Jeff Silvia, un pompier de Fall River Fire Engine 4 sur les lieux de l’incendie samedi soir.
Crédit photo : Robert Forand.
Selon une informations de nos confrères de France 3 Grand-Est, vendredi dernier aux alentours de 20 heures, un homme a agressé physiquement et verbalement les trois pompiers qui le secouraient à Schiltigheim. Parmi eux, un pompier a été blessé à la main et au coude. Il a depuis porté plainte.
Appelés pour un secours à la personne, les pompiers ont dû faire face à un individu « agressif dès le départ », indique le Service d’incendie et de secours du Bas-Rhin (SDIS 67). L’homme d’une quarantaine d’années s’est montré violent en les insultant et en les frappant. Il a ensuite été évacué à l’hôpital.
Contactée, la direction du SDIS 67 indique « prendre l’entière mesure de la situation » et « soutient leurs collègues » agressés. Les pompiers portaient des caméras-piétons pendant l’intervention.
Ce week-end à Schiltigheim, 3 #Pompiers67 du CIS Nord ont été agressés par la personne qu'ils venaient secourir. Coups, menaces, insultes➡️ un #Pompier a été légèrement blessé. Plainte déposée.
— Service d'incendie et de secours du Bas-Rhin (@sdis67) January 31, 2022
La direction du #SIS67 témoigne son soutien à ses personnels.#TouchePasÀMonPompier pic.twitter.com/54H2nqWUua
La chambre régionale des comptes Pays de la Loire a procédé au contrôle des comptes et de la gestion du service départemental d’incendie et de secours (Sdis) de Maine-et-Loire pour les exercices 2015 et suivants.
Le Sdis assure à nos confrères de Ouest-France, depuis une vingtaine d’années, la gestion du corps départemental de sapeurs-pompiers et des engins de secours, auparavant dévolue aux communes ou intercommunalités. Quelque 500 sapeurs-pompiers professionnels et plus de 2 400 volontaires s’efforcent de maintenir un effectif opérationnel mobilisable en permanence de plus de 600 intervenants et de réaliser près de 40 000 interventions par an.
Un parc de matériel surdimensionné mais un maillage territorial insuffisant
L’organisation des secours a, en grande partie, hérité d’une gestion communale alors dépourvue de vision d’ensemble. « Les performances opérationnelles masquent un surdimensionnement du parc d’engins et l’affaiblissement, en journée, du maillage territorial, du fait de l’insuffisante disponibilité des effectifs de volontaires », souligne la chambre régionale des comptes..
Un climat social dégradé
La chambre régionale des comptes indique aussi que « la gouvernance est affectée par un défaut de contrôle interne et d’information du conseil d’administration ainsi que par un climat social notoirement dégradé. La rénovation du cadre stratégique ou l’optimisation de l’emploi des effectifs de volontaires peinent, ainsi, à aboutir, du fait, principalement, de la persistance de tensions ou de réticences internes.
Les volontaires pas bien indemnisés
« Les effectifs de professionnels ont été accrus sans que ne soit préalablement rationalisé un régime de garde peu adapté aux contraintes opérationnelles et organisationnelles et à l’implication des volontaires. Les volontaires ne sont pas indemnisés selon les modalités arrêtées par le conseil d’administration ».
Des moyens à redimensionner
Le rétablissement de la situation, recommandé par la chambre, conduira « à un alourdissement du coût de la couverture et devra nécessairement s’accompagner d’un redimensionnement de l’ensemble des moyens au regard des objectifs en cours de redéfinition ».
Pour la chambre régionale des comptes, « le Sdis ne dispose pas encore d’outils de gestion permettant d’apprécier pleinement la réalité des coûts de la couverture des risques. La répartition de l’effort budgétaire au sein du bloc communal ne correspond plus à la carte administrative locale qui a subi de nombreuses mutations. »
Ceci n’est pas un exercice. Samedi, un incendie s’est déclaré en fin d’après-midi dans le centre d’entraînement des sapeurs-pompiers de Plouisy, près de Guingamp ( Côtes d’Armor). Le feu aurait pris dans un hangar désaffecté sur un ancien site industriel qui sert normalement de terrain d’entraînement aux pompiers, selon les informations de 20 Minutes, reprenant une information de Ouest-France.
Le sinistre a été rapidement maîtrisé par une trentaine de soldats du feu. Environ 300 des 1.000 m² du bâtiment ont été touchés. D’après le quotidien, aucun blessé n’est à déplorer, le hangar étant vide au moment de l’incendie. Les raisons du départ du feu ne sont pas encore établies. Des relevés ont été effectués sur place afin d’en connaître les circonstances. La gendarmerie a ouvert une enquête.
Selon une information de nos confrères de 20 Minutes, alors qu’ils intervenaient sur un feu d’habitation dans la nuit de dimanche à lundi près de Montpellier, les sapeurs-pompiers de l’Hérault ont été violemment pris à partie.
Visiblement gêné par le bruit, un homme s’est muni d’un marteau et a entrepris de démolir l’engin servant à évacuer les fumées dans l’appartement, une fois le feu éteint.
Dépôt de plainte
Surexcité, selon le témoignage des soldats du feu, il les aurait ensuite menacés. Il a finalement été interpellé par les gendarmes, appelés par les pompiers pour maîtriser la situation.
Le Sdis (Service départemental d’incendie et de secours) de l’Hérault a annoncé son intention de porter plainte, comme il le fait désormais systématiquement en cas d’agression verbale ou physique des pompiers.
Les sapeurs-pompiers du Sdis 62 sont intervenus ce samedi peu après 17 heures, sur la commune de Berck (Pas-de-Calais), pour porter assistance à une jeune femme âgée d’une vingtaine d’années qui voulait mettre fin à ses jours.
À leur arrivée sur les lieux de l’intervention, à l’intérieur du domicile, la personne est en possession d’une arme blanche et menace les sapeurs-pompiers, selon une information de nos confrères de La Voix du Nord.
« Elle ne paraît pas être dans son état normal. La police est également appelée sur les lieux. La jeune femme est menaçante et pour l’empêcher d’attenter à ses jours, les pompiers tentent de la maîtriser. Ils finissent par y parvenir, mais dans la confusion, l’un des hommes, le chef d’agrès est touché par un coup de couteau », précisent nos confrères.
Le sapeur-pompier a été blessé légèrement. Il souffrirait d’une plaie superficielle au niveau de la main. Il a été hospitalisé au centre hospitalier pour être soigné. Une plainte a été déposée conjointement par l’agent et le Sdis 62. Une enquête a été ouverte par la police nationale.
Le pompier qui s’était filmé devant l’hôpital Saint-Joseph Saint-Luc en affirmant l’existence d’une corrélation entre la vaccination anti covid et la multiplication des cas d’AVC (accident vasculaire cérébral) est passé ce vendredi, devant le conseil de discipline du SDMIS69 (sapeurs-pompiers du Rhône et de la Métropole de Lyon) pour connaitre sa sanction définitive, alors qu’il était suspendu de ses fonctions depuis le 15 septembre 2020. Ce dernier a enfreint son devoir de réserve, précise le site Lyon Mag.
Celui dont la vidéo est devenue très vite virale sur les réseaux sociaux s’en tire avec un mois d’exclusion dont 15 jours avec sursis, révèle Le Progrès selon une source syndicale. Cette sanction à l’encontre de l’homme âgé de 32 ans qui est aussi élu municipal à Saint-Symphorien-sur-Coise (monts du Lyonnais) doit désormais être validée par la présidence du SDMIS sous une dizaine de jours.
#MortApresVaccination
— Germaine Dubrule (@DubruleGermaine) May 24, 2021
📍Alerte Générale 📍
Médaille d'honneur à ce pompier désespéré 🙏 et à l'infirmière d'accueil (l'un des plus gros hôpitaux de Lyon)
Témoignage 1
📍AVC massif 15 jours après
📍Tout le personnel est au courant, les alertes remontent et rien ne se fait pic.twitter.com/ZiaHVbJd68
Selon nos confères de L’Ardennais, ce mercredi, vers 8 h 20, un accident de la circulation s’est produit à Neuville-lès-This sur la route départementale 16 vers Thin-le-Moutier.
Le conducteur d’un véhicule, seul en cause, a fait une sortie de route après avoir glissé sur une plaque de verglas.
À son bord, un homme de 36 qui présente un traumatisme facial et une douleur à l’épaule gauche. Il s’agit d’un sapeur-pompier volontaire qui partait pour une intervention.
La victime a été prise en charge par les secours et transportée au centre hospitalier Manchester.
Ces derniers jours, de fortes pluies se sont abattues sur le département de la Haute-Garonne. Près de Toulouse, sur la commune de Saint-Jory, un couple et son bébé se sont retrouvés coincés par la montées des eaux. Ils ont été secourus par les sapeurs-pompiers du Sdis 31.
Selon les informations du journal La Dépêche du Midi, un voisin avait d’abord tenté de venir en aide à la famille à l’aide d’une tractopelle, en vain. Des plongeurs, spécialistes du sauvetage aquatique, ont réussi à braver la violence des flots et à gagner le domicile du couple. « Notre première mission a été de les rassurer, leur expliquer qu’on allait rapidement les sortir de là. Étant donné le volume d’eau et le courant, il était inenvisageable d’opérer par le sol surtout avec un bébé », explique à nos confrères Yann Sanchez, pompier présent au moment des faits.
C’est donc finalement par les airs que les sinistrés ont été secourus. Un par un, ils ont été hélitreuillés par les militaires. Le nourrisson a été installé dans un cosy spécialement conçu pour ce type d’intervention et pris en charge par un gendarme de haute montagne.
Selon nos confrères du Parisien, en Charente-Maritime, les pompiers manquent de volontaires et plus particulièrement en semaine, sur les heures habituelles de travail. Le Département a décidé d’en appeler aux maires pour pallier les manques d’effectifs. Comment ? En les incitant à embaucher des fonctionnaires susceptibles de quitter leur poste à la première alerte… Ces agents « pourraient intégrer une collectivité puis être mis à disposition du Sdis, le Service départemental d’incendie et de secours. Nous allons rencontrer les élus, les inciter à recruter », résume Stéphane Villain, son président.
Il se donne trois ans pour bâtir « un plan Marshall » et trouver comment convaincre les collectivités. « Des aides pourraient être attribuées à celles qui jouent le jeu », avance cet élu, par ailleurs maire de Châtelaillon-Plage. « Chez nous, nous employons deux pompiers volontaires, c’est bien vu et c’est un plus sur le CV », estime Stéphane Villain.
Le maire de Gémozac, Loïc Girard, emploie lui aussi des volontaires : « Nous en avons quatre aux services techniques pour un total de 11 agents. Mon responsable s’arrache parfois les cheveux ! » En tant que premier vice-président du Département, il défend cet appel aux maires et ces embauches de pompiers fonctionnaires autrefois très courantes.
Il a même sorti sa calculette : le volontariat « revient pour la commune à 5 000 euros par an et par agent. Nous continuons à les payer quand ils sont en intervention. Mais embaucher un pompier professionnel coûte jusqu’à 50 000 euros au Département ». La Charente-Maritime vient justement d’augmenter le budget du Sdis de 5,5 % – porté à 36 millions d’euros – pour recruter de nouveaux sapeurs professionnels et combler les rangs.