhicules d’incendie et de secours et les 49 tonnes de matériel médical et d’intervention seront transmis dans les prochains jours aux pompiers ukrainiens. pic.twitter.com/93pfdwR1jT

— Sécurité Civile (@SecCivileFrance) March 26, 2022

Les sapeurs-pompiers de la ville d’Arras ne vont certainement pas l’oublier d’aussitôt. Une femme âgée d’une trentaine d’années est accusée d’avoir harcelé un sapeur-pompier et toute sa caserne. En un mois, elle aurait sollicité des dizaines de fois le centre de traitement de l’alerte du Sdis 62. Des sollicitations qui se sont traduites en 49 interventions au total.

D’après nos informations, confirmées par nos confrères de La Voix du Nord, la femme souffrirait d’érotomanie. Un trouble psychologique délirant qui se caractérise par la conviction chez un individu qu’il est aimé par un autre.

Un pompier dans son viseur

Pour voir les sapeurs-pompiers défiler à son domicile, elle n’hésitait pas à se blesser volontairement à l’aide d’un cutter et à prétexter différents maux. En parallèle, plusieurs caméras avaient été installées par ses soins dans son appartement pour menacer les secouristes.

Placée sous contrôle judiciaire, elle était interdite d’entrer en contact avec un pompier et de se rendre à Arras. Mais cette mesure ayant été levée par la justice, dans l’attente de son jugement prévu mardi 29 mars, cette dernière s’est remise à rôder autour de la caserne et du domicile de l’agent, situé non loin de chez elle.

Placée en détention provisoire

Dimanche dernier, lors d’une nouvelle intervention à sa demande, elle a blessé légèrement un pompier au niveau de la main. La violation du contrôle judiciaire a entraîné son placement en détention provisoire.

L’article 433-3 du code pénal prévoit « trois ans d’emprisonnement et de 45’000€ d’amende la menace de commettre un crime ou un délit contre les personnes ou les biens proférée à l’encontre […] d’un sapeur-pompier professionnel ou volontaire », chargé d’une mission de service public.

Depuis dimanche dernier, les signes d’hommage se multiplient, aussi bien du côté du syndicat CGT SDIS 57, que du service départemental d’incendie et de secours de la Moselle lui-même, rapportent nos confrères d’Actu.fr.

Les pompiers de la Moselle ont appris le décès, hors service, de Vincent E., sergent-chef âgé de 41 ans qui était affecté à l’unité opérationnelle de Thionville.

Plus de 20 ans de carrière

Selon une publication du SDIS 57 sur les réseaux sociaux, Vincent E. avait démarré sa carrière en tant que sapeur-pompier volontaire à Sierck-les-Bains, commune dont il était originaire.

Les pompiers de la Moselle précisent ensuite que le quadragénaire s’est engagé comme pompier de l’air sur la base aérienne 128 de Metz-Frescaty de 2000 à 2004. Par la suite, il a intégré l’unité opérationnelle de Moyeuvre-Grande jusqu’en 2010, année à laquelle il a rejoint celle de Thionville. Vincent E. laisse derrière lui une fille âgée de 13 ans.

Un dramatique accident s’est produit à Saint-Pierre-en-Faucigny en Haute-Savoie, dimanche dernier, peu avant midi. D’après nos confrères de France bleu Pays de Savoie, une femme âgée de 75 ans est décédée à la suite d’une collision avec un véhicule de sapeurs-pompiers.

Tout le monde est très choqué, le secours est notre ADN, c’est un drame pour nous.

colonel Sébastien Paletti, directeur adjoint du Sdis 74 à france bleu

Les quatre sapeurs-pompiers qui revenaient d’un entraînement ont été entendus par les forces de l’ordre, dans le cadre d’une enquête ouverte pour déterminer les causes et circonstances de l’accident.

Un étudiant en Lettres a attaqué au couteau plusieurs personnes ce mercredi , à l’Université du Mans, faisant quatre blessés. Une cellule psychologique a été ouverte. Il était 13h45, ce mercredi, lorsque l’alarme est déclenchée dans cette faculté de la Sarthe.

Un étudiant de 22 ans, grand de taille, vêtu d’un long manteau et muni d’un bâton, est entré dans une salle où se tenait une table ronde d’un master d’histoire et a commencé à tenir «des propos incohérents à caractère politique et mystique, sans contenu à caractère radical», a précisé le préfet. 

Refusant de quitter la salle à la demande de l’enseignant, il a frappé un étudiant qui tentait de s’interposer puis, s’est dirigé vers le couloir, pour agressé un autre professeur avant de prendre un couteau dans son sac et de s’attaquer à deux étudiantes. Au total, cette agression au couteau a ainsi fait quatre blessés.

Selon France Bleu, l’homme se présentait comme «le Messie» avec l’intention de «tuer tous ceux qui s’opposent à Macron». Il a été rapidement interpellé par la police. 

Une cellule médico-psychologique a été ouverte pour la trentaine d’étudiants choqués qui ont été témoins de l’attaque. Le préfet de la Sarthe s’est rendu sur place, de même que le Directeur départemental de la sécurité publique. L’ensemble des cours de ce mercredi a été annulé.

INFO CNEWS. L’appel ne dure que quelques minutes mais c’est bien assez pour nous faire comprendre qu’il ne s’agit pas d’une priorité : « mon fils a fait tomber un pot de yaourt en verre et je suis perdue », dit néanmoins la femme, avant d’ajouter : « c’est une urgence ! »

Des pompiers excédés

Une conversation ubuesque à laquelle que le pompier met rapidement un terme : « vous mettez vos chaussures et vous allez acheter un balai. On n’appelle pas les pompiers pour ça, madame ! ».

#AppelAbusif ☎ Appeler les pompiers pour passer le balai, ça vous parait énorme ?
Chez nous, c'est possible !

En 2021, nos opérateurs ont reçu 1 253 481 appels.
Seulement 1/3 ont justifié le départ des secours.
Aidez-nous à sauver des vies, n’abusez pas des numéros d’urgence. pic.twitter.com/6FMDawaT1u

— @PompiersParis (@PompiersParis) February 22, 2022

Pour rappel, en cas de (réelle) urgence (accident de la route, malaise cardiaque, incendie) vous pouvez appeler le 15 pour joindre le Samu (service d’aide médicale urgente), ou les pompiers en composant le 18.

Vendredi, le colonel Laurent Marty, à la tête du Service départemental d’incendie et de secours (SDIS) a déposé plainte contre un prétendu pompier aubois.

« On use et on abuse de notre image »  : le colonel Laurent Marty, à la tête du Service départemental d’incendie et de secours (SDIS), ne mâche pas ses mots. Vendredi, il a déposé plainte auprès du procureur de la République contre un prétendu pompier aubois. Un individu qui se fait passer pour un soldat du feu local pour pouvoir arriver à ses fins : obtenir des fonds pour financer sa participation à une compétition sportive

La semaine dernière, plusieurs chefs d’entreprise et commerçants aubois avaient alerté le SDIS de ce qu’un pompier les avait sollicités pour obtenir de l’argent. En tenue, l’homme entretenait l’ambiguïté, usant de manœuvres malhonnêtes en n’hésitant pas à se réclamer du corps départemental.

Mise en garde

Le SDIS – par la voix du colonel Marty – tient donc à mettre en garde entreprises et commerçants qui n’auraient pas encore été sollicités mais aussi à prévenir ceux qui ont déjà fait œuvre de charité que leur argent ne servira pas aux pompiers aubois.

Après avoir appris la supercherie, une enquête interne a permis de déterminer que l’individu ne relevait absolument pas des effectifs aubois. Une plainte a donc été déposée. «  Que quelqu’un trahisse une entreprise auboise, cela m’insupporte », a encore réagi le colonel Marty.

Selon nos confrères de France bleu, un homme qui tentait de mettre fin à ses jours à son domicile de Pau, s’en est pris à des policiers et aux pompiers intervenus pour l’empêcher de passer à l’acte.

Dans la soirée du mercredi 22 février, il leur a jeté de l’eau bouillante dessus. Selon le syndicat Alliance, trois policiers sont donc ébouillantés et un pompier a même été mordu. « Un collègue a été touché au cou et à l’oreille. Il est quand-même brûlé au premier et au deuxième degré », raconte Daniel Domenge du syndicat.  Un policier a aussi été frappé et souffre « de bosses au niveau du front ». 

Cet individu a finalement été maîtrisé  et « placé dans son intérêt dans une structure adaptée à son état de santé » car il souffre de troubles psychiatriques. Une procédure judiciaire sera entamée par la sûreté départementale. Les violences de ce type restent rare, heureusement, mais le syndicat tient à rappeler que « les policiers sont confrontés à des interventions de plus en plus délicates » dans un climat « de plus en plus tendu depuis la crise sanitaire ».